Les théories de la communication

Les théories de la communication

1. La théorie de l’information : Shannon-Weaver

• L’émetteur est la personne ou support véhiculant une information (Vendeur sens large)
• C’est l’idée principale que l’on souhaite faire passer après un ensemble de signe
• Le signal est le moyen de véhiculer le message (La parole du vendeur, la presse, la TV)
• Le message reçu est le message interprété par le récepteur (Renault 14)
• Le destinataire est l’ensemble des personnes auxquelles est destiné le message
• Le codage porte sur la forme donné aux signaux envoyés (Choix des mots, des images, des sons et leurs mises en forme)
• Le décodage c’est l’interprétation des signaux Chez Shannon-Weaver ce model considère que le récepteur est passif, ce qui est faux, il faudra donc faire évoluer cette conception.

1.  Le projet cybernétique de Wiener

La cybernétique se présente comme la science des machines ou de l’organisation, une société, une économie, un réseau d’ordinateur, une machine, un cerveau, un écosystème peuvent être considéré comme un système. Un système cybernétique peut être défini comme un ensemble d’élément en interaction, les interactions entre les éléments peuvent consister en échange de matière, d’énergie ou d’information.

Ces échanges constituent une communication à laquelle les éléments réagissent en changeant d’état ou en modifiant leurs actions. La communication, le signal, l’information et la rétroaction sont des notions centrales des cybernétiques et de tout les systèmes qu’ils soient machine, organisme vivant ou autre. Lorsque des éléments sont organisés en un système, les interactions entre les éléments donnent à l’ensemble des propriétés que ne possèdent pas les éléments pris séparément. Les éléments d’un système sont en interactions réciproques, l’action d’un élément sur un autre entraine une réaction (rétroactions ou feedback). Un système cybernétique à pour fonction de s’autoréguler.

1.  La théorie Lazarsfeldienne des effets limités

Lazarsfeld met au point des enquêtes de longues durées centré sur des entretiens réguliers (Follow up interviews) avec des populations numériquement importantes, afin de tester l’hypothèse d’une atomisation de la société et celle de la toute puissance des médias, les résultats de ses diverses enquêtes permettent de réintroduire la dynamique sociale des groupes primaires dans le débat sur les effets des médias et de développer une théorie sur l’influence originale.

Lazarsfeld démontre le premier que le vote n’est pas seulement un choix individuel qui pourrais être aléatoire ou le produit des campagnes électorales orchestrés par les médias, mais qu’il peut être vu comme 3 variables sociales (la classe sociale, l’appartenance géographique, la religion).

Dans personnel influence, Lazarsfeld approfondit la théorie de communication à 2 étages ou en 2 temps, l’objectif est de découvrir les déterminants des choix dans le domaine des biens de consommation, de la mode, du cinéma et des affaires publics de 800 femmes âgées de 16 ans et plus. Qui rencontre qui ? Qui se fait influencer par qui ? Sur quoi ? Qui lit ? Écoute ? Regarde quoi ?

Il s’agit de détecter les personnes influentes et leur positionnement dans les réseaux familiaux ou amicaux. L’hypothèse d’une supériorité des relations interpersonnelles sur les médias dans l’acte des décisions est confirmée.

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