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Liens dynamiques entre publics et institutions

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Par   •  2 Novembre 2022  •  Cours  •  6 792 Mots (28 Pages)  •  320 Vues

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BTS SP3S 2 Module B « Publics »

Partie 3 : Liens dynamiques entre publics et institutions

Chapitre 1 : Analyse des besoins des publics 

            Objectifs :

  • Définir la notion de besoin, besoin individuel et besoins sociaux
  • Analyser les besoins physiologiques (santé/maladie, autonomie/dépendance), les besoins économiques (sécurité/précarité), les besoins sociologiques (solidarité/isolement, stabilité/rupture)

Introduction :

           Au fil de l'histoire, la survie de certaines populations fragilisées qui avait reposé sur la charité chrétienne et le devoir d'assistance individuelle va progressivement se laïciser et être organisé par l’État. L'individu dans le besoin est un bénéficiaire passif, parfois reconnaissant (statut d'objet).        

          A partir de 1945, les politiques sociales, qui ont pour objectif la réduction des inégalités sociales, poursuivent leur mission d'assistance et développent la prévention auprès d'un bénéficiaire, devenu « usager » par la loi de 1975 (loi du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales). Celui-ci est de plus en plus responsabilisé (statut d'acteur).

          L'évolution de la place des usagers est la résultante d'une évolution sociologique des bénéficiaires des politiques sanitaires et sociales (mineurs, personnes âgées ou handicapées mais aussi des actifs ...) et aussi d'une évolution législative.

           Ainsi, la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale pose le cadre de l'évolution de la place des usagers et a pour finalité de rendre l'usager acteur de sa prise en charge en lui reconnaissant des droits (respect de sa dignité, de la vie privée et participation directe à son projet de vie) et des devoirs.

            Désormais, les institutions se doivent de construire une relation participative avec l'usager afin de répondre à ses besoins dans un objectif d'efficacité et de moindre coût.

[pic 1]Activité

  • D’après cette introduction, repèrer l’évolution de la place de l’usager dans les politiques sociales.

L evolution de la place de l’usager dans les pol sociales :

  • L’usager passif = statut objet qui reposer sur la charité chrétienne
  • Après 1945, il devient acteur de par la loi du 30 juin 1975 et se responsabilise et participe
  • Loi 2 janvier 2002  rénovant l’action sociale et médico-sociale rencorce ce rôle de l’usager acteur en lui donnant des droits et des devoirs. Avec une une relation participative avec l’usager.

  1. La notion de besoin individuel

Définition : Selon le dictionnaire de santé publique et de l’action sociale, le besoin est une exigence née d’un sentiment de manque, d’inconfort ou de privation, accompagnée par l’envie de le faire disparaitre afin de se sentir mieux.  

  • Lorsque le besoin est satisfait, il engendre un sentiment de bien-être.

A/ Caractéristiques du besoin individuel  

  • Notion complexe a définir car particulière a chaque etre humain il s’agit d’une notion subjective
  • Notion relative car variable selon l’environnement (l’âge, l’époque …)
  • Notion difficile à évaluer (grille AGGIR)
  • Notion qui va permettre le point de départ d’une action (mise en place de prestation de service)

B/ Différence entre besoin, attente et désir

Attente d’un usager c’est ce qu’il souhaite obtenir concernant les services

Le désir relève plus de l’imaginaire parce que cela va provoquer le plaisir 

Le besoin est réel et non un objet psychique comme le désir 

        

C/ Classification des besoins

De nombreuses classifications des besoins ont été proposées :

  1. La classification en psychologie

  • Besoins primaires : besoins vitaux ou besoins physiologique sont indispensables aux besoins humains (boire, se reproduire …) participe au bon fonctionnement de l’organisme
  • Besoins secondaires : n’ont pas de caractère d’urgence mais ils influencent direcetement la qualité de vie de l’individu (savoir écrire, voir du monde …)
  • Besoins tertiaires : recouvre les besoins aux personne de se réaliser et de se sentir bien dans sa vie 

