- « Roman » = un « genre de travers » (H. Scepi)
- Traverse les frontières du genre, les formes, les registres
- « ce poème s’appelle roman : c’est qu’il est roma,, au sens ancien du mot, au sens des romans médiévaux ; et surtout parce que, malgré le caractère autobiographique, ce poème est plus que récit — journal ou mémoires — de la vie de l’auteur »
| - Littérature toujours en mouvement => inachèvement
- roman est tjs à réinventer, comme le sujet, inépuisable renouvellement
- Linéarisation : ‘(56)’ : « Avance je te dis / Allez va-z-y la mécanique allez va-z-y la mélodie »
- Pulsion centrifuge : «
- Tension, constitutive de l’oeuvre, entre clôture structurelle du poème et ouverture propre au roman
| - « Poésie de l’évènement », J. Starobinsky
- Politique est indissociable de ses effets sur l’homme : « la politique ce n’est pas que son exercice en plein vent, elle prend l’homme, l’individu, des résonances imprévues » (La fin du monde réel)
- ‘La nuit de Moscou’ : « vint mil neuf cent cinquante-six comme un poignard sur mes paupières / tout ce que je vois est ma croix tout ce que j’aime est en danger »
- Ce n’est pas une idéologie préfabriquée, mais elle a une résonance sur l’homme, il y a intériorisation de l’évènement
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- « Autobiographie lyrique » (titre initial)
- Aragon joue du pacte autobiographie, explore la vie d’un sujet ancré dans l’histoire
- ‘La beauté du diable’ : « J’entends / dans votre rire et votre pas l’échos d’antan »
- Remémoration => confession lyrique, récit autobiographique et poésie du moi
| - Aphasie, difficulté à avouer => condition de l’émergence de la poésie
- ‘(56)’ : « Le drame des Guatemala comme ta propre tragédie »
- Pensée captive => « une voix parle de ce que c’est qu’une voix qui s’étrangle, et le donne à entendre » (J. Mouillaud-Fraisse)
| - Une « participation douloureuse à l’histoire » (J. Starobinski)
- Sa parole qui donne une valeur universelle à la circonstance, poète endosse le rôle de témoin des events auxquels il est directement confronté
- ‘Prose du bonheur et d’Elsa’ : « je resterai fidèle à mon seigneur »
- Morale chevaleresque, qui constitue forme d’éthique chevaleresque du politique, qui déborde le contexte de 56 => il s’inscrit dans une communauté, relie poésie et espoir
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- Inachèvement, mouvement vers l’avant
- Élan vers l’avant => hybridité du roman-poème aragonien
- ‘Le téméraire’ : « je tresserai l’enfer avec le vers du Dante / je tresserai la soie ancienne des tercets / Et reprenant son pas et sa marche ascendante »
- Rime tierce de Dante, homophonie laissée en suspens à chaque tercet, on appelle à une suite, un tissage jamais terminé
| - Difficulté à saisir le temps
- Récit rétrospectif qui procède d’un écart entre le je narré et le je écrivant => insouciance passée VS lucidité du vieil homme
- ‘La beauté du diable’ : « Que le temps devant vous jeunes gens est immense et qu’il est court »
- Antithèse qui fait ressortir la difficulté à saisir le temps => « j’appelle poésie cet envers du temps » (ett)
- Aragon superpose temps du récit et temps lyrique dans son ‘roman-poème’ (O. Barbarant)
| - Relier poésie à forme de progrès et espoir
- Poésie de l’event = « parole qui redresse le malheur dans la lumière glorieuse que rien ne peut souiller » (J. S.)
