Memorial Des Martyr De La Deportation

Je vais vous présenter le Mémorial des Martyrs de la Déportation, qui a été fait par George-Henri Pingusson. C’est un architecte, urbaniste, enseignant et ingénieur français, né à Clermont-Ferrand le 26 juillet 1894 et mort à Paris le22 octobre 1978. Ce mémorial a été construit de 1960 et 1962. Ce monument est dédié à l’ensemble des déportés de France entre 1941 et 1944.

Cette œuvre a été commandée à l’initiative du réseau du souvenir qui en a fait don à l’Etat le 29 février 1964. Elle est Situé dans le 4e arrondissement de Paris, à la pointe Est de l’île de la Cité en contrebas du square de l'Île-de-France. Elle a été inaugurée par le général De Gaulle, lorsqu’il était président de la république, le 12 avril 1962.

Cette œuvre illustre bien l’emprisonnement, l’oppression et l’impossibilité d’évasion dans ces camps d’extermination. C’est ce que nous allons aborder maintenant. Je vais commencer par une description générale de l’œuvre, puis je commenterai sa signification en m’appuyant sur des exemples précis.

Cette œuvre est constituée de béton recouvert d'un enduit martelé où sont intégrés des graviers provenant de diverses régions de France, l'ensemble donnant l'impression d'une pierre naturelle brute. On peut distinguer, dans le mémorial, plusieurs salles. Il y a un couloir, sur lequel les noms des personnes déportés sont sculptés.

A un emplacement il y a écrit tous les principaux camps.

Dans une salle intérieure il y a une photo du camp d’Auschwitz.

Ce qui ressort de cette œuvre, c’est une impression d’oppression, avec une multitude de nom gravé. La provenance des graviers symbolise la généralisation à toute la France de la démarche de la déportation. L’auteur a voulu indiquer par là le caractère universel d’un génocide.

Le monument ressemble à un bunker, comme si les déportés étaient encore emprisonnés et exclus du monde.

Par ces caractéristiques, George-Henri Pingusson montre à la fois l’exclusion des déportés et la trace qu’ils ont laissée dans notre monde, en citant, un à un, chaque déporté de France.

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