Sujet: << Le tragique est la fatalité voulu par les dieux.>>
Dissertation : Sujet: << Le tragique est la fatalité voulu par les dieux.>>. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Youssouf2001 • 3 Février 2018 • Dissertation • 567 Mots (3 Pages) • 1 706 Vues
Modifiez vos documents à l'aide de l'application Docs
Peaufinez vos diapositives, publiez des commentaires et partagez votre présentation pour la modifier en collaboration avec d'autres personnes.
NON, MERCIUTILISER L'APPLICATION
Dissertation de Français sur Phèdre
Dissertation de Français sur Phèdre
Sujet: << Le tragique est la fatalité voulu par les dieux.>>
La naissance de ce genre théâtrale que l’on appelle << tragédie >>, remonte au théâtre grec de l’antiquité. La tragédie met en scène des personnages de haut rangs, et elle se dénoue la plupart du temps par des évènements tragiques, qui engendrent souvent la mort. La tragédie s'ancre alors dans un monde déjà fataliste, qui lui est rédigé par les dieux. Jean Racine exprime sa version de la tragédie à travers l’amour et le destin, ce dernier demeure dans la mains des dieux.
L'auteur affirme que les évènements funestes sont inévitables et inéluctables, car c’est ainsi que les dieux en ont décidé. Ne serait-il pas, tout de même, important s’interroger sur la manière dont les dieux nous sont présentés dans Phèdre ?
Dans un premier temps, nous tenterons de relever l’importance de Vénus dans Phèdre. Pour finir nous verrons en quoi le tragique que Vénus impose à peut être qualifiée de fatalité.
De nombreuses déités sont introduites dans la pièce de théàtre, la plus importante demeure la déesse de l’amour,Vénus. En effet, nous avons pu constater que le problème, se situant au coeur de l’intrigue, n’est que le fruit de la vengeance de Vénus. C’est à dire l’amour farouche et interdit qui dévore Phèdre, vis à vis de Hippolyte ( son beau fils ). Ainsi, Vénus punit la descendante pour le crime de son ancêtre ( Elios).
Prenons pour exemple : << Je le vis, je rougis,je pâlis [...] Je reconnus Vénus et ses feux redoutables.>> (v.273-277). Dans ce passage, Phèdre accuse la déesse de ses transgressions et assume totalement le rôle de victime. Elle reconnaît les anciennes ruses d’Aphrodite, dans le but de préserver son innocence.
C’est donc Vénus qui la confine au dilemme racinien qui n'était pour elle, qu’une fatalité tragique.
La notion de destin est très présente dansPhèdre. Effectivement, les personnages sont conscients que leurs sorts sont entre les mains des dieux, auxquels ils s’abandonnent. Cependant, Phèdre essaie de se dénouer de cette triste et tragique maladie (l’amour pour Hippolyte) , qu’elle considère incurable, car un tel amour n’est pas conforme aux règles sociales et morales. De plus, la tragédie qu’est la vie Phèdre n’est en fait, qu’une tragique fatalité, qui lui est affligé par son ennemie immortelle sur qui elle n’a aucun pouvoir.
Cette <<idée>> de fatalité irréversible peut être accentué par
...