Les règles de la méthode sociologique.
TD : Les règles de la méthode sociologique.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar math1812 • 13 Novembre 2016 • TD • 924 Mots (4 Pages) • 1 506 Vues
Texte2 : Les règles de la méthode sociologique
Chapitre 1 et 2
Durkheim Émile, 1985, Qu'est-ce qu'un fait social ( Chap 1), Règles relatives à l'observation des faits sociaux ( Chap 2 ), Les règles de la méthode sociologique, France, PUF, p. 3 à 46.
La nature de ce texte est un chapitre issu d'un ouvrage de Émile Durkheim qui s'intitule «Les règles de la méthode sociologique ». Émile Durkheim est un auteur du XIX ème siècle. Il est le fondateur de la sociologie Française. Le thème du chapitre 1 se focalise surtout sur la définition d'un fait social, alors que, le chapitre 2 se porte plus sur la manière d'observer ces faits sociaux.
Nous nous demanderons comment peut-on définir et observer les faits sociaux ? De quelle manière peut-on parler d'un fait social ? En quoi consiste un fait social ?
Dans un premier temps, nous verrons la définition exacte d'un fait social en prenant plusieurs exemples. Enfin, nous analyserons la façon de voir/ analyser un fait social.
L'auteur débute son livre sur la définition du fait social et non sur la méthode. Pour que la sociologie ait un objet qui lui soit propre, tous les événements humains ne doivent pas être qualifiés de sociaux. Seules "les manières d’agir, de penser et de sentir, extérieures à l’individu, et qui sont douées d’un pouvoir de coercition en vertu duquel ils s’imposent à lui " peuvent être considérés comme faits sociaux.
Ces faits sont extérieurs à l’individu puisqu’ils "existent en dehors des consciences individuelles" et sont dotés d’une puissance impérative et coercitive. Cette puissance se dévoile à nous lorsque l’on ne se soumet pas au droit ou alors à certains usages et que les sanctions apparaissent (punitions, regards ou encore moqueries...)
De plus, ces faits ne peuvent être confondus avec des phénomènes organiques ou psychiques puisqu’ils sont des représentations ou actions et extérieurs aux consciences individuelles. La sociologie est donc bien une science à part, ce n’est ni de la biologie ni de la psychologie.
Le fait social peut être le fruit d’une organisation définie (systèmes financiers, règles morales) mais également de quelque chose de moins organisé tel que les courants sociaux (manifestations collectives, grands mouvements de pitié ).
Nous venons de voir la définition d'un fait social en prenant quelques exemples. Maintenant, nous allons observé la méthode de ces faits sociaux.
La méthode la plus importante est de "considérer les faits sociaux comme des choses". Ces dernières sont plus proches de nous, c’est pourquoi il est fréquent qu’elles remplacent dans notre esprit les choses auxquelles elles sont rattachées, ce qui va déformer notre perception de la réalité. En croyant détenir la réalité présente avec ces notions, il semble plus intéressant de se préoccuper des faits de l’avenir que de chercher à expliquer les faits du passé.
Il faut d’autant plus être vigilant que la sociologie qui est favorable à ce genre de changement dans les esprits. Selon Durkheim, la plupart de ses prédécesseurs ont étudié non les choses mais l’idée qu’ils s’en sont fait, c’ est-à-dire leurs concepts.
Il estime par exemple que les mots État, souverain, socialisme, communisme sont récurrents dans les travaux des sociologues alors qu’ils n’ont pas été expliqués.
Il met encore plus en cause les sous disciplines de la sociologie telles que la morale et l’économie politique qui ne cherchent pas à expliquer ce qui est mais plutôt ce qu’il doit être. Les phénomènes sociaux doivent être traités de manière objective en tant que tels, de l’extérieur sans avoir recours à une autre méthode (idéologique).
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