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La Formation Des Salaires

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Par   •  8 Décembre 2014  •  894 Mots (4 Pages)  •  765 Vues

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La formation des salaires

Les inégalités salariales sont significatives en France, comme dans la plupart des pays à économie de marché.

Ces inégalités concernent tout particulièrement les hauts et très hauts salaires, comme le montre le tableaux suivant (Powerpoint)

Ces inégalités peuvent s’expliquer de différentes manières, en recourant à des justifications économiques ou non économiques.

Nous verrons tout d’abord dans un premier temps les mécanismes microéconomiques influant la hiérarchie des salaires, dans un second temps les mécanismes macroéconomiques influant sur cette même hiérarchie et enfin dans un troisième temps l’’intervention des institutions et des pouvoirs publics dans la formation des salaires.

I. Les mécanismes microéconomiques influant la formation des salaires

Si l’on raisonne dans un cadre microéconomique, ce sont les caractéristiques personnelles du salarié qui entrent en compte : notamment le fait qu’il dispose de compétences rares (parmi les autres salariés, donc recherchées), et son efficacité.

– Les compétences rares chez un salarié sont susceptibles d’influer sur son salaire, à travers le mécanisme de l’offre et de la demande. Lorsque, sur le marché du travail, la demande est supérieure à l’offre pour certaines qualifications, les salaires proposés augmentent car les recruteurs sont en concurrence pour attirer les salariés. Le mouvement inverse est théoriquement possible (baisse des salaires en cas d’excès d’offre de travail par rapport à la demande), mais les baisses de salaires sont très strictement encadrées par le droit du travail, et les entreprises n’y recourent généralement pas.

– Le niveau de qualification est en France un facteur important d’inégalité salariale : les salariés les plus qualifiés sont en principe mieux rémunérés, car ils sont supposés capables de créer de la valeur ajoutée pour leur entreprise.

– La productivité des salariés (que l’on peut assimiler à leur efficacité) apparaît dans la théorie néoclassique standard du marché du travail comme le déterminant de leur rémunération : l’entreprise a en effet intérêt à rémunérer les salariés en fonction de leur productivité. Plus précisément, l’entreprise a intérêt à embaucher tant que la productivité marginale du travail (qui peut s’évaluer comme la productivité du dernier salarié embauché) reste supérieure aux salaires versés. A partir du moment où les salariés supplémentaires embauchés « coûtent » en salaires à l’entreprise plus qu’ils ne lui « rapportent » en valeur ajoutée créée, elle n’a plus intérêt à recruter : le niveau idéal des salaires doit donc en théorie être égal à la productivité marginale du travail.

II. Les mécanismes macroéconomiques influant la formation des salaires

Deux mécanismes macroéconomiques sont souvent invoqués pour expliquer les inégalités salariales en France :

– Le premier mécanisme repose sur l’analyse du progrès technique.

En

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