Les récits de voyage
Cours : Les récits de voyage. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Safhia • 15 Décembre 2019 • Cours • 1 149 Mots (5 Pages) • 581 Vues
Comment les récits de voyages nous permettent – ils de voyager ?
Comment traiter une question d’écriture sur la base d’un corpus ? Méthode
Votre plan :
Introduction (5 lignes maximum) elle doit amener le sujet, l’énoncer et annoncer le plan
2 à 3 parties de 10 à 12 lignes chacune. Elles traitent d’un thème. La première peut expliquer le thème, les deux suivantes le discuter (quels aspects positifs, quels aspects négatifs). Les deux dernières parties peuvent aussi traiter différents « comment ? » en ouvrant les manières de s’informer : en image, par des reportages, et donner des exemples très ouverts. Vous devez vous appuyer sur le corpus. Mais à l’examen, il n’est qu’un point de départ pour tester votre culture et votre curiosité, il faut donc mémoriser une série d’exemples.
Conclusion (5 lignes maximum) doit répondre à la question.
Proposition
Le festival de Saint Malo, Etonnants – Voyageurs www.etonnants-voyageurs.com/ connaît un succès grandissant. De plus en plus de personnes voyagent à travers des livres, qu’ils prévoient ou non de voyager eux-mêmes. Comment les récits de voyages nous permettent – ils de voyager ? Dans un premier temps nous verrons que les récits peuvent détourner les voyageurs. Dans un second temps, nous verrons qu’ils peuvent au contraire inciter au voyage. Enfin nous nous interrogerons sur la manière dont nous préparons nos voyages à travers les récits.
Le Japon est une île qui s’est fermée aux voyageurs pendant plusieurs siècles. Elle a donc entretenu les fantasmes positifs comme négatifs sur une société très raffinée, violente, très structurée et repliée sur elle – même. L’engagement des Japonais aux côtés de l’Allemagne nazie durant la seconde guerre mondiale a marqué les mémoires. Après la Seconde Guerre Mondiale, le Japon s’est reconstruit très vite, diffusant l’image d’un pays où règne une discipline stricte et où les habitants sont soumis à un travail effréné. Enfin, peu de personnes parlent le japonais en France. Le récit de voyages de Marguerite Yourcenar, le tour de la prison, paru en 1991 décrit une société qui ne laisse aucune place à l’individu, un monde de « robots » visant dans une « termitière ». Le lecteur se conforte dans ses stéréotypes, dans des images nées de l’histoire. Le livre confirme par le témoignage ce que l’on imaginait déjà. Dans ce cas, le récit de voyages, même s’il décrit ce qu’a ressenti quelqu’un, ne nous donne aucune envie de voyager puisqu’un voyage réel ne fait que confirmer l’idée que nous avons des autres. Margueritte Yourcenar regarde les Japonais de loin, elle observe la structure de la ville et ses foules. N’a-t-elle pas projeté une idée négative de ce pays sur la ville ? N’a-t-elle pas simplement vu ce qui lui permettait de confirmer ce qu’elle avait lu avant de partir ? On est tenté de la penser parce que l’auteur ne regarde aucun individu, ne fait aucune rencontre, décrit les gens avec des catégories, de loin. Aurions-nous voyagé dans des idées reçues ?
A l’inverse, d’autres récits infirment nos représentations. Philippe Forest concède que Tokyo est une mégalopole où l’on peut se sentir étouffé mais il insiste sur les habitants et leur convivialité. En lisant son livre, nous découvrons que les Japonais aiment rire. Nicolas
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