L’émigration d’Européens vers d’autres continents au XIXe siècle
Cours : L’émigration d’Européens vers d’autres continents au XIXe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Augustin Brunel • 21 Janvier 2019 • Cours • 1 857 Mots (8 Pages) • 602 Vues
Chapitre 2
chapitre 1
L’émigration d’Européens
vers d’autres continents au XIXe siècle
Introduction
Au XIXe siècle, l’émigration est principalement un phénomène européen. On estime à 60 millions le nombre de ceux qui émigrèrent définitivement. C’est un phénomène d’une ampleur sans précédent.
Problématique
Deux questions majeures :
▶ Pourquoi l’Europe connaît-elle des départs aussi massifs et définitifs et vers quelles destinations ?
▶ Pourquoi ces migrations concernent-elles particulièrement les Irlandais ?
Ils fuient la misère et les persécutions mais rêvent aussi d’une vie meilleure. Ils partent s’installer sur tous les continents en provenance de tous les pays d’Europe à l’exception de la France.
Parmi eux, les Irlandais constituent le groupe de migrants le plus important.
Plan : traitement
de la problématique
Notions clés
Repères
A. Les migrations européennes
au XIXe siècle
1. Pourquoi émigre-t-on ?
2. Vers quelle destination
Émigrer - Immigrer
Pogrom
Analyse des cartes
Analyse de texte
B. L'irlande, victime d'une crise agricole désastreuse
1. Une maladie inconnue :
le mildiou
Typhus - Scorbut
Analyse d'image
2. La Grande Famine de 1845
à 1849
Disette - Famine
Repérer les notions importantes
du cours
C. L'émigration, seule solution
1. Les principales destinations
2. Voyage et installation outre-mer
Diaspora - Xénophobie
Analyse d'un graphique
A Les migrations européennes au XIXe siècle
1. Pourquoi émigre-t-on ?
Tout au long du XIXe siècle, la population de l’Europe connaît une forte croissance. Elle passe de 187 à 401 millions d’individus en 1914. Ce sont des millions d’Européens qui, majoritairement après 1840, décident d’émigrer outre-mer.
Émigrer
Quitter son pays natal pour un autre.
– La première vague est constituée de Britanniques et surtout d’Irlandais, dont le flux culmine avec la Grande Famine vers 1850.
– Une deuxième vague est constituée d’Allemands et de Scandinaves.
– Enfin, vers la fin du siècle, une troisième vague est constituée d’Européens du sud (Italiens) et d’Européens de l’est (Polonais et minorités juives).
Immigrer
S’installer dans un autre pays que le sien.
– Il faut préciser que les migrations ne sont pas toujours définitives : de nombreux Britanniques ou Italiens reprennent le chemin de l’Europe.
Par ailleurs, la France constitue une exception en Europe, elle est une terre d’immigration.
Pogrom
Massacre de juifs par d’autres populations.
Les raisons des départs sont multiples : elles sont d’abord économiques, les émigrants fuient la misère, le chômage ou espèrent faire fortune. D’autres veulent échapper aux persécutions politiques ou religieuses comme les juifs d’Europe de l’Est, qui fuient les pogroms. Par ailleurs, les pays d’accueil comme les États-Unis, mettent en place des politiques d’immigration très incitatives. Ils veulent attirer les migrants indispensables à la mise en valeur de leur territoire. Enfin, les campagnes de publicité et les tarifs attractifs proposés par les compagnies maritimes transatlantiques achèvent de convaincre ceux qui rêvent d’une vie meilleure.
2. Vers quelles destinations ?
Rendez-vous dans votre fascicule d'exercices pour effectuer cette activité : l’arrivée des migrants à New York.
L’amélioration des transports maritimes et en particulier la généralisation des navires à vapeur, plus rapides, favorisent le départ des migrants vers des destinations lointaines. Il s’agit principalement des États-Unis qui vont accueillir au cours du siècle 35 millions d’Européens. Le reste du continent américain n’est cependant pas négligé. Le Canada, l’Argentine et le Brésil attirent également plusieurs millions d’Européens. Il faut aussi citer les colonies de l’Empire britannique, comme l’Afrique du Sud, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Aux États-Unis, les nouveaux arrivants se regroupent en communauté en fonction de leur langue (la plupart ne sont pas anglophones) ou en fonction de leur religion (juive, ou catholique pour les Irlandais et les Italiens).
En arrivant dans leur nouvelle patrie, les immigrants découvrent souvent que leur rêve est loin de la réalité. Ils sont pour la plupart logés misérablement et cantonnés dans les travaux les plus pénibles.
Terminons par une citation qui résume la dure réalité de l’arrivée des immigrés :
« Les dindes ne tombaient pas toutes rôties dans les assiettes et les rues de New-York n’étaient pas pavées d’or, en fait, le plus souvent, elles n’étaient pas pavées du
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