- ‘La nuit de Moscou’ : « auriez-vous crevé les yeux de tous les astres / Je porte le soleil en mon obscurité »
- Transcendance, espoir, forme de resurrection du poète ; un chant hésitant pas sur de lui (se distingue du mage romantique de victor Hugo)
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- Fictionnalisation du « je » dans le titre même du poème « Le Téméraire » => il « tresse » les 1ers fils du roman qui noue fiction et vérité
- ‘Le Téméraire’ : « ce sont des souvenirs que personne n’imite »
- Souvenirs pas restitués de facon linéaire, mais cristallisés en diamants aux multiples facettes dont le miroitement empêche distinction fiction et réel
- 'Le Mentir Vrai’ : « au bout du compte, le tricheur a gardé en dessous l’as de coeur, et celui qu’on appelle un romancier, constamment, fait sauter la coupe »
| - Pas d’embellissement du réel
- Veut une écriture qui affronte avec courage histoire individuelle et collective
- ‘La beauté du diable’ : « car il ne suffit pas de soigner ses images »
- Il est contre l’idée d’une poésie ornementale, plonge dans « une sorcellerie un gâchis un carnage » (guerre = expérience fondatrice du sujet)
| - Lien étroit entre circonstance politique et intime : histoire subjectivée par le poète
- Un « dedans-dehors » (G. Mouillard-Fraisse) : un sujet se définit essentiellement par son inscription dans l’histoire
- ‘(56)’ : « Et le pis est qu’à tous les pas je heurte contre ceux que j’aime »
- Le « ce » est neutre, large : le parti, Elsa ? => intime et collectif sont liés, les event ne sont pas consignés par regard extérieur
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- Brouillage fiction et réalité
- Ph. Forest : pour lui, épisode du nom lu sur la tombe est fiction
- ‘La guerre et ce qui s’ensuivit : « Etait-ce vrai / Si c’était moi Si j’étais mort Si c’était l’enfer Tout serait / Mensonge illusion moi-même et toute mon histoire après / Tout ce qui fut l’histoire un jeu du sommeil »
- Multiplicité des visages, démultiplication
| - Individu biographique et création fictive => D. Combe : « référence dédoublée »
- ‘Le téméraire’ : « Je suis ce téméraire au soir de la bataille / Qui respire peut-être encore sur le pré »
- Image baroque du téméraire agonisant encore sur le pré, empruntée aux livres de son enfance => fragmentation de l’identité
- Transformation donne au « je » une valeur universelle, l’inclut dans un ‘nous’ collectif
| - Poésie de l’évènement = « intimation » (J. M. Gleize)
- Poésie de l’event ≠ poésie de circonstances (effacement poète devant fait historique) ≠ prophétisme (poète pas surplombant) ; mais découle d’une ‘intimation’, intériorisation de l’event politique
- ‘(56)’ : « Le drame des Guatemala comme ta propre tragédie »
- Plus de distanciation entre le dedans et le dehors, entre sentiment et engagement
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- Roman = rencontre du moi et du monde réel
- ‘Le monde réel’ : roman = « machine inventée par l’homme pour l’appréhension du réel dans sa complexité » => engagement dans le monde
- « Et je n’ai jamais été qu’un passant / Embourbé dans l’époque »
- Idéologie fixe, s’oppose à la divagation des surréaliste, parle d’une ‘route qu'il faut prendre’ ; n’évoque pas le communisme pcq il ne s’agit pas de prôner idéologie fixe, lais engagement au monde
| - Sujet sort de la guerre comme d’un mort parmi les vivants
- ‘La guerre (…)’ : « il n’y a jamais eu rien de cela ni des ans qui suivirent »
- Doutes sur ce qui suit, ce qui a précédé
- Choix du terme « roman » pour caractériser l’oeuvre nait du désir de trouver une forme qui corresponde à la « confusion des genres » (D. Bougnoux), ds laquelle il est depuis guerre
| - Histoire perso liée à la guerre
- Sujet qui devient un fantôme
- ‘La guerre …’ : « et toute mon histoire après / Tout ce qui fut l’histoire un jeu du sommeil »
