Technique de dissertation économique

Méthodologie de dissertation économique

Introduction :

La dissertation analytique consiste à mener une discussion pertinente, organisé et argumenter sur le sujet posé. Elle est un travail exigeant, un exercice de démonstration nécessitant une technique spécifique et une démarche scientifique. Une fois cette démarche maitrisée, il convient de sélectionner des outils pour la mettre en œuvre. Réussir une bonne dissertation revient donc à identifier le bon outil, à adapter une bonne méthode et à élaborer un plan réussi.

Outils : Ils permettent de bien construire une dissertation analytique. Cela nécessite une bonne maitrise du contenu du CM et des TD, une illustration des propos par des démonstrations rigoureuses pouvant inclure des graphiques, schémas et équations correctement expliqués et une connaissance des faits stylisé ainsi que l’actualité autour du sujet.

Démarche scientifique : Permet à travers une organisation claire et structurer des idées de répondre avec précision et par une véritable analyse économique à la question que pose le sujet. Il n’est pas question de retranscrire intégralement le cours.

Une dissertation économique fait intervenir plusieurs sections et chapitres du cours. Il est conseillé de réfléchir aux connaissances que le correcteur s’attend à trouver sur la copie. Parmi les éléments appréciés par le correcteur, il y a notre talent, notre style, la pertinence des arguments ainsi que les exemples parlants. Il faut éviter d’étendre abusivement le sujet, d’en réduire la portée, ou d’en modifier la nature.

Un plan réussi : Une dissertation analytique comporte 3 phases :

• Introduction
• Développement de la réponse au sujet
• Conclusion

1. Développement de la réponse à la question posée

Il nous est demandé de construire une démonstration analytique rigoureuse qui répond à la question posée à partir de nos connaissances. La lecture devrait bien orner la logique de notre raisonnement ainsi que l’exactitude et la pertinence de notre démonstration. Le développement devra donc suivre un plan progressif qui va déterminer la qualité de la dissertation. Pour parvenir à ce plan envisageons 3 étapes :

1. Elaboration du VRAC

Elle se fait à la 1ere colonne de notre brouillon, il y a deux éléments à retenir de cette section :

• Bien formuler à défaut de définir la question que pose le sujet, ainsi que les mots clef qui en découlent. Cette question est parfois claire ou plutôt souvent implicite.
• Ecrire en vrac l’ensemble des connaissances nécessaire pour répondre à la question identifier.

Ces connaissances sont tirées de la lecture systématique du CM. Elles peuvent être détaillés par les exemples relevant de l’actualité autour du sujet.

Un vrac bien nourrit débouche aisément sur un plan qualifier de plan rejeté.

1. Elaboration du plan rejeté

Le plan rejeté se fait à la 2eme colonne de notre brouillon. Ce plan revêt une importance capitale.

• Il constitue une première ébauche de l’organisation des idées en réponse à la question posée, ensuite,
• Il sert dans l’intro à justifier et a avancé de manière progressive vers un plan définitif.

1. Elaboration du plan définitif

Cette section doit avoir une organisation particulière, elle doit servir à répondre de manière démonstrative à la question posée.

• Ce plan définitif est bâti autour de deux parties ou sections qui traduisent chacune une idée principale sur le sujet proposé, c’est-à-dire un des aspects principaux du sujet. Les parties sont composées chacune de deux sous parties ou section intitulé a et b, elles même composé de deux paragraphes
• Les titres des parties reprennent les termes au mots clef du sujet, en une formulation adroite, pour répondre en deux intitulés symétrique qui s’opposent (thèse, antithèse) et qui se complètent (aspect complémentaire dans une approche progressive et exhaustive) à la question posée par le sujet. Il est interdit de recopier complètement le sujet, ni dans l’intro ni dans une partie !

A la fin de chaque parties, sections, sous-sections ou paragraphe, il est important d’écrire une transition qui comporte l’intitulé suivant.

Une fois que le plan définitif est élaboré, il est conseillé de procédé à la rédaction de l’introduction.

1. Introduction

L’introduction doit comporter 4 points :

• Entrée en matière : L’entrée en matière dans la rédaction d’une dissertation se fait en 3 paragraphes destiné à attaquer le sujet, à définir l’actualité autour du sujet, et a le définir.

• L’attaque du sujet : Elle se fait à partir d’une citation d’un grand auteur en rapport avec le sujet posé. Cette citation doit être rapidement expliqué.
• L’actualité du sujet : Il est question d’évoquer un fait actuel ou un élément précis de la théorie économique qui illustre le sujet. Il convient d’opéré un choix pertinent à cette effet. Ici l’étalage de toutes les connaissances ne sert à rien.
• Définition du sujet : Il convient de définir les mots et expressions clef suivant un enchainement logique et cohérent. Cette définition devrait être celle des écoles de pensée pour ce qui est des sujets à controverse. A ce niveau, les éléments du vrac peuvent déjà servirent. Ce premier point doit tenir sur ½ page min, 1 page max.

• Ancrage doctrinal, l’objectif est de :

• Trouver les fondements du sujet dans la pensée économique (sujet à forte controverse théorique) soit dans l’histoire des faits économique (sujet d’analyse)
• Pour ce qui est du sujet à forte controverse théorique, il faut toujours choisir le débat qui anime la pensée économique.

• Position du problème (problématique), il faut :

• Cerné le problème posé par le sujet et ou ses implications
• Posé les questions centrales qui soulève le sujet en s’appuyant sur les intitulés des sections ou sous-sections du plan définitif. Elles sont au nombres de 2 ou 3 max

• L’annonce du plan définitif : Le plan devrait toujours s’organiser en 2 étapes (le mot « plan » ne doit pas figurer sur la copie)

• D’abord annoncé le plan rejeté de façon à ce que le lecteur reçoive bien ce qui aurait pu être les différentes parties. Puis en énoncé un avantage mais surtout les insuffisances de sorte à en sortir la thèse à défendre qui justifie alors le plan définitif.
• Le plan définitif quant à lui devrait avoir autant de parties qu’il y a de questions centrales posé par le sujet. En effet ce plan devrait être formulé de façon à répondre à ces questions.

1. Conclusion

Lorsqu’une dissertation a été bien préparer et rédiger, la conclusion devient la partie la plus facile à rédiger. Elle comporte 2 éléments majeurs, notamment un bilan et la relance du débat (ouverture)

• Le bilan fait ressortir en très peu de lignes les arguments majeurs ayant permis de trouve de façon démonstrative la réponse au problème central. Il peut se terminer par l’énonce de ladite réponse.
• La relance quant à elle, permet d’élargir la réflexion soit vers un sujet plus englobant, soit en intégrant un aspect non élaboré mais relevant également du sujet.
• Mais il vaudra mieux conclure en s’interrogent sur la pertinence de la phrase d’attaque choisie, c’est-à-dire, sur le point de vu de l’auteur convoqué au début de l’introduction. A il raison ou tort ? Il conviendra de proposer une réponse à cette question.

Sujet : « Si la main invisible est si souvent peu invisible, c’est parce que la plupart du temps, elle ne l’est pas vraiment. »

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