Le don d'organes : la question des besoins et de la pénurie
Commentaire de texte : Le don d'organes : la question des besoins et de la pénurie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Samm. • 19 Juin 2017 • Commentaire de texte • 916 Mots (4 Pages) • 824 Vues
LE DON D’ORGANES : LA QUESTION DES BESOINS ET DE LA PENURIE
On va aborder la vie et la mort, le lien qui peut les unir.
La transplantation d’organes est un principe à la fois simple et compliqué : c’est une médecine substitutive, qui consiste en un remplacement d’un organe vital détruit irrémédiablement par une maladie chronique ou un accident par un organe vital (nécessairement aujourd’hui) provenant d’un autre être humain en s’opposant au système immunitaire physiologique (intrusion d’un corps étranger d’où le traitement immunosuppresseur à vie).
Les sources d’organes sont de 2 types soit chez les personnes vivantes (pas tous les organes, dangereuse, moins pratiquée de nos jours) soit chez les personnes décédées (principale source car permet de prélever tous les organes et les tissus dont les tissus composites de la fac qui permettent des greffes de visage (nom impropre car le visage sur lequel on a prélevé les tissus sera très différent du visage de celui qui reçoit la greffe).
Transplantation à partir d’animaux : xéno-transplantation.
L’histoire du don d’organe naît au XXème siècle. Elle commence avec la première greffe de rein prélevé sur une personne vivante en 1953 à l’Hôpital NECKER. Le receveur était un jeune charpentier, Marius Renard, qui a fait une hémorragie interne à la suite d’une chute d’échelle, cette hémorragie a été opérer et durant l’opération le chirurgien s’est rendu compte que la cause était la fracture d’un rein donc le médecin l’a enlevé car à l’époque on savait qu’on pouvait vivre qu’avec un seul rein. Or Marius R. était né avec un seul rein mais on ne le savait pas car les échographie n’étaient pas au point. Les seules possibilités à l’époque de survivre avec une insuffisance rénale c’était la dialyse dans une machine complètement artisanale = grand cylindre en acier entouré d’un fin boudin de cellophane dans lequel le sang devait circuler, le boudin était plongé dans un liquide physiologique pour permettre de nettoyer les déchets accumulés. Ce qui faisait circuler le sang s’était la pression artérielle du malade. Souvent le sang coagulait dans le boudin voire le boudin explosait et s’était terrible parce que perte énorme de sang. Traitement pas possible dans le temps.
Dans ce contexte-là, les médecins de Necker, au terme d’une discussion avec la mère de MR, ont décidé de céder au désir pressant de cette mère et lui ont enlevé un rein pour le mettre à MR alors qu’il n’y avait pas du tout les prérequis scientifiques pour cet acte chirurgicale bien qu’il y ait eu des tentatives sur les animaux et des tentatives échouées sur des condamnés à mort (mauvaise conservation des organes).
Malheureusement, devant le manque de maîtrise de cette découverte chirurgicale, le rein a été rejeté par l’organisme de MR, baisse d’urine, augmentation de l’urée décès de MR.
C’est parce que le traitement –la dialyse- n’était pas suffisant que beaucoup se sont intéressés à la transplantation.
Dans les années 50 ceux sont développer les premières expérimentations chez l’Homme ainsi que la découverte de nombreux progrès scientifiques tels que les traitements
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