- « toute mon histoire » qui fait échos à « tout ce qui fut l’histoire » => psg qui erre comme un fantôme
- « je vous dis que nous sommes morts dans nos vêtements de soldats » => désastres de la guerre, « Versailles" n'est qu’une paix qui porte les germes de la guerre suivante ==> sort de l’expérience de la guerre comme un mort parmi les vivants[a]
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- Caractère fragmentaire du roman
- Mise à mort de ‘La Défense de l’Infini’, au coeur de l’oeuvre, mise en abime du geste de composition
- 2e partie de l’oeuvre appelle à resurrection du poète : ‘Après l’amour’ : « l’une s’en va l’autre s’envole / 4 murs un roman défunt / J’ai perdu son nom ma parole / Que m’en demeure le parfum »
- Projette notre regard sur la 3e partie => roman « interminé », fragmentaire, des segments
| - Récit autobiographique par bribes
- Noms de protagonistes pas donnés, identités flottantes => « voilé-montré » (D. Bougnoux) : pas d’éclaircissements autobiographiques
- ‘Le Mot « Amour »’ : « Je marche dans les brouillards jaune de Février / Seul avec un amour qui commence »
- Silences qui comptent autant que ce qui est expliqué
| - Reflexion vaste qui embrasse tout un siècle
- Mises sous silence => désenchantement de la génération, on nie l’event
- ‘La guerre (…)’ : « Il n’y a jamais eu ni la paix ni le mouvement Dada » (un rejet)
- P. Daix : « des fermetures, des mises sous silence » qui caractérise la génération romantique
- « ce mal mystérieux est bien celui de notre siècles, le siècle des guerres et des révolutions » (art de 42)
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- Coexistence tragique et burlesque
- Poète « charlatan », qui joue au « poker menteur » (préface mentir-vrai) avec son lecteur
- ‘Poésies pour oublier’ : « bonneteur charlatan monte-en-l'air aigrefin / Vendre la peau de l’Ours »
- Ours = URSS, se moque, joue du lecteur ; Etiemble : « à qui sait lire il disait tout »
| - Indicible, difficulté de dire
- Impossibilité de dire qui se retrouve dans la typographie même : « Aragon semble trouer son texte, comme pour figurer l’indicible » (Piegay Gros)
- ‘Les pages lacérées’ : « on dit ce que l’on veut envers l’amour la mort / mais pas la honte » puis lignes de pointillés
- Honte ressentie devant guerre d’Espagne => figuration du non dit, de ce qu’on arrive pas à dire
- Pointillés = violence de l’histoire et ses répercussions sur le sujet
| - Incapacité du sujet à agir sur l’histoire
- Immobilisme
- ‘Les mots m’ont pris par la main’ : « Je demeurai longtemps derrière un Vittel menthe » (// Bérénice)
- Préposition ‘derrière’ représente le poète comme celui qui se cache, incapable de se projeter : pas le monde réel, café
- Le « devoir-faire » (H. Meschonnic) du poète réside au contraire dans une pleine participation au monde
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- Prose = « poétique de l’excès » (O. Barbarant) + variété du roman
- Texte de présentation : « je voudrais … vous donner comme un parfum de cette diversité que le roman m’impose »
- Prose qui se rapproche du vers, segment octosyllabique : « par le torrent par le langage sans autre frein que la souffrance le souffle le coeur défaillant »
| - Puissance de représentation du poème
- Capacité à faire entendre autant qu’à faire voir
- P. Elluard, ‘Donner à voir’ : « Quelle est, à ma taille sans cesse en mouvement, sans cesse différente, la taille du monde ? » ; « c’est un homme qui parle pour l’homme »
- « Mes paroles peintes » ≠ désir d’évasion, englobent tous les aspects du monde et du sujet et acquiert dimension universelle
- Ancrage dans le concret du onde, désir de parler pour tous
| - Existence liée à un collectif
- Existence arrimée à celle d’autrui => vie tumultueuse avec Nancy Cunard va de pair avec chaos international