        

 

2. Classification de Maslow, psychologue américain (1908-1970)

Doc 1 : La pyramide de Maslow

[pic 2]

[pic 3]Activité

  1. Présenter ce schéma.

Il s’agit d’une forme pyramidale, il y a une hiérarchie des besoins selon Maslow

Placée en 5 grandes catégories

Pour que cette pyramide tienne il faut que la base soit solide

Le besoin doit être satisfait pour passer au besoin de niveau supérieur

  1. Expliquer chaque étage de la pyramide.

1er étage : tout ce qui permet un état de santé physique

2ème étage : se protéger contre les différents dangers (sécurité physique et psychologique)

3ème étage : appartenance sociale, être intégré et se sentir bien dans un groupe sinon personne exclu socialement

4ème étage : besoin d’être respecté par soi et les autres, se besoins permet de renforcer la confiance en soi

5ème étage : épanouissement de la personne (développer une vie intérieur, valeurs …)

  1. D’après cette théorie, un chômeur peut-il satisfaire son besoin d’estime de soi ? Un sans-abri peut-il satisfaire son besoin de sécurité ?

Il ne pourra pas atteindre les étages supérieurs car pas de sécurité.

  1. Nommer les limites de cette pyramide.

Elle a établi un classement des besoins secondaires proches physiologique et biologique, une approche psychologique et sociale et elle a rajouté des besoins spirituels

Elle = virginie anderson

3. Classification selon Virginia Henderson : la démarche de soins

  1. Etudes des différents besoins individuels

  1. Les besoins physiologiques

Dans cette partie : seront étudiés les besoins liés à l’atteinte du corps : santé/maladie, autonomie/ dépendance.

Définitions

  • L'autonomie se définit par la capacité à se gouverner soi-même. Elle présuppose la capacité de jugement (c'est-à-dire la capacité de prévoir et de choisir), et la liberté de pouvoir agir.
  • La dépendance se définit par l’état d’une personne qui n’est plus autonome, soit physiquement soit mentalement et qui a donc besoin d’aide dans les actes de sa vie quotidienne.

  1. Les besoins chez les personnes en perte d’autonomie

[pic 4]Activité 

TD1 : Les besoins chez les personnes âgées en perte d’autonomie

  1. Les besoins de santé 

  1. Définition de l’OMS (1946) : « La santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». (Définition donnée dans le préambule à la Constitution de l’OMS).

Cette conception de la santé positive et très large, l’être huamin est perçu dans sa globalité. La santé intègre 3 dimensions physique, mental et social mais cette conseption de la santé semble utopique car un état de complet bien être est très difficil à atteindre. La santé n est pas statique, c est un proccessus dynamique qui évolue tout le temps. La santé est un droit social reconnue dans les textes juridiques français et internationaux notamment par l’OMS.

- Préambule de la constituion de 1946

-loi du 9 aout 2004 relative à la politique de santé publique, elle pose l’état comme responsable de de la santé publique.

- loi HPST : (hopital patients santé territoire) du 21 juillet 2009 = création de l’ARS

- loi du 26 janvier 2016 de modernisation du système de santé = affirme la responsabilité de l’état.

B. Les besoins de santé

Besoin de santé : Pour un individu, il s’agit de l’écart entre son état de santé constaté et l’état de santé qu’il souhaite. 

Comment mesurer les besoins de santé ?

