S'imposer aux imposants

Pourquoi et comment poser les questions qui fâchent ? réflexions sur les dilemmes récurrents que posent les entretiens avec des « imposants » :

INTRODUCTION /

définir les termes du sujet : par « imposant » on entend les dirigeants et les gens très haut placés en général, les hauts fonctionnaires.

l’enjeu de la question : se mettre à dos ces personnes en manquant de délicatesse ou de diplomatie à cause d’une erreur de jugement peut avoir des conséquences fâcheuses sur la diplomatie et les relations.

le sujet choisi qui est l’immigration est sujet aux polémiques très souvent et périodiquement et peu toucher très personnellement les enquêteurs ou les imposants. c’est un sujet donc difficile.

—> je propose de suivre le plan que propose l’article sans en trouver un autre et d’en résumer chaque partie.

L ENQUETE

Pourquoi user du moyen de l’enquête ? « l’enquête comme un ensemble de techniques successives permettant de procéder à une même objectivation » « l’entretien comme une étape d’un processus d’objectivation plus général »

—> quelques ouvrages sont déjà sortis sur cette question et il y a des point incontournables comme par exemple le « travestisme vestimentaire » c-à-d s’habiller correctement pour ne pas paraitre inférieur à son interlocuteur

le rapport de force : l’enquêteur a conscience qu’il n’est pas en position dominante et doit s’adapter aux contraintes que lui fixent son interlocuteur et sait par avance que ses réponses seront préparés et très strictes. —> peu de place à la surprise, au spontané et au naturel

cependant Laurens critique un peu cela et la théorie de nombreux acteurs qui centralisent l’entretien avec les imposants sur le rapport social « dominant/dominé »

il ne faut pas oublier que c’est l’enquêteur qui écrit l’histoire et a donc un pouvoir certain même s’il ne demeure pas l’égal de l’imposant.

relation inégale oui mais pas tant que cela

mot incontournable : objectivation

L’ARCHIVE ET LA RESSOURCE ADMINISTRATIVE EN GENERAL

—> quand l’enquêteur est face à un imposant qui lui fait ressentir sa position moins confortable il doit «produire une analyse qui ne soit tributaire ni d’un regard servile ou au contraire glorificateur, ni d’un biais revanchard et militant »

«Lorsque la relation nouée avec les enquêtés prétend être une relation d’expert à expert, l’interaction peut même s’avérer gratifiante pour un enquêté qui se verrait «poser des questions sur ce qui lui paraît important»

l’enquêteur qui a à sa disposition des archives des documents précis marquent des points et gagnent en crédibilité, le rapport de force est alors beaucoup moins déséquilibrés et l’imposant se retrouve à seulement « confirmer » ou expliquer brièvement ce qui se trouve déjà dans l’archive. l’enquêteur obtient une légitimité car il n’est plus perçu comme un simple sociologue mais comme un historien

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