Skinner, étude de cas
Cours : Skinner, étude de cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar parehugo • 9 Mai 2017 • Cours • 3 636 Mots (15 Pages) • 1 560 Vues
Burrhus Frederic SKINNER
(1904-1990)
Contexte historique :
20ème siècle, États-Unis.
-Guerres mondiales et génocides (Turquie, Allemagne, Cambodge, Rwanda).
-Développement grandissant de la technologie. Suscite des espoirs (conquête de l’espace, découverte de l’insuline, théories d’Einstein, etc.), mais aussi des désenchantements (bombe atomique, fours crématoires…). Le philosophe Theodor Adorno a écrit : « le Progrès semble cheminer main dans la main avec la Destruction ». Il y a toujours 2 revers à une médaille et c’est vrai aussi dans le domaine de la science.
-L’être humain est confronté à de nouveaux problèmes ainsi qu’à des problèmes récurrents : armes nucléaires, pollution, surpopulation, pauvreté, criminalité, etc.
-Courant de pensée de Skinner : la psychologie behavioriste.
Projet de Skinner
1- Contribuer au développement de la science du comportement (behaviorisme).
2- Utiliser la science du comportement pour tenter de résoudre les problèmes rencontrés par l’être humain (pollution, surpopulation, criminalité, pauvreté, etc.).
Le déterminisme scientifique
Le déterminisme scientifique est la conception selon laquelle chaque comportement a pour cause un phénomène observable. Il y aurait donc toujours des relations nécessaires, de cause à effet, entre un comportement ou un phénomène OBSERVABLE et un autre comportement ou phénomène OBSERVABLE. Par conséquent, des explications ou des causes qui ne sont pas directement observables (ex. : la conscience, l’âme, l’esprit, la volonté, etc.) n’expliquent rien du tout selon le déterminisme scientifique. Pourquoi? Parce qu’on ne peut pas observer l’âme ou l’esprit ou la volonté ou l’inconscient à l’œuvre. Il ne s’agit pas de nier l’existence de ces événements mentaux mais de refuser de les utiliser comme explication.
Deux principes fondamentaux du déterminisme scientifique :
1)
2) Le principe de nécessité. Tout est nécessaire, tout doit arriver, rien n’est le produit du hasard. La nécessité (ce qui doit arriver) s’oppose ainsi à l’accidentel (le hasard).
Selon une conception déterministe scientifique, à laquelle appartient le courant de pensée behavioriste, la liberté ______________________________. L’être humain croit qu’il est libre parce qu’il ____________________________________________________________________
Qu’est-ce qui le détermine? La chaîne causale (l’enchaînement des causes et des effets) qui influence les actions et les choix d’un individu, et plus particulièrement, selon Skinner, les effets de l’environnement qui constituent les causes réelles de tout comportement. Ainsi l’humain, dans ses multiples facettes (ses idées, sa personnalité, son comportement, ses choix), est modelé par son environnement, par les contingences environnementales, c’est-à-dire par les circonstances du milieu dans lequel il vit.
Le behaviorisme
Tout comme Sartre n’est pas le fondateur de l’existentialisme mais qu’il en était le principal représentant en France, Skinner n’est pas le fondateur du behaviorisme, mais il appartient à ce courant de pensée en psychologie et y a apporté sa propre contribution.
Behaviorisme : École de pensée en psychologie qui soutient que le comportement est le résultat d’apprentissages effectués au contact de l’environnement. L’objet d’étude devient donc le comportement observable et mesurable, tandis que l’objectif visé est de prédire et de contrôler ce comportement observable. Le behaviorisme est donc la science du comportement humain.
Le Russe Pavlov et l’Américain Watson sont les fondateurs du behaviorisme. La célèbre expérience de Pavlov consistant à conditionner un chien à saliver au son d’une cloche est un exemple de « conditionnement répondant» car l’organisme du chien répond à un stimulus (le son de la cloche) en produisant de la salive, ce qu’il ne faisait pas auparavant.
L’expérience du chien de Pavlov a conduit à cette conclusion : les comportements sont des réactions à des stimuli issus du milieu. C’est l’environnement qui conditionne les êtres à réagir de telle ou telle façon face à une situation donnée. Les stimuli entraînent toujours et automatiquement une réponse. L’environnement fournit un stimulus ou des stimuli que Skinner définit comme « l’action déclenchante de l’environnement ».
Stimulus : « Tout élément de la situation dans laquelle une réponse est émise et renforcée ». (Skinner, L’analyse expérimentale du comportement : un essai théorique, Bruxelles, C. Dessart, 1976, p.26.)
Pour les behavioristes, la seule cause explicative au comportement, qu’il soit animal ou humain, est __________________________________________________________. Ni l’âme, ni l’esprit, ni la conscience, ni la volonté, ni l’inconscient n’expliquent quoi que ce soit. On ne peut pas faire des expériences avec l’âme, la conscience, le ça, la volonté, ni aucun des autres éléments nommés précédemment. On ne peut donc rien prouver à travers ces éléments. Le behaviorisme s’appuie sur une approche ___________________________ : il rejette tout ce qui ne provient pas de faits révélés par l’expérience. (Skinner est encore plus radical que Freud dans son positivisme puisqu’il rejette également tout ce qui relève d’une explication par le psychisme – donc l’inconscient, le ça, le surmoi, le moi, ces « entités » n’ont aucune valeur explicative pour Skinner puisqu’on ne peut pas observer leur influence directement sur une personne).
Conditionnement classique et conditionnement opérant
Conditionnement : En psychologie, le conditionnement est une technique répétitive qui permet l’organisation d’un nouveau comportement par l’acquisition de réflexes déterminés.
Conditionnement classique : Théorie selon laquelle chaque stimulus provoque une réponse et certains stimuli peuvent provoquer des réponses qu’ils ne provoquaient pas auparavant. (Découvert par __________________).
Dans le conditionnement classique on donne un stimulus au sujet et par la suite le sujet produit une réponse.
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