- ‘Le Vaste Monde’ : « il se fait soudain dans Grenade / Un grand silence de tambours »
- ‘Les mots qui ne sont pas d’amour’ : « chaque douleur humaine sens / La pour toi comme une honte » => honte csttt point commun des hommes
- Existence liée à un collectif, sentiment d’appartenance à une humanité souffrante (// V. Hugo) => le plus intime inséparable de l’histoire
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- Roman aragonien = romance
- Récit lyrique, quête d’identité découverte dans et par l’écriture poétique
- N. Piegay-Gros : « si le je lyrique (…) est autobiographique, (…) c’est pcq il tente de ressaisir globalement l’ID d’un sujet, sa vie, son histoire »
- « Sur le Pont Neuf j’ai rencontré / Cette pitoyable apparence / Ce mendiant accaparé / Du seul souci de sa souffrance »
- Je lyrique qui rencontre les doubles de soi même échelonnés dans le temps (de la voix entendue nait une voix propre)
- Ecriture politique parce quelle s’extrait du « service des urgences » pour penser une ID
| - « Trouver une langue », Rimbaud
- Il ne s’agit pas de confectionner des objets poétiques impeccables, mais d’inventer sa propre langue pour dire les cassures de l’histoire
- ‘(56)’ : « Ton vers tu l’as ramassé jadis comme un animal blessé / Laisse les saccager les roses »
- Ramassé pendant la guerre, lié au souvenir => « débâcle du ‘Bel canto’ »
- Revendication, dénonciation du vers => saccage du chant traditionnel, on trouve une « forme-sens » (H. Meschonnic)
| - Poème-monument : un témoignage
- Participation douloureuse à l’histoire, poème qui est un tombeau littéraire
- ‘Strophes pour se souvenir’ : « vous aviez vos portraits sur les murs de nos villes / Noirs de barbe et de nuit hirsutes menaçants »
- Écrivain relié à une humanité souffrante
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- Prose ouvre sur roman possible
- Récit dans un récit, inclusion d’un épisode qui peut sembler issu d’un roman d’aventures ou d’un roman policier => ouvre des echappées du récit
- ‘Italia mea’ (épisode de garde à vue à Crémone) : « Chante la beauté de Venise afin d’y taire tes malheurs »
- La mort finit par rôder autour de l’amour avec Nancy Cunard qui s’achève => prose permet plongée dans le fascisme, grande variété de registres
| - Remise en question mesure régulière
- Poète qui renonce à ce qu’il sait si bien faire pour qu’une poésie s’accomplisse
- ‘Le Téméraire’ : « Les beaux habits du soir un à un que l’on quitte »
- Tension entre romance et brisure, pour mieux figurer la scène de l’histoire
| - Pas de conclusion manichéenne
- Pas de conclusion sur une certaine idéologie, incertaine ; roman inachevé ne prétend pas « conclure »
- ‘Nuit de Moscou’ => figure le déchirement du poète face aux désillusions du communisme
- « tant pis pour les rêveurs tant pis pour l’utopie »
- Roman inachevé explore cette fragilité, cette brisure
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| - Voix aragonienne donne à entendre expérience de l’écart et de l’insatisfaction
- Parole poétique ≠ parole transcendante, sacrement, issue du poète-méssie
- ‘Les mots qui ne sont pas d’amour’ : « Le chant ne remue pas les pierres / Il est la voix de la matière / Il n’y a que de faux Orphées »
- Prise dans le « mirage Orphique » (O. Barbarant), la poésie risque de s’enivrer elle-même, de nier le réel => poésie ≠ chant
| - Prose comme figuration même de l’event
- Event qui surgit et brise toute mesure ; bel canto poussé à ses limites, déchiré
- « l’orage de la prose sillonnée de grêle et d’éclairs s’abat toute mesure perdue sur le poème lâchée comme un chien débridé »
- poésie ≠ belle forme, ornement => la prose figure la guerre, event interiorisé par le poète le rend univ
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| - Omniprésence des images du masque, du carnaval, de la comédie => écrasement du poète sous les fausses représentations, facticité du sentiment