Étude épidemiologique permet de mesurer l’état de santé d’une population et de connaître ses besoins grâce à différents acteurs

Morbidité : nombre de personnes malades dans une population à un moment donner 

Incidence : nombre de nouveaux cas de malades dans une population à un moment donné 

Prévalence : nombre de cas total de malade dans une population à un moment donné 

Un problème de santé lié à différents facteurs appelés déterminants

  • Génétiques ou génétiques
  • Environnementaux
  • Sociaux économique (habitat, l’emploi, niveau d’instruction, revenus,conditions de travail…)
  • Comportementaux (alimentation, sédentarité, addictions)

C. La maladie

Altération de l’état de santé se manifestant par un ensemble de symptômes perceptible ou non correspondant à des troubles. La perception de la maladie est très différente selon les individus, elle varie selon :

  • La personnalité du malade
  • Les attitudes familiales  
  • La façon dont la maladie s’est révélée (brutalement, petit à petit)
  • Le niveau sociaux culturel de la personne qui lui permettra ou non d’intérpréter les symptomes, les explications du personnel médical …
  • L’environnement social
  • La gêne fonctionnel engendrer
  • L’évolution de la maladie

Une affection bénigne peut être perçue comme un simple contre temps alors qu’une maladie grave peut introduire de l’angoisse, la souffrance de la révolte …

D. Les inégalités sociales de santé

Inégalités sociales de santé : disparité/écart de niveau de santé entre des groupes d’individus au sein d’une population à l’origine d’injustice.

Il s’agit de différences d’état de santé systématiques, évitables et importantes observées entre les groupes sociaux (glossaire de santé publique)

Ce sont des différences d’état de santé observés entre individus ou groupe lié a des facteurs sociaux.

Facteurs sociaux économique :

  • Csp
  • Revenue
  • Accès à une protection sociale complémentaire
  • Croyances
  • Sdf

Facteurs environnementaux :

  • Déserts médicaux

  • Facteurs biologiques

  • Facteurs comportementaux
  • Facteurs liés au système de santé :

Activité : TD 2 : Les besoins des malades atteints de cancer 

3.  Les besoins chez les personnes en situation de handicap

A. Définitions

  • Définition de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) / 2001

« Les handicaps sont un terme général qui qualifie des incapacités, une limitation des actes de la vie quotidienne et une participation restreinte à la vie sociale » et mentionne également : « Le handicap n’est pas simplement un problème de santé. Il s’agit d’un phénomène complexe qui découle de l’interaction entre les caractéristiques corporelles d’une personne et les caractéristiques de la société où elle vit. »

  • Définition selon la Loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées qui s’inspire de la définition de l’OMS

« Constitue un handicap toute limitation d'activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d'une altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d'un polyhandicap ou d'un trouble de santé invalidant. » (L.114 du code de l’action sociale et des familles)

L’OMS distingue les notions :

  • Déficience : altération du fonctionnement d’un organe. C’est l’aspect lésionnel du handicap à l’origine de l’incapacité. On distingue 3 déficiences : sensorielles (auditive, visuelle), mentales et motrices. Une déficience est due à une maladie ou peut résulter d'un traumatisme d'origine externe (accident, agression, blessure de guerre...).

  • Incapacité : réduction partielle ou totale de la capacité d’accomplir une activité/action (marcher, …).

  • Désavantage : retentissement culturel, économique et social du handicap par rapport aux personnes du même âge, du même sexe, de la même profession. C’est la conséquence de l’incapacité ou de la déficience
  1. Les changements apportés par la loi de 2005 par rapport à celle de 1975

La loi de 2005 constitue un changement radical dans l’approche du handicap en France et a permis de redéfinir cette politique.

Ce que dit cette loi :

  • Admettre que le handicap n’est pas uniquement lié a la personne et à ses déficiences mais c’est en partie l’environnement qui ne lui permet pas de trouver sa place d’exercer sa pleine citoyenneté
  • Les réponses des pouvoirs publics doivent intégrer une dimension individuelle mais également soicétale et environnementale  

Elle donne une nouvelle définition du handicap basée sur la participation à la vie sociale et elle participe à l’évolution du regarde de la société sur le handicap. C’est à la société de s’adapter au handicap et non l’inverse.

