L'économie et son domaine

Chapitre 1 : L’économie et son domaine

En 2020, la nature de l’économie est difficile à appréhender. La problématique économique est multiple et complexe.

L’adjonction d’innovation de rupture telle que l’intelligence artificielle a réduit la longueur des cycles de production avec des impacts plus ou moins désordonnés (la croissance est une sommation).

Pour mieux comprendre le fonctionnement du monde économique, il est primordial de se questionner sur au moins 3 attentes :

• Quel est l’objet de la science économique ?
• Quels sont les principaux courants de la pensée économique ?
• Sur quelles bases sont construits les principaux systèmes économiques qui nous gouvernent ?

1. L’objet de la science économique :

Les Hommes éprouvent des besoins qui peuvent être illimités. Pour les satisfaire, les ressources sont cependant limitées. L’équation devient donc difficile à résoudre.

1. Qu’entend-on par besoins limités ?

Eprouver un besoin c’est sentir une privation et vouloir y remédier. Il existe plusieurs types de besoins que l’on classe selon différentes classifications. On distingue :

• Les besoins psychologiques
• Les besoins sociologiques
• Les besoins matériels
• Les besoins culturels ou intellectuels
• Les besoins immatériels

Il existe d’autres classifications comme celle de Maslow. Si on dit que les besoins sont limités, c’est que les besoins sont illimités, c’est que les souhaits de l’Homme sont infinis. L’individu se fixe des objectifs qu’il s’efforcera de satisfaire en copiant son voisin. Pour la satisfaction de ces besoins, il sera nécessaire de travailler en transformant les ressources en bien nécessaires.

1. Les biens limités :

Les ressources sont constituées de l’ensemble des biens économiques disponibles. Le bien économique est une chose disponible et généralement rare. Cette rareté peut s’expliquer par des causes naturelles (le pétrole). A un moment donné et un endroit donné les quantités sont insuffisantes. La contrainte de revenue de chaque individu, doivent se passer de certains biens. On distingue :

• Les biens économiques libres
• Les biens économiques rares

1. Des choix sous contraintes :

Du fait de la rareté des ressources, toute activité humaine implique des choix et donc des renonciations. En effet, faire le choix d’un bien c’est se privé de la satisfaction d’un autre.

Tout choix comporte un coût d’opportunité définit comme ce à quoi on doit renoncer pour l’obtenir. Dans la plupart des situations économiques, les contraintes limitent le choix des individus ? Les deux principales contraintes :

• Contrainte budgétaire
• Contrainte temporelle (tout la monde la subit).

1. Esquisse de la définition de l’économie :

L’économie a pour objet de satisfaire des besoins humains illimités avec des biens limités ou rares. Des choix sont nécessaires, c’est pourquoi nous disons que l’économie est la science des choix.

1. Les principaux courants de la pensée économique :

S’il existe plusieurs courants de pensée économique dont deux principaux : libéral, keynésien. On peut l’expliquer de deux façons :

• L’économie est une pseudo-science constituée essentiellement de débats idéologiques.
• Les objets d’analyses des économistes sont différents, les perspectives elles aussi sont différentes d’où un encrage différent dans la réalité.

1. Le courant libéral :

Le courant libéral est de fervent initiateur, le 1er étant Adam Smith (né en 1723 en Ecosse et mort en 1790), le 2ème David Ricardo (1772-1823). Ces deux auteurs ont formulé un certain nombre de propositions sur lesquelles s’appuient l’analyse libérale :

• L’être humain recherche son intérêt personnel en s’appuyant sur le principe de propriété privée (l’individualisme).
• La liberté économique : il s’agit d’une régulation qui s’effectue grâce au marché en incitant sur le fait que l’intervention de l’état doit être minimale. Cette dernière a pour objet de garantir la liberté économique.
• L’équilibre économique se réalise sur le marché grâce aux ajustements des prix et des quantités.

En s’appuyant sur les travaux de Smith et Ricardo, Walras, William Stanley Jevons et Carl Menger on a l’équilibre général.

Ces 3 auteurs ont donc continué le courant libéral et l’ont transformé en courant libéral néo-classique.

Chez les libéraux, il y a des fondements :

• L’existence d’un or naturel dans le domaine économique suivi d’un équilibre spontané qui s’établit lorsque l’on laisse les agents pour suivre leurs intérêts individuels.
• Les comportements individuels s’agrègent harmonieusement car chaque individu en recherchant son intérêt personnel, œuvre pour l’intérêt général.
•  Les marchés concurrentiels coordonnent les choix des agents.
• Le rôle de l’Etat dans l’économie est minimal, on parle alors d’Etat gendarme qui n’assure que ces fonctions régaliennes (armée, justice, police).

1. Le courant Marxiste :

Karl Marx est né en 1818 et est mort en 1883. Selon Marx, le capitalisme voit l’opposition de deux classes sociales, d’un côté la bourgeoisie que l’on assimile aux capitalistes et qui possèdent les moyens de productions et de l’autre, le prolétariat qui ne possède que leur propre force de travail.

Ces classes sociales ont des intérêts antagonistes ce qui débouche sur la lutte des classes. En effet, la bourgeoisie est propriétaire du capital. Grâce à ces matériels, elle exploite les prolétariats, c’est de cette exploitation que résulte la plus-value. On dira que la plus-value est la différence créer entre la force de travail des ouvriers et la valeur de cette force de travail coûte aux capitalistes et le salaire des ouvriers. On peut aussi dire que la plus-value correspond à l’augmentation de la valeur produite par le travail du salarié et que s’approprie gratuitement le capitalisme. C’est la partie non rémunérée du travail du salarié.

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