Les martyrs selon Nietzsche

Ilyesse                                         Philosophie

Hanetite

Ce texte de Nietzsche traite de l'importance que l'on porte aux martyrs, ces derniers sont des personnes étant prêtes à souffrir mais surtout à mourir pour exposer leur croyance. Pour les martyrs, le fait de prouver leur foi est un symbole de vérité , il dénonce donc indirectement la religion. L'auteur exprime sa thèse ici : les martyrs n'ont aucun rapport avec la vérité. Puisque l'auteur soutient la fait qu'aucun lien n'existe entre la vérité et les martyrs il nous faut comprendre la cause pour laquelle il n'en n'existe aucun. Puis, pour continuer dans la thèse de Nietzsche nous devons nous pencher sur la cause pour laquelle l'auteur assimile les martyrs au malheur.

Le texte commençant par « Que des martyrs prouvent quelque chose quant à la vérité d'une cause » nous expose la thèse de l'auteur qui est qu'aucun lien ne lie les martyrs à la vérité. Pour Nietzsche le fait d'être martyrs ne révèle pas la vérité à travers leurs actes. Ils assument leurs croyance, et expriment à tout le monde leur foi par l'acceptation de la souffrance et de la mort mais leu actes ne révèlent que cela est en aucun cas la vérité. La religion n'a alors aucun rapport avec la vérité. Puis l'auteur continue en écrivant : «cela est si peu vrai »(l,2).L'auteur entend par ici que cela est complètement faux, qu'il n'y a aucun soupçon de vérité. Ensuite Nietzsche intervient à travers le « je », cela prouve sa volonté de nous démontrer que sa thèse est véridique. Il insiste aussi sur le fait « qu'aucun martyr n'eut jamais le moindre rapport à la vérité »(l,3).Aucun c'est à dire personne , sans exception donc nul martyr n'a de lien avec la vérité d'ailleurs il n'en a jamais eut, que ce fut dans le passé ou actuellement. L'auteur ajoute que « jamais le moindre rapport »(l,3) c'est à dire qu'il n'y a plus aucun lien entre le martyr et la vérité selon Nietzsche. Nous savons que la façon des martyrs d'atteindre la vérité est de passer par la souffrance et la mort seulement, l'auteur trouve que cette façon est tellement indélicate qu'il considère que les martyrs jettent cette façon d'afficher leur certitude, qui n'est pour Nietzsche que propre à eux même, « à la face de l'univers »(l,4). Tellement cette action est brutale, l'auteur pense que cette façon ne fait qu'exposer un « bas degré d'honnêteté intellectuelle »(l,4 et 5), qui n'est autre qu'une exhibition de leurs croyances. Le texte se poursuit par « fermeture d'esprit devant la question de la vérité »(l,5), l'auteur entend par là que les martyrs pensent que la vérité réside dans la religion et sont fixés sur cette idées, or il ne s'interrogent alors sur aucune autre possibilité, ils sont bornés sur leurs préjugés. D'ailleurs ils sont tellement fermer sur leurs idées, qu'ils n'écouteraient pas celles des autres et par conséquent ils ne s'ouvriraient pas à une autre vision d'obtention de la vérité. Or, « la vérité n'est pas une chose que l'on possède et l'autre non »(l,6 et 7), c'est à dire que personne ne détient la vérité donc ils ne la possèdent pas.  En effet, la vérité peux être détenue par une personne usant de sa réflexion , de son intelligence , or les martyrs agissent quand il faut penser.

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