Les principes fondamentaux de l'humanisme
Cours : Les principes fondamentaux de l'humanisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kimex • 28 Février 2018 • Cours • 1 101 Mots (5 Pages) • 11 600 Vues
Les principes fondamentaux de l’humanisme
- Définition de l’humanisme
À partir du XVe siècle, l’Europe connaît d’importantes transformations artistiques survenues suite à une série d’événements, né alors la Renaissance et c’est dans cette renaissance que s’est développé l’humanisme. Selon la définition du TLFI, l’humanisme est un « mouvement intellectuel se développant en Europe à la Renaissance et qui vise l’épanouissement de l’homme rendu ainsi plus humain par la culture ». Ce mouvement est développé par des nombreux auteurs, les humanistes.
Ce courant se base sur des principes fondamentaux :
- Caractéristiques de l’humanisme
- Une confiance en l’homme
Au Moyen-Âge, la théologie expliquait tout, on se trouvait dans une conception théocentrique ; Dieu était au centre de tout et l’homme n’était que de passage sur terre mais à partir du 16e siècle vient alors la Renaissance. C’est dans un monde plus ouvert et en évolution que le théocentrisme est remplacé par l’anthropocentrisme, l’homme est maintenant au centre de l’univers, il devient « la mesure de toute chose ». L’homme du Moyen-Âge trouvait dans la religion l’explication du Monde mais l’homme de la Renaissance a une plus grande confiance en lui-même, il croit qu’il peut expliquer le monde par lui-même, par sa seule raison donc il a confiance en son intelligence et croît qu’avec cette intelligence il peut développer les sciences et parvenir au bonheur.
- Esprit critique
En réaction contre la scolastique, enseignement du Moyen-Âge basé sur l’argument d’autorité se développe l’esprit critique, le scepticisme (Le doute). C’est maintenant la raison et non plus la foi qui explique le monde ; l’esprit moderne est un esprit rationnel puisqu’il croie fermement à la raison humaine. L’homme de la Renaissance est arrivé à se libérer de tout dogmatisme, de toute autorité et à croire à la valeur de la raison individuelle. Il faut penser par soi-même et n’accepter que ce qui est conforme à son jugement.
- Ardente soif de savoir
Au 16e siècle suite à la découverte du Nouveau Monde, à la redécouverte de l’antiquité gréco-romaine, les humanistes comprennent que le Moyen-Âge était une période d’ignorance et d’obscurité alors ils ressentent le besoin de s’instruire. Ces découvertes élargissent la pensée, l’imagination et les connaissances. Cela va donner aux humanistes le goût pour la culture et la sagesse antique et le rêve d’une connaissance universelle qui leur permettront de sortir de l’ignorance du Moyen-Âge et de leur faire devenir des hommes complets et parfait des points de vue intellectuel, moral et religieux. Pour eux, l’homme doit être un esprit encyclopédique. Cet appétit de tout connaitre, Rabelais l’évoque dans le type d’éducation qu’il veut donner à son fils Pantagruel (Voir annexe…..) : C’est l’idéal d’une tête bien pleine à laquelle s’opposera Montaigne qui lui préfère une tête bien faite.
- Ardente soif de vivre
En réaction contre l’ascétisme du Moyen-Âge, imposé à l’homme comme une manière de se purifier de ses péchés et d’atteindre ainsi la vraie vie après la mort, l’humanisme considère que l’homme est corps et esprit et que ces deux composantes sont inséparables. Il refuse de morceler l’humain, d’y faire un choix c’est-à-dire de privilégier l’un que l’autre. Tout connaître, tout goûter, jouir pleinement de la vie spirituelle et des plaisirs de la vie terrestre (luxe, confort, plaisir, etc…), voilà l’un des objectifs de l’humanisme. C’est à la devise de l’abbaye de Thélème : « Fais ce que voudras ». L’humanisme comme la culture antique n’as pas le sens du surnaturel pour le bonheur, il s’intéresse à l’homme dans son intégrité (corps et esprit).
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