La formation des salaires.

Chapitre 12  LA FORMATION DES SALAIRES

1)

        Lorsqu'on compare le niveau de qualification, le montant du revenu et le taux de chômage on peut remarquer que les personnes ayant un diplôme supérieur à celui du Baccalauréat ne sont que pour 5% sans emploi. De plus ces personnes hautement diplômés occupent des postes à responsabilités et touchent un salaire beaucoup plus élevé que le reste des travailleurs. Il en va de même pour les personnes sortant d'une école de commerce. Quant aux personnes sans diplôme ou avec des diplômes sans très grande valeur, elles touchent un salaire moins élevé et se retrouvent beaucoup plus souvent au chômage. Ce que l'on peut en dire que c'est le niveau d'étude à un impact direct sur la qualification en entreprise par la suite et aussi sur le revenu que l'on reçoit. Donc une personne diplômée touchera plus qu'une personne qui l'est moins et aura plus de chances de trouver un travail donc ne finira pas au chômage.

2)

        Dans un premier temps il faut savoir qu'un salarié ne peut pas être payé plus que ce qu'il rapporte à son entreprise. Il existe donc un lien entre le niveau du salaire à donner et celui de son efficacité au sein de l'entreprise, ceci est mesuré par sa productivité. C'est à dire que plus le salarié est productif et rapporte à l'unité commerciale, plus il aura un salaire élevé. On peut notamment l'observer grâce au document de l'annexe 2 qui nous montre une certaine corrélation entre la productivité d'un salarié et le salaire touché.

3)

        Si un salarié dispose de compétences rares, il dispose donc de compétences que peu de personnes ont et qui peuvent être parfois méconnus du monde mais très recherchés. Ils sont dans ce cas, de par leur nature, des sources d'un entrepreneuriat de qualité. Le salarié peut grâce à ses compétences, prétendre à un salaire plus élevé. Un savoir-faire rare a un impact direct sur le niveau de rémunération.

4)

        A court terme le progrès technique peut entraîne des suppressions d'emploi et/ou des fortes réductions de rémunérations donc des salaires de plus en plus bas et une perte de pouvoir d'achat conséquente. Cependant si l'on parle à long c'est terme, c'est le contraire. En effet, à long terme, le progrès technique profitera dans un premier temps aux apporteurs de capitaux qui verront leur profit augmenter qui se traduira par plus d'investissement, ensuite aux salariés par une certaine augmentation de salaires augmentant par la même occasion leur pouvoir d'achat et leur consommation, les consommateurs français profiteront aussi de ces progrès techniques à travers des baisses de prix du fait d'un marché plus concurrentiel et enfin à l’État qui verra ses profits, ses revenus et ses taxes augmenter qui permettra par la suite de participer à la vie publique par de plus grosses dépenses.

5)

La concurrence internationale peut avoir un effet négatif sur l'industrie française donc les salaires des employés français. En effet , l'ouverture de l'industrie française à l’internationale peut être positive pour l'économie en elle même mais pas pour tous les agents économiques. Cela peut par exemple se traduire par une pression à la baisse des rémunérations de la main d’œuvre peu qualifiée des pays tels que la France ce qui peut donc entraîné une hausse du chômage ; les entreprises se délocalisent vers des pays où l'on propose des main d’œuvre moins chère.

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