Modèle d'évaluation des actifs financiers
Fiche de lecture : Modèle d'évaluation des actifs financiers. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Adil Sadri • 7 Décembre 2018 • Fiche de lecture • 1 735 Mots (7 Pages) • 757 Vues
SADRI ADIL MF
LE MODELE D’ARBITRAGE AU CŒUR DE L’EVALUATION DE L’ACTIF FINANCIER : STEPHAN ROSS
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Stephan Ross est un professeur américain de l’économie et de la finance à la MIT Sloan School of Management. Stephen Alan Ross est né le 3 février 1944 à Boston et a grandi à Brookline, dans le Massachusetts. Il est diplômé du California Institute of Technology, où il s'est spécialisé en physique. Il a ensuite obtenu un doctorat en économie à l’Université de Harvard. Avant de rejoindre le M.I.T. en tant que professeur, il a enseigné à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie et à l’Université de Yale. Il a reçu de nombreux prix pour ses travaux, parmi ces derniers : prix de Deutcshe bank en économie financière, le prix de Ounassis en 2012, ainsi que le prix de Jean Jacques Laffont en 2007.
Il a été directeur de l’American association finance, éditeur des grandes revues économiques, ila été conseiller auprès du Trésor Américain.
Il a aussi créé plusieurs sociétés financières Roll & Ross Asset management Corp qui est spécialisé dans la gestion quantitative du portefeuille Ross Jeffery & Antle
Il est également le théoricien fondateur du domaine de l’économie financière ainsi qu’il est connu par ces travaux portant sur le développement de la théorie d’arbitrage. Cette théorie été développée en 1976, explique comment des facteurs économiques puissants tels que l'inflation ou les hausses des taux d'intérêt peuvent influer sur le prix d'un actif. À la base, la théorie offre un cadre d'analyse des risques et des rendements sur les marchés financiers. Le professeur Ross a également exploré les mystères du marché boursier et de ses risques inhérents, il a inventé le terme théorie de l'agence, qui a joué un rôle déterminant en finance et en économie. À l'aide de cette théorie, il a expliqué comment, par le biais de la gouvernance, les entreprises peuvent aligner les mesures incitatives destinées aux gestionnaires sur celles destinées aux employés de base. Il est également à l'origine de l’appellation du modèle binomial pour la fixation du prix des options d'achat d'actions. Le professeur Ross a permis de guider, à travers ses interventions des théories complexes affinées dans le monde universitaire afin de les appliquer à Wall Street, où elles pourraient servir à résoudre des problèmes pratiques. Ses contributions au secteur financier lui ont valu le prix Deutsche Bank en économie financière en 2015. D’après ses collègues, le professeur Ross tenait avant tout à bien faire ses recherches, même si cela impliquait de mettre à jour ou de modifier ses modèles pour les améliorer. Le professeur Ross a également fondé plusieurs entreprises, notamment Ross, Jeffrey & Antle, une société de conseil en investissements à Darien, dans le Connecticut, spécialisée dans l'utilisation d'options pour renforcer la performance de portefeuilles institutionnels. Il a été également conseiller auprès d'organismes gouvernementaux, notamment l'Internal Revenue Service, le Département du commerce et le Trésor. Il a été président de l'American Finance Association en 1988 et, à un moment donné, président du comité consultatif d'American Express.
Le professeur Ross est décédé le 3 mars 2017 à son domicile à Old Lyme, Connecticut. Il avait 73 ans.
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- La théorie des signaux en finance de l’entreprise 1977 :
L’idée de base de cette théorie est que les dirigeants possèdent des informations privilégiées, alors qu’il est supposé que les investisseurs disposent d’une information pure et parfaite sur l’activité de l’entreprise. Donc, l’information de la qualité de l’entreprise est transmise à travers la structure financière choisie par les dirigeants, tenant compte de certaines modalités de leurs rémunérations.
Selon Ross, les dirigeants ont un accès privilégié à l’information sur les flux futurs anticipés, et donc doivent émettre des signaux sans ambiguïté sur les perspectives de l’entreprise.
Cette approche se base sur la clarté du signal ainsi que sur l’efficacité du système de rémunération et de sanction afin de ne pas mentir, et donner un signal erroné, par les dirigeants, sur la bonne qualité de l’entreprise.
- Le modèle APT (Arbitrage Pricing Theory) :
Le modèle d’évaluation par arbitrage a été conçu à l’origine par Ross en 1976, comme une alternative au modèle d’équilibre des actifs financiers (MEDAF). Ross a tenté de mettre en place un modèle d’évaluation des actifs financiers dans lequel le portefeuille du marché n’intervient pas, et de façon plus générale, qui n’est pas basé sur l’équilibre des actifs financiers.
Le modèle Ross repose essentiellement sur l’hypothèse selon laquelle un modèle statistique, appelé modèle factoriel, décrit les rentabilités des actifs financiers. Cette dernière hypothèse indique en particulier que plusieurs facteurs économiques, disons K, influencent l’ensemble des rentabilités des actifs financiers.
Se fondant dans un premier lieu sur cette hypothèse, et en second lieu sur le fait qu’il existe un grand nombre d’actifs financiers, ainsi sur le principe d’arbitrage qui est une application de la loi du prix unique selon laquelle deux biens identiques, ici des actifs financiers, doivent avoir le même prix, Ross en déduit la relation d’évaluation du modèle d’arbitrage.
Cette relation indique qu’il existe un lien ou bien une relation linéaire entre la rentabilité espérée d’un actif et les coefficients de sensibilité de cet actif aux différents facteurs communs influençant l’ensemble des actifs financiers.
La rentabilité des actifs financiers est influencée par des facteurs qui peuvent être classées en deux grandes catégories :
- Ceux qui affectent l’ensemble des actifs appelés facteurs communs ou systématiques ;
- Ceux qui affectent seulement un ou plusieurs actifs (entreprise, secteur ou industrie), appelés facteurs spécifiques ;
Selon le comportement de ces facteurs, la rentabilité réalisée des actifs est plus ou moins élevée.
Les investisseurs font également des prévisions sur le comportement des facteurs, et ce qu’ils ont anticipé sur le comportement des facteurs est intégré dans la rentabilité anticipée de l’actif considéré. En revanche, les événements non anticipés se traduisent par des comportements no prévus des facteurs et affectent la rentabilité constatée (ex-post).
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