Rappel de la loi du 30 juin 1975 d’orientation en faveur des personnes handicapées

  • Apparition de la notion de personne handicapée
  • Affirmation de ses droits : droit à la santé, droit au travail, doit au loisir, à l’éducation …
  • Volonté du législateur d’intégrer les personnes handicapées en créant des structures et des services
  • Favoriser intégration sociale et professionnelle notamment en milieu ordinaire

Comparaison des 2 lois, on observe un glissement du concept d’intégration sociale et professionnelle de la loi de 1975 à l’inclusion sociale et professionnelle (loi 2005) qui va permettre un égal accès aux droits sociaux pour tous les citoyens. Le processus d’inclusion nécessite de donner aux personnes handicapées de pouvoir s’intégrer.

  1. Le contenu de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées

🡪 Axes majeurs :

  • Mise en place d’un droit à compensation visant à financer les coûts liés aux conséquences du handicap par le versement d’une prestation = PCH (prestation de compensation du handicap) adaptée aux besoins, de façon à rétablir l’égalité des chances. Ce droit à compensation s’élabore autour d’un projet de vie mis en place par une équipe pluridisciplinaire de la CDAPH (commission départementale d’autonomie aux personnes handicapées) avec la personne.
  • Améliorer la prévention du handicap et de leur aggravation (développer la recherche, consultation de prévention, …)
  • Garantir à toutes les personnes en situation de handicap des ressources lorsqu’elles sont dans l’incapacité de travailler.
  • Généraliser l’accessibilité en milieu scolaire, dans l’emploi et dans la cité : accessibilité des bâtiments, de la voirie et des transports

Cette loi réaffirme les principes d’égalité de traitement, de droit à l’intégration et à la solidarité nationale.

  1. La politique sociale actuelle du handicap

La politique du handicap est une politique sociale transversale.

-Politique sociale (rappel définition : politique qui met en œuvre un ensemble d’actions prises par les pouvoirs publics, visant le bien-être global de la société et notamment la protection des catégories de la population les plus vulnérables)

-transversale car concerne plusieurs dispositifs relatifs à plusieurs domaines/secteurs (éducation, logement, transport…) qui s’adressent à différents publics (enfants handicapés, adultes handicapés…).  Elle implique l’intervention de plusieurs ministères donc plusieurs acteurs. Le rôle de chaque acteur est complémentaire.

Caractéristiques d’une politique sociale transversale :

-territorialisation = c’est-à-dire qu’elle est mise en œuvre sur un territoire,

- partenariale = nécessité de concertation entre tous les partenaires concernés pour une prise en charge globale des besoins,

-contractualisation = nécessité de signer des contrats, des conventions de partenariat pour déterminer les rôles et les missions de chaque acteur

- interministérielle = mobilisation d’une diversité d’acteurs (ministères, collectivités territoriales, associations, entreprises, bailleurs sociaux, habitant …) dans différents domaines/besoins (emploi, logement, éducation/formation, ressources, santé, mobilité …)

Définition politique sociale transversale : politique qui nécessite l’intervention concertée de plusieurs ministères, sous l’impulsion d’un ministère, pour répondre de façon globale aux besoins de la population, sur un territoire, par des mesures/dispositifs spécifiques. 

  • Axe 1 : L’accès des personnes handicapées à la vie collective

La loi du 11 février 2005 intègre la notion d’accessibilité à tous les handicaps. L’obligation d’accessibilité s’impose aux différentes composantes de la vie collective (transports, services publics, loisirs, cadres bati …)

  • L’accès à la vie quotidienne (amménagement de tous les bâtiments recevant du public, voirie, amménagement des epsaces publi, transports, accès aux activités culturelles et sportives, Tice*)
  • Education et scolarisation des enfants et jeunes handicapés, un effort accru de scolarisation depuis la loi de 2005 dans le milieu ordinaire

*technique de l’information et de la communication

  • Axe 2 : La compensation du handicap

La compensation consiste à répondre aux besoins de la personne handicapée qu’il s’agisse de l’accueil de la petite enfance, de la scolarité, de l’enseignement, de l’éducation, de l’insertion professionnelle, des aménagements du domicile ou du cadre du travail. Des aides de toute nature à la personne ou aux institutions pour vivre en milieu ordinaire ou adapté, du développement ou de l’aménagement de l’offre de service.

