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Phénomènes économiques contemporains

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Par   •  24 Janvier 2023  •  Fiche  •  6 617 Mots (27 Pages)  •  351 Vues

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PHÉNOMÈNES ÉCONOMIQUES CONTEMPORAINS

Mr RIGHETTI Alain

Chapitre 1 : Croissance et fluctuations

1° La croissance économique

  1. Définitions, mesures et limites

Croissance : « Augmentation soutenue pendant une ou plusieurs longues périodes d’un indicateur de dimension pour une nation, le produit global net en terme réel. » François Perroux

La croissance est quelque chose qui dure dans le temps et qui est relativement élevé. Un indicateur de dimension pour une nation = agrégat macroéconomique. Le produit global net est tout simplement le PIB.

C’est-à-dire que c’est une augmentation sur une longue période d’un agrégat comme le PIB.

PIB réel doit bien être distingué du PIB nominal.

Le PIB : Somme des valeurs ajoutées des différentes branches de l’économie.

Valeurs ajoutées : Chiffre d’affaire – consommation intermédiaire. Ou prix de vente x quantité vendues.

Consommations intermédiaires : Consommation qui disparaisse dans le cycle de production (énergie, matière première, produits semi-fini)

2 manières de voir la croissance -> la croissance extensive (augmentation de la croissance vient d’une augmentation quantitative des 2 facteur de production) le capital (stock de machines, investissement, moyen de production) K et le travail W ou L et la croissance intensive (que l’augmentation de la croissance a pour origine une meilleure combinaison du facteur travail et capital)

Produire plus avec moins = gains de productivité. 

Calcul du taux de croissance :

Valeur d’Arrivé – Valeur de Départ x 100

                 Valeur de départ

Limites de la croissance ->

Plus de croissance économique n’est pas synonyme d’une amélioration du bien-être des individus.

Plus de croissance ne veut pas dire plus d’équilibre macroéconomique.

Inflation : Augmentation des prix sur une longue période.

Plus de croissance entraine plus d’importation pour du pétrole ou des machines.

Plus de croissance signifie que certains agents dissimulent certaines parties de la richesse (travail clandestin, noir, évasion fiscale, production illégale, économie souterraine).

La production domestique n’est pas prise en compte dans le PIB comme la confection des repas entretiens de la maison.

Plus de croissance entraine plus d’effets externes négatif en termes de pollution, réchauffement climatique, atteinte à la biodiversité, des effets de santé du a cette pollution, le burnout des travailleurs.

IDH : Indicateur de Développement Humain, Indice permettant d'évaluer le développement qualitatif (santé, instruction…) d'un pays.

  1. Les grandes phases historiques de la croissance

1)La croissance économique au XIX°

[pic 1]

L’historien Angus MADISON est un économisme spécialisé dans l’histoire économique. Il montre que dans les pays développés la richesse produite par les habitants a été multiplié par 33 entre le début du 15ème siècle et la fin du 20ème siècle. Il analyse ensuite période par période :

  • 1820 à 1870, la croissance de l’économie européenne représente plus de 60% de la croissance mondiale et cette période est dominée par le Royaume-Unis et c’est au RU ou l’on a toutes les avancés majeures (chemin de fer, métallurgie, textile) L’Angleterre occupe une grande place dans les services, la flotte, les assurances (Lloyd), la finance, les banques. Croissance européenne marquée par le Royaume-Unis. 

  • 1870 à 1913, (fin de la guerre franco-prussienne-première guerre mondiale), apogée de l’Europe, émergence de la France et de l’Allemagne comme grandes puissances européennes.

2)La croissance au XX°

  • 1913 à 1950, période de grande perturbation avec la première guerre mondiale, la crise de 1929, la deuxième guerre mondiale et la fin de la puissance européenne et la montée de la puissance américaine, pour les EU c’est une période de croissance élevée qui est marquée par l’accélération du progrès technique et correspond à la mise en œuvre de l’OST (Organisation scientifique du travail) (taylorisme et fordisme) qui vont contribuer à l’augmentation de la productivité globale. Il y a aussi ce que les économistes appellent, le passage entre une conception très libérale de l’économie ou le marché domine (19ème siècle) à une conception beaucoup plus réguler de l’économie c’est-à-dire une intervention de l’état dans l’économie pour assurer une protection sociale des travailleurs, une éducation et une formation. Une intervention de l’état théorisé par John Maynard Keynes, théorie Keynésienne, le premier à avoir théorisé le fait que si on laisse le marché œuvré lui-même, la situation économique s’aggrave, le chômage augmente… Donc il faudrait une intervention de l’état qui passe par une politique mise en place sous Roosevelt.

  • 1950 à 1973, trente glorieuses, économiste Jean Fourastie, période exceptionnelle. Age d’or de l’économie pour Madison. Cette période, les trente glorieuses signifie qu’on est dans une période d’âge d’or, croissance qu’on a plus connu après et même avant, avec un PIB mondiale par habitant qui croît de 2,9% par an. Cette croissance est évidemment le fait des américains avec le plan MARSHALL, qui a permis de reconstruire l’Europe a cout de milliards de dollars et équipement américain. Elle s’explique aussi avec les fameux accords du GATT qui sont des accords de Libre échanges qui ont favorisés le commerce mondial et booster la croissance mondiale, (Baisser les barrières tarifaires) accords signés en 1947.

Instauration d’un état providence qui a stimulé la croissance. Cette création de l’Europe commence par le Traité de paris en 1950 qui va instituer la CECA qui est l’embryon de l’Europe et le Traité de Rome en 1957 qui va instituer la CEE.

Tous ces accords européens vont favoriser le libre-échange et donc la croissance économique. C’est donc l’Age d’or des politiques Keynésienne, du déficit budgétaire ou l’ou augmente le pouvoir d’achat.

  • 1973 au 20ème siècle, la première grande crise a lieu en 1973, premier choc pétrolier qui va marquer un retournement de la croissance économique. Augmentation de l’inflation lors du premier choc mais aussi lors du deuxième en 1979. On est dans une phase ou les politiques et les IN ne sont plus à l’ordre du jour, ça veut dire que le plein emploi et la croissance ne sont plus d’une certaine manière au centre des politiques économiques, mais ça devient la lutte de l’inflation qui parvient au centre. L’inflation est devenue l’ennemie publique n°1 de l’économie car elle vient réduire le pouvoir d’achat, elle affaiblie la demande et l’offre.

Monétariste -> Pour éviter l’inflation, il faut que la masse monétaire augmente en même temps que la croissance économique.

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