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Processus physiologique de l'excrétion

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Par   •  22 Mai 2013  •  Cours  •  528 Mots (3 Pages)  •  760 Vues

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e processus physiologique de l'excrétion a pour fonction d'évacuer :

les restes (substances non-digestibles telles que les fibres alimentaires) et déchets métaboliques de la digestion hors des intestins et du milieu intérieur ;

des substances toxiques qui sans cela s'accumuleraient dangereusement dans l'organisme (urée par exemple, éliminée par l'urine grâce aux reins) ;

une partie de la flore intestinale (microbiote en croissance constante) et de ses métabolites est également évacuée de la sorte.

Ce processus participe au maintien des conditions internes et de la vie de l'organisme.

Processus écologique

Le rejet dans l'environnement extérieur et la dégradation de ces matières est un élément essentiel des cycles écologiques. L'oxygène qui est le principal « déchet » métabolique excrété par les végétaux est utilisé par la faune pour sa respiration, et le CO2 et la matière organique excrétés par la faune sont utilisés par les végétaux pour se nourrir, les champignons contribuant au recyclage de la matière organique non directement utilisée. L'humus est naturellement formé par les excréments des vers de terre, notamment à partir des déchets organiques qu'ils consomment.

Aspects éthologiques et sociaux [modifier]

La nécessité d'évacuer les excréments dChez l'Humain la gestion des matières fécales se pose dès l'apparition de la vie groupée et plus encore urbaine dense.

Selon les lieux et les époques, les excréments humains ont été enterrés ou dispersés dans l'eau, utilisés (compostés ou non) comme engrais pour les cultures. Depuis quelques décennies, les réseaux d'égouts et de stations d'épuration se sont multipliés, mais outre qu'ils induisent une énorme consommation d'eau potable (40 % de la consommation des foyers dans les pays riches), c'est un système coûteux, énergivore, à forte empreinte écologique, difficile à entretenir quand les réseaux vieillissent (fuites, introduction de racines d'arbres dans les égouts). Les rats peuvent contracter dans les égouts des parasites et maladies infectieuses, qu'ils peuvent véhiculer.

Le fumier de cheval connaît depuis longtemps un intérêt (on cultivait le fameux champignon de couche1 grâce au Haras de Tarbes2). Un regain d'intérêt existe pour les systèmes d'assainissement autonomes (fosse septique ou mini-station d'épuration, qui restent encouragés dans les zones éloignées des réseaux d'égout)

Le « retour à la terre » des excréments humains et animaux (d'élevage cf. fientes de poulets de batterie, lisiers émis par milliers de tonnes par les porcheries, fumiers bovins et équiens, etc.) par épandage de la matière organique ainsi récupérée (sous forme de boue d'épuration pelletable, liquide ou compostée) est parfois problématique en raison de risques liés aux métaux lourds et biocides qui ont pu la contaminer tout au long de son cycle. La question de l'éventuelle présence encore active de perturbateurs endocriniens dans ces matières fait également l'objet d'études, de même que certains risques sanitaires

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