  • L’aide à la vie quotidienne des personnes, elle permet le recours à domicile à une tiers personne pour les actes essentiels de l’existence (les aidants familiaux, les personnes employées à domicile ou prestataires de service). Ou l’accueil en établissement et services spécialisés

  • Esat qui offre une prise en charge médico-sociale  et des activités productivité pour adultes dont la capacité de travail est réduite
  • Foyer d’hébergement pour des adultes qui peuvent travaillés en ESAT ou ailleurs
  • Foyer occupationnel et foyert de vie pour les personnes qui ne peuvent travailler mais qui disposent d’une certaine autonomie physique/ intellectuel
  • Fam (foyer d accueil médicalisé) pour les personnes lourdements handicapées ou polyhndicapée
  • A domicile les personnes handicapées beneficient en plus de la PCH d’une éxoneration des cotisation de la sécu sociale pour l’emploi d’une aide à domicile.
  • La xompesation du handicap pour l enfant repose sur l AEEH

  • Une approche reposant sur la notion du projet de vie, le projet de vie permet une apporche globale et personnalisée de la personne en situation de handicap grace au plan personnalisé de compensation construit par la MDPH. Pour les enfants un plan personnalisé de scolarisation en accord avec la MDPH.
  • Un effort soutenu en vue de la création de places en établissement et amélioration de la prise en charge. Exemple : plan autisme (il ya des recommandations de bonne pratique pour améliorer la prise en charge et lutter contre la maltraitance).
  • Axe 3 : L’accès à l’emploi et la garantie des ressources

Le travail et la rémunération qui en découlent constitue des éléments indispensables de socialisation et participes ainsi pour l’ensemble de la population au renforcement de la cohésion sociale. La reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) permet au travailleur handicapé de bénéficier de mesures destinées à favoriser sa formation et son emploi. Toute RQTH doit être automatiquement accompagné d’une décision d’orientation professionnelle vers le milieu travail, vers une formation en centre de rééducation professionnelle (CRP) ou service d’aide par le travail (ESAT).

  • L’emploi : différents dispositifs (cap emploi, aménagement pour les concours …) sont mis en place pour permettre l’activité professionnelles des personnes handicapé soit en favorisant leur accès à l’emploi en mileiu ordinaire ou en milieu adapté (protégé). Le principe de non discrimination du droit du travail ainsi que l’obligation d’aménagement raisonnable sont introduits par la loi de 2005.

  • L’obligation d’emploi des travailleurs handicapés en faveur de la loi du 10 juillet 1987 pour la faveur de l’emploi du travailleur handicape institue une obligation aux entreprises de plus de 20 salariés pour le secteur privé d’employé des travailleurs handicapés dans la proportion de 6% de leurs effectifs. Si non respect il verse (l’employeur) une cotisation à l’ AGEFIPH (assocation pour la gestion du fond de l’insertion pour les personnes handicapées), elle pourra ainsi financer des actions en faveur de l’insertion professionnelle pour les personnes en situation de handicap. La loi de 2005 a élargi cette mesure aux employeurs public et à renforcer les sanctions notamment le montant des amendes.

