Histoire économie et sociaux

Histoire économie et sociaux

14/10/2014

Séance n°3(Suite et fin)

5. Le socialisme

On regarde ici l’essor du socialisme, il est due aux mouvement de grèves liés aux revendications salariales (quel type de travail ? car mauvaise conditions de travails et salaires car ils sont souvent insuffisants). Révolte des luddites : révolte des ouvriers anglais près de nottingham dans les années 1810-15, ils se révoltent car ils ont peur que les nouvelles machines qui arrivent dans les usines freinent leurs emploi. Vers 1830-40 : révolte de canuts de Lyon, Révolte à cause des machines encore on compte ici 200 morts parmi les manifestations. Cela va jeter un froid dans la population.

• France : Origines dans la RF, Saint-Simon, Fourier, Leroux qui invente le terme de socialiste, Blanqui et Proudhon : on est sur une visions du socialisme anarchique car l’on va refuser de réformer le capitalisme on veut son anéantissement. On refuse toute négociations avec gouvernement & patronat. Les principaux moyens d’actions sont : sabotages des machines dans les usines, destructions des produits. Proudhon va s’opposer violemment au système capitalisme. On ne veut pas anéantir le socialisme car au 19eme siècle c’est le seul moyen de mieux vivre. Il faut améliorer le système & pas le faire disparaitre
• Angleterre : Robert Owen il est connu car il monte plusieurs projets d’amélioration des conditions de travails et de la vie ouvrière (logements, faire en sorte que les enfants des ouvriers aillent à l’école,). Il va être à l’origine du premier grand mouvement syndicale en 1834 qui aura une existe éphémère mais qui aura le mérite d’exister en Europe. A cette même époque l’Angleterre adopte une nouvelle loi sur les pauvres (new poor laws) et sur la propreté. Il ne faut plus traiter les pauvres par l‘assistanat, il faut le traiter comme quelqu'un qui peut s’insérer sur le marché du travail d’où la création des maisons de travail (work house) recevoir les pauvres dans les villes et les héberger pour qu’ils puissent travailler dans les usines. Au 19eme si l’on ne travaille pas on est considéré comme oisif c’est-à-dire que l’on décide de ne pas travailler (hors handicapé) . Il y a donc un durcissement de ces lois (moins chrétiennes). Mouvement chartiste : apparait en 1838. «  chartiste » car il résulte d’une charte.

•  Cette charte comporte 6 revendications sociales et ouvrières (mais il ne faut retenir que les 3 premières qui sont les plus importantes).
• Revendiquer le droit de vote pour les hommes de plus de 21 ans
• Faire que tout le monde puisse devenir parlementaire dans l’Angleterre du 18eme c’est-à-dire qu’il n’y ai plus de barrières de revenu
• Et revendiquer un salaire si l’on siège au parlement anglais.

Allemagne : Karl Marx va publier son manifeste du parti communiste et  va émettre tout un ensemble d’idée en Allemagne pour avoir une condition de vie ouvrière radicalement meilleure que celle qui existe à l’époque avec a terme la mise en place des sociétés socialistes qui mettraient fin aux société capitalisme. On est dans une visions très contestataire a la vision capitaliste. Ferdinand Lassalle : fondateur du parti socialiste au début des années 60. L’une des grandes réalisations de Marx est en 1864 la première association internationale des travailleurs. Avant 1864, les travailleurs des différents pays en Europe n se réunissaient pas, il n’y avait pas de concertation ni de réunion entre les mouvements ouvriers de chaque pays. L’idée est que l’union fait la force et qu’il faut alors avoir des bases communes de revendication. Cela va déboucher sur un ensemble de réunions. Il faudra attendre 1889, pour avoir une 2eme international, 1919 pour avoir la 3eme international du travail et 1938 pour la 4ème international. Le mouvement ouvrier va retomber en France et ce n’est qu’en 1902 et 1905 que le parti socialiste est vraiment créé.

En 1905 c’est la formation de la section française de l’international ouvrière (SFIO), la France veut donc se faire une place en faisant une section à eux. La carte a jouer de la SFIO c’est quelle réussir à fusionner 2 tendances socialistes en France : celui de Guesde et jean Jaurès. Cela va créer une véritable dynamique.

Conclusion du socialisme :

• le mouvement socialiste à réussi à prendre le relais de l’église en matière de revendications ouvrières. Jusqu’au 19ème siècle les revendications populaires étaient principalement relayées par les églises ou des associations chrétiennes. AU 19emes l’église perd de son importance, elle recule car la révolution française, l’idée des lumières font que les individus sont moins croyants qu’avant. Les socialiste joue alors sur ce terrain. Il y a des personnes comme Ozanam qui émane du monde chrétien qui va se rendre compte du recul de l’église au niveau social et va essayer de remobiliser l’église pour ne pas laisser tout le terrain au socialisme. L’encyclique (texte qui émane de l’église de Rome) du pape va faire dans ce texte tout un ensemble de recommandations pour que l’on est une préoccupation des ouvriers au sein de l’église (meilleures condition de vie, de travail…). C’est donc une contre-offensive de l’église qui se rend compte qu’elle s’est fait doubler par les socialistes
• L’importance du mouvement syndicale, car on n’a jamais eu autant de grèves qu’au 19 ème siècle. Le nombre de personne syndiqués est excessivement important, en 1913, il y a 12 millions de syndiqué dans le monde ce qui est un nouveau record, et encore cela ne contient que des hommes (pas de femmes et d’enfants).
• Les acquis sociaux du monde ouvriers :

• réduction du temps de travail : En 1913 on