NEUROSCIENCES

Chapitre 1

On utilise le terme de coordination sensori-motrice lorsque le mouvement a pour but de repositionner le champs d’activité d’un système sensoriel.

3 exemples:

en vacances a Monaco vous êtes assis a la terrasse d’un café situé a proximité de l’hôtel de Paris, et vous fredonner dans votre tete l’air musical de « Ah si j’étais riche ! ». Soudain vous détecter en un point de votre champs visuel périphérique un détail qui attire votre attention en l’occurence une tache rouge en mouvement qui fait un bruit d’enfer. Instantanément un mouvement hyper rapide des yeux que l’on appelle une saccade oculaire va se charger de déplacer le regard cad d’amener la fovéa de vos deux yeux sur cette tache rouge. Si le mouvement saccadique de l’oeil nécessaire pour capturer la cible est trop court alors interviendra une rotation de votre tete et si cela ne suffit pas s’y ajoutera une rotation de votre corps.

La forme ainsi que la texture (lisse ou rugueuse, chaude ou froide, dur ou molle..) d’un objet qui n’est pas visible peuvent néanmoins être perçus grâce a des mouvements exploratoires de la main et ou des doigts.

C’est grâce a des mouvements de la tete que nous tendons l’oreille dans le but d’entendre un son faible. Si on se limite a ses étapes on va conclure a tort que la motricité se borne à rendre possible la perception, en fait les choses sont plus complexes et ceci pour deux raisons principales : - Pour qu’ils soient efficaces il est absolument essentiel que les mouvements exploratoires soient volontaires. Autrement dit qu’ils soient intentionnels, exemple : on arrive facilement et rapidement a identifier une lettre en relief en l’explorant grâce a de petits mouvements volontaires des doigts sur sa surface. En revanche la tache sera beaucoup plus difficile voire impossible si on reproduit les memes stimulations tactiles mais cette fois en frottant la lettre contre les doigts qui eux demeurent parfaitement immobile. - Dans le cas de la vision les déplacements cad les mouvements du corps et de la tete entrainent des modifications cohérentes de la scène perceptive et nous savons que ces modifications obéissent aux lois de l’optique géométrique ainsi qu’à celles de la perceptive. De ce fait comme là très fortement souligné James J Gibson « lorsqu’un observateur se déplace, le réseau optique est modifié dans sa totalité » qui a été le « père » et le « pape » de ce que l’on appelle la psychologie directe qui au passage refute le concept central en psychologie cognitive de traitement de l’information. Pour Gibson ces changements apportent eux des informations optiques que ne peut pas fournir une image fixe.

Le fait de freiner sa course afin de s’immobiliser face a un obstacle dangereux par exemple un mur, ou bien le fait de ralentir sa vitesse afin d’éviter une collision avec un véhicule ces deux actions sont deux exemples de comportement qui montrent l’importance qu’il y a de savoir gérer les contacts avec les objets présents dans notre environnement. Ces comportements nécessitent tous du temps afin de pouvoir agir. Les élèves de J.J Gibson ont montré qu’il existe dans flux optique engendré par le déplacement de notre corps, il existe une information potentiellement disponible que l’on appelle la variable optique « to »(t grec) qui nous renseigne directement sans calcul sur la proximité temporelle du contact avec un obstacle representé

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