Les prix et la monnaie dans les échanges

TD – Introduction à l’Analyse Politique

Etienne de La Boétie, écrit alors qu’il n’est âgé que de 18 ans, cet essai philosophique sur la servitude volontaire.

Il exprime en effet, son incompréhension face à la tyrannie du souverain. Mais surtout, son incompréhension à la servitude de ces sujets.

Il tente en effet d’expliquer, voire de démystifier le tyran. Il décompose morceau par morceau la légitimité du tyran, et tente de prouver sa perfidie et son avarice.

Il décrit 3 types de tyrans « Les uns règnent par l’élection du peuple, les autres par la force des armes, les derniers par succession de race. »1. Il en conclut que selon la manière de détenir le pouvoir, les tyrans ont une certaine légitimité.

Il explique que le tyran fonde sa légitimité, notamment sur l’ignorance de son peuple, mais également en imposant l’obéissance par l’habitude forcée, c’est-à-dire de façonner et d’encrée dans les valeurs de ses sujets, une obéissance devenue légitime avec le temps, que l’on peut relier avec le rite d’institutionnalisation de Bourdieu, en quelque sorte.

Mais il désacralise ainsi le roi, en tentant de faire comprendre aux asservies, que le tyran ne possède rien de plus qu’eux et qu’il puise sa force de ces esclaves. La Boétie leur donne ainsi en quelque sorte, des conseils à la fois sur leur rôle dans cette légitimation du pouvoir, mais aussi la manière de se libérer de cet asservissement volontaire, dont ils ne sont parfois même pas conscients.

Il donne de nombreux exemples historiques de servitude et d’asservissement de tyrans pour appuyer sa thèse.

Et conclut, en pensant être juste de ses mots, que la tyrannie ne peut être compatible avec l’exercice du pouvoir.

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