Introduction aux sciences de gestion
Cours : Introduction aux sciences de gestion. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alison97136 • 28 Février 2016 • Cours • 16 091 Mots (65 Pages) • 2 772 Vues
Introduction aux sciences de gestion
QCM 40 QUESTIONS, 1 SEULE PARTIE, PAS SUR TOUT LE COURS.
Introduction générale.
Les entreprises sont au cœur de l’économie. Elles sont les éléments constitutifs et productifs d’un pays. Elles contribuent à sa richesse nationale et portent l’emploi. C’est une entité au centre de l’activité productive. Dans l’histoire, on note le développement de l’entreprise, notamment à travers le passage de l’activité productive domestique à l’activité productive dans les lieux de fabrique.
Les facteurs de ce développement sont nombreux. Il y a le progrès technique avec la construction navale, l’imprimerie, la métallurgie, la naissance de hauts fourneaux au 15ème siècle, la machine à vapeur au 17ème siècle et enfin, la révolution industrielle. Il y a aussi l’approfondissement de la division du travail, fondée sur la spécialisation (Smith) et la différenciation des tâches (Jean Baptiste Say). Le 3ème facteur est la constitution d’une classe moyenne, la bourgeoisie, qui s’appuie sur une idéologie de progrès et qui prône l’individualisme et le libéralisme. Le 4ème facteur est l’abondance des capitaux et la diffusion de plus en plus large du crédit après 1715, et l’apparition de grands financiers et le développement des banques. Le 5ème facteur est l’extension des échanges internationaux. Le 6ème facteur est l’expansion démographique et l’amélioration de méthodes de cultures conduisant à une demande de biens manufacturés en agriculture. Enfin, le dernier facteur est le développement de l’esprit de l’entreprise et l’apparition d’entrepreneur innovants et qui créent leur propre fabrique et qui commercialise leurs produits.
Aujourd’hui, les entreprises ont des formes multiples. (Voir fiche ENT)
L’entreprise est une entité complexe, sujet de droit, dont l’activité est soumise aux risques. L’environnement de l’entreprise est diversifié et comprend également d’autres acteurs (les individus, l’Etat, ou encore la société en tant que collectif). Chacun de ces acteurs cherchent à réaliser ses propres objectifs en mobilisant des moyens humains ou/et matériels mais ces choix, ces objectifs et ces décisions font intervenir systématiquement des risques. La détention des liquidités offre aux décideurs de l’entreprise, une forme de sécurité dans la mesure où elle assure une liberté de choix dans le temps, dans l’espace, et dans le contenu de l’arbitrage. Pour faire face à l’incertitude de l’environnement et aux risques, chaque agent cherche à accumuler du capital cad à constituer une réserve de valeurs, une source potentielle de revenus réguliers. Acteur majeur de l’économie, l’entreprise peut également être définit comme une coalition d’individus dont le but commun est de produire et de vendre des services. Elle peut également être définit comme un centre de décision distinct de ses membres et enfin, elle peut aussi être définit comme des moyens d’actions humains, matériels, financiers. Sa survie dépend de sa capacité à satisfaire les acteurs qui la compose et ceux avec lesquels elle est en relation. La justification de son existence repose ainsi sur sa capacité à obtenir un résultat de son action et à ajouter de la valeur au facteur économique qu’elle utilise.
4 dimensions principales : économique, financière, humaine et juridique.
Du point de vue de la dimension économique, l’entreprise exprime à travers un couple produit-marché, une technologie et un capital économique, mis en œuvre au sein d’un cycle d’exploitation. Ce cycle d’exploitation comprend alors l’ensemble des opérations relatives à l’approvisionnement, la production et la distribution des biens et services.
Du point de vue de la dimension financière, l’entreprise met en œuvre des ressources financières internes, ce qu’on appelle capital, et externe, ce qu’on appelle les emprunts. Elle doit également pouvoir financer de manière permanente le cycle d’exploitation. Pour ce faire, elle doit disposer de liquidités, afin de pouvoir financer le décalage entre les flux de recettes et les flux de dépenses. En fin d’exercice, le niveau de résultat sanctionne l’action de l’entreprise pendant l’exercice et fournit une indication sur sa capacité à créer plus de richesse qu’elle n’a consommé de ressource.
Du point de vue de la dimension humaine, l’entreprise est en groupe humain. La collaboration entre l’individu et l’entreprise, dont les objectifs sont différents, s’appuie sur un contrat par lequel cette dernière verse une rémunération en contrepartie du travail ou des compétences que le salarié apporte à l’entreprise. Cette collaboration est menée dans un cadre organisé, où les rôles et les tâches sont clairement définit.
Du point de vue de la dimension juridique, elle caractérise la forme juridique de l’entreprise. La forme juridique de l’entreprise définit les règles qui régissent les rapports entre les différentes parties prenantes, cad vis à vis des salariés, des actionnaires, ou entre les salariés. L’entreprise peut aussi être classée selon d’autres critères comme la taille, le secteur d’activité, la situation géographique ou encore le statut financier.
PARTIE 1 : ORGANISATION.
- Théories des organisations.
- Ecole classique de l’organisation.
- F.W. TAYLOR ET LE TAYLORISME.
Taylor est un ingénieur. Il a publié en 1895 un mémoire sur les salaires aux pièces et en 1903, un mémoire sur la direction des ateliers. En 1911, il a publié un ouvrage « Les principes de la direction scientifique ». La méthode de la direction scientifique prônée par Taylor implique une révolution complète de l’état d’esprit des directions d’entreprises et des salariés. Sur la problématique de l’organisation de la production, Taylor a la profonde conviction que les intérêts des dirigeants et des exécutants peuvent être convergents. Une des intentions les plus louables de Taylor à travers son ouvrage est d’abord de rechercher les conditions de compatibilité entre les dirigeants et les exécutants pour une plus grande prospérité et une paix sociale durable.
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