- ‘Classe 17’ : « Arrache le masque de tes phrases / Et sous les velours des idées / Montre ta face défardée »
- Souvenir des gaz asphyxiants engendre le désir d’une parole refusant le carnaval de la guerre comme du langage
- Interrogation sur le trompe-l’oeil ; peinture poétique qui révèle le vrai au lieu de la farder
| - ‘Le mot amour’ : « est-ce que tout sera toujours un spectacle / Et seulement un spectacle »
- Jugement, exaspération devant esthétisation du réel qui endort les consciences
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| - Enquête sur l’identité du sujet
- Amenuisé sous l’effet de la passion
- ‘L’amour qui n’est pas un mot’ : « comme une lettre déchirée, éparpillée au vent des rues »
- Comparaison à valeur heuristique, poète déchiré qui se cherche
| - Pas de thèse figée, univoque
- Tableau urbain de Moscou qui mêle tous les symboles => rend la représentation ++ ambigue
- « elle tient dans ses bras qu’en tout sens elle allonge / L’avenir de son amant l’avenir dans ses songes / L’avenir son enfant lui rit et s’illumine »
- Moscou = mère=catin=espérance=monstre
- Contradiction d’une entreprise ou la politique est évaluée à l’aune de la morale, pas de thèse univoque
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| - Question de l’irreprésentable
- Récit du communisme impossible à terminer
- ‘Les mots qui ne sont pas d’amour’ : « il y manque tout ce que parler effarouche », ce qu’il donne à entendre est une simple « musique réduite au chant d’une seule voix »
- Hantise du figement du poème, qui ne parvient pas à se dire
| - Matière politique et amoureuse se nourrissent réciproquement
- Après la dispersion de soi, c’est chez Elsa que le poète retrouve refuge et identité
- ‘L’amour qui n’est pas un mot’ : « Je suis né vraiment de ta lèvre / Ma vie est à partir de toi »
- ‘A partir de’ : signification temporelle (depuis que tu es entrée dans ma vie) mais aussi spatiale (moi n’existe pas sans tu)
- Réalise en elle l’ultime renaissance du sujet lyrique, une « sorte d’accouchement »
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| - Distance réel / écriture qui s’annule
- On retrouve par les mots la matière du réel, le chant est « voix de la matière »
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| - Confrontation à la « Réalité rugueuse » (Rimbaud)
- Puissance de représentation capable de faire entrevoir la brutalité du réel
- ‘Prose du bonheur …’ : « dechirez ma chair partagez mon corps / Fouillez fouillez bien le fond des blessures / Disséquez les nerfs et craquez les os / Comme des noix tendres »
- Image d’un corps déchiré, disséqué, effort du poète pour rejoindre sa vérité => images qui révèlent la vérité du sujet (32 comparaisons dans ‘l’amour qui n’est pas un mot’)
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| - Confrontation avec l’excès
- prolifération, bouillonnement et agitation de la ville
- O. Barbarant : « écrire, décrire, c’est se jeter dans une frénésie toujours croissante, en recherche d’un explosion »
- Les Halles : « Les mots m’ont pris par la main (…) / Et qu’est ce qu’il y a dans toutes ces voitures qui passent / Il faut les jurons des charretiers pour arriver aux Halles »
- Contraire de la mimésis classique (avec l’ « art de l’éloignement »), ville = agitation, prolifération
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| - Vers = lieu de la démesure
- Poétique de l’excès, trouver de nouvelles cadences de l’histoire
- ‘Une respiration profonde’ : « Il me plaît que mon vers se mette à la taille des chaises longues »
- Cherche à représenter l’ampleur et la complexité de la vie => poésie épouse dans ses fluctuations et interroge les rapports de l’Homme et du temps
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