  • La formation professionnelle, les travailleurs handicapés sont touchés par un faible niveau de qualifaction qui aggrave leur éloignement à l’emploi.
  • Les entreprises adaptées, 80% de leur effectifs sonr des personnes reconnues comme des travailleurs handicapés. Les travailleurs recruté en CDD ou CDI ont un niveau d’autonomie sup à celui du travvailleur en ESAT. Ces entreprises ont des aides de l’état et de l’agefiph et les travailleurs sont rémunérés au minimum au smic.
  • Les esat : sont des établissement sociaux et médicauc sociaux qui offrent des activités professionnelles et un soutien médico social à des adultes handicapés dont la capacité de travaille est inférieur à un tiers à celle d’un travailleur valide. Le travailleur handicapé n’est pas salarié mais il bénéficie du versmeent d’une rémuneration garantie entre 55% et 110% du smic une partie payé par l’esat et l’autre partie par l’état.
  • Les ressources, diversent presta sociale compensent l’absence ou la diminution des revenus des activités des adultes handicapés lié à la réduction de leurs capacités professionnelles. Le principe d assurance sociale prévoit le versement de presta en espèce pour les personnes qui étaient actives lors de la survenue du handicap. Possibilité de percevoir une rente d’incapicité versé par la branche atmp. pension d'invalidité versée par l assurance maladie aux assurés ayant leurs capacités de gain réduite de 2 tiers à la suite d’un dommage non professionnel. Ce rajoute une allocation supplémentaire d’invalidité à cela s’ajoute l’AAH.

Activité : A partir de vos connaissances et du cours, identifier les besoins des personnes en situation de handicap et proposer des dispositifs/ acteurs qui répondent à ces besoins.

  1. Les besoins économiques/ besoins de ressources financières

  1. Définitions

Les individus ont besoins de ressources financières pour satisfaire leurs besoins et ceux de leurs familles. Selon Maslow il correspond au besoin de sécurité.

Les ressources peuvent issues :

 

  • Du revenu d’activité
  • Des revenus des transfets sociaux (prestations sociales : prestations familiales, pension de retraite, indemnités journalièressont versée en cas de maladie ou de maternité, indemnités chômage)
  • Des revenus du capital qui sont liés à un patrimoine financier
  • Revenus immobiliers

Les revenus du travail sont pour la plupart des individus des ressources principales et si le travail vient à manquer, l’individu entre dans la précarité et rapidement dans la pauvreté. Cette insécurité économique pourra entrainer à terme, si elle s’installe une exclusion sociale  

Rappel de notions 

  • La précarité

C'est l'absence d'une ou plusieurs sécurités (logement, emploi, famille...) permettant aux personnes et familles d’assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales et de jouir de leurs droits fondamentaux. 

Elle conduit à la pauvreté quand elle touche plusieurs domaines de l’existence et qu’elle devient persistance. 

  • La pauvreté

Situation dans laquelle l’insuffisance de ressources matérielles, culturelles et sociales ne permet pas de satisfaire les besoins fondamentaux 

(Ex : Avoir droit à un logement, à se nourrir, à être en bonne santé…).

Elle est la conséquence d’une précarité accumulée dans différents domaines. Elle peut conduire à l’exclusion sociale.

La pauvreté est une notion complexe et multidimensionnelle. Elle ne se mesure pas seulement en termes de revenus, elle se traduit aussi par un accès limité à la santé, à la culture, une alimentation moins bonne ou encore le mal logement. 

La mesure de la pauvreté en France repose sur trois approches :

- la pauvreté monétaire : l'individu ou le ménage est considéré comme pauvre lorsque son niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté (sous le seuil des 60 % du niveau de vie médian en France (fixé à 1 063 € nets pour une personne seule et 2 231 € pour un couple avec deux enfants de moins de 14 ans) / taux de pauvreté monétaire

- la pauvreté en conditions de vie (INSEE) : Il s’agit d’une pauvreté ressentie, elle est complémentaire à l’approche monétaire. Elle mesure la proportion des ménages qui déclarent connaitre des privations matérielles (contraintes budgétaires, retards de paiement, restriction de consommations, difficultés de logement). / taux de pauvreté en conditions de vie.

-la pauvreté administrative : la part des personnes bénéficiaires de minima sociaux : le montant des principaux minimas sociaux reste inférieur au seuil de pauvreté. Ces montants traduisent le niveau de vie minimal que la société est prête à accorder aux populations défavorisées.

  • L'insertion sociale 

C'est l'ensemble des mesures prises par la société pour permettre à une personne de trouver une place dans la société.  Ex. Insertion professionnelle, insertion scolaire.

  • L'intégration sociale

Processus qui permet à une personne de devenir membre d’un groupe social ou de la société par l’adoption de ses valeurs et de ses normes. Elle est indispensable au maintien de la cohésion de ce groupe.

  • L'identité sociale

Ensemble des éléments qui caractérisent l’appartenance ou l’affiliation d’un individu à un groupe.

Pour un individu, elle est constituée aussi bien de sa nationalité (lien de citoyenneté), de sa profession (lien de participation organique), de ses groupes d’appartenance (lien de participation élective), et de ses origines familiales (lien de filiation) ce qui permet de distinguer l'individu des autres membres du groupe social et de situer l'individu dans le groupe.

Assurance : c’est un phénomène social qui met à l’écart un individu ou un groupe d’individu qui présentent des différences ou des manques jugés invalidants.

Lien sociale : c'est un défaut d’insertion ou d’intégration à un groupe social suite à la rupture d’un ou de plusieurs liens sociaux. Elle peut survenir suite à de la discrimination mais aussi suite à l'affaiblissement des « intégrateurs sociaux/agents de socialisation » : la famille, l'école, le travail, l'intégration « communautaire » ... (= délitement du lien social) et l'individualisation de la société.

  • Cohésion sociale :

C’est la capacité d’une société à assurer le bien-être de sa population grâce aux liens qui unissent les individus entre eux en réduisant les disparités et en évitant la marginalisation.

  1. L’exclusion sociale

Processus/succession d’étapes qui amènent un individu à une rupture (volontaire ou non) du lien social.

Remarques :

  • Ne pas assimiler exclusion et pauvreté monétaire, on peut-être pauvre mais non exclu et inversement.
  • On peut-être exclu en raison de certaines caractéristiques de sonidentités sociale, stigmatisante aux yeux de certains groupes et donc subire l’exclusion uniquement dans ces groupes (handicap, ses origines...).  les perosnnes stigmatisées peuvent ressentir un manque d’estime de soi, des sentiments de honte et devenir agressive.

Les facteurs intervenants dans le processus d’exclusion sociale. L’xclusion est le plus souvent lié à une ensemble de fcateurs individuels et de facteurs coolectifs. Il est importnat de reprérer ses différents fcateurs à l’origine de l’exclusion sociale afin de pouvoir aider la personne.

Facteurs individuels (facteurs de précarité) :

  • Economique (chômage)
  • Revenus faibles liés au travail
  • Démographique
  • Sociaux (logement insalubre, manque de formation professionnelle, échec scolaire, isolement relationnel, absence de loisirs, absence de vie sociale, toxicomanie, addiction aux drogues)
  • Familiaux abcence de liens familiaux (divorce, dueil …)
  • Santé (accident à l’origine d’un handicap, maladie et maladie chronique …)

Facteurs collectifs :

  • Crise économique
  • Stigmatisation

Un facteur se manifeste rarement seul souvent ils sont multiples et ils interagissent entre eux

Lien entre l’exclusion sociale et l’insertion sociale.

L’exclusion sociale entraine une rupture du lien social, c’est-à-dire une rupture des relations entre l’individu et la société. L’individu perd son identité sociale et donc son statut social, il n’est donc plus inséré dans la société.

Les conséquences de l’exclusion sociale, elles sont sanitaires et sociales :

  • Sanitaire car l’état de santé des personnes exclues peut se degrader du à un accès aux soins plus difficils.
  • Social l’exclusion fait naitre des inégalités sociales.

  1. Les inégalités sociales face au chômage 

Activité : TD 4 : Les inégalités sociales en matière d’emploi


TD1 : Les besoins chez les personnes âgées en perte d’autonomie

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