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Une brève histoire de la pensée économique

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Par   •  3 Octobre 2020  •  Cours  •  4 387 Mots (18 Pages)  •  573 Vues

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Introduction à l'économie

Chapitre 1 : Une brève histoire de la pensée économique

Introduction :

Pourquoi étudier l'histoire de la pensée économique ?

Il y a aujourd'hui une doxa prétendant que l'économie serait « dans le réel ».

Les discours sont souvent la continuation d'idées déjà énoncées par des économistes.

I/ En économie il existe une pueralité dans les approches concernant les phénomènes économiques. Les économistes n'ont pas la même vision du monde.

Il existe 3 courants économiques :

  • Le courant libéral

- Lois de concurrence et marché → Efficaces

- Intervention de l'Etat → Au mieux inutile, au pire dangereux

  • Théorie Marxiste (Karl Marx)

- Contestation radicale et libéralisme (abstrait, idées) → Capitalisme

- Doctrine → Capitalisme, bon système

Révolution pour mettre en place un monde nouveau (communiste, socialiste).

  • Théorie Keynésienne

- Entre Marxiste et communisme. Le capitalisme peut fonctionner mais l'état se doit d'intervenir pour essayer de pallier les faiblesses du capitalisme.

         → Vision de l'économie différente pour ces courants, sans que l'on puisse trancher sur lequel est le « meilleur ». L'économie est une science humaine et politique.

Chacun des courants défends des intérêts différents.

Keynésiannisme → Classe moyenne

Marxisme → Classe ouvrière

Libéralisme → Classe ouvrière sans le dire

L'idée que l'on ait une valeur de neutralité en économie est fausse.

Le libéral est enseigné, les autres sont « oubliés ».

L'économie = Science humaine et est différentes des sciences qui traitent de la matière (physique, astronomie..).

Science molle = Science Humaine. (impossibilité d'expérimenter, justifie l'existence de plusieurs interprétations).

Science dure = Matière.

Les sciences économiques sont différentes des sciences de la matière qui elles, progressent de façon linéaire.

La ministre britannique Margaret Thatcher « There is no alternative » → Prêche le libéralisme. Ces modes fluctus au fil du temps.

Crack boursier → Libéralisme

Puis vers 1929 → Keynésiannisme car seul l'intervention de l'Etat était nécessaire.

Année 70 → Réintroduction du libéralisme (Néo libéralisme), - d'impôts pour les plus riche, - d'intervention de l'état etc. Prêt à sacrifier les libertés, état autoritaire.

Les principaux acteurs économiques → Influence politiques par pensées/théories des économistes. Le plan de relance de 100 milliards → Keynésien.

→ En faveur de l'offre et non de la demande.

→ Les principaux bénéficiaires sont les entreprises qui produisent (ex : Automobile, Aéronotique..).

→ Masquent l'idée de défendre une théorie.

Les théories des passés ne sont pas dépassés.

Marx pensait qu'il y avait une exploitation dans les métiers, l'Homme remplacé par les machines au fil du temps.

Ruses/stratégies → Rendre naturel/nécessaire avec le capitalisme.

I.I/ Les premiers jalons de la tradition libérale : les classiques.

Adam smith : l'inventeur de la main invisible, considéré comme le Père fondateur de l'économie classique qui se déploie parfois en Europe au 18e siècle jusqu'à fin du 19e siècle.

Cette économie classique se déploie dans un contexte intellectuel au siècle des Lumières (Idée selon laquelle tous les phénomènes peuvent s'expliquer de manière rationnelle).

Economie classique → Raison règle, cherche à expliquer les phénomènes économiques.

Contexte économique → La transformation classique de l'économie → Economie féodale à capitalisme → Révolution industriel, emergence des grandes industries et prolétariat.

Adam (1723-1790).

  • Ecossais
  • Est devenu économiste
  • Philosophe de formation

C'est pour résoudre une question philosophique politique qu'il va diverger vers l'économie.

  • Principal ouvrage : « La richesse des nations », 1776.

Cherche à répondre à une question qu'il n'avait pas résolu : « qu'est-ce qui fait que les Hommes acceptent de faire société ? » « Quel est l'origine du lien social ? ».

Le premier à s'être posé la question = Aristote, qui a répondu que « L'Homme est un animal politique ». Pour Adam c'est une totaulogie. Thomas Hobbes est influencé par Aristote, c'est un philosophe anglais, auteur de « Le léviathan », créature biblique. L'auteur a recourt à une fiction (état de nature). Espèce d'expérience mentale, qui consiste à conceptualiser, se projeter et réfléchir à ce que pourrait être les Hommes dans cet état de nature. → La guerre de tous contre tous. Hobbes a une perception pessimiste, l'Homme est un loup pour l'Homme, état chaotique. Ici, ce n'est pas la loi du plus fort, c'est une instabilité permanente, mais ceci est invivable car hier comme aujourd'hui, la peur ancestrale des Hommes, la peur de la mort violente ( attentas, accidents). Ces hommes vont essayer de trouver un moyen pour sortir de cet état permanent qu'est la peur. Ils vont faire un contrat social pour sortir de cet état, chacun acceptent d'alienner sa liberté, de trucider autrui comme bon lui semble. Il va falloir inventer, créer une institution capable de faire respecter ce contrat social. Pour Hobbes, c'est le léviatan, la figure du monarque absolu, l'Etat qui est capable d'assurer la sécurité de ses sujets. L'Etat, lui seul va désormais se voir doté de la tribu qui consiste à pouvoir exercer une violence physique sur ses sujets, il va se voir doter le monopole de la violence physique et légitime. Chez Hobbes la société vient d'un contrat et d'un désire de sécurité des citoyens, c'est la lutte contre l'insécurité, la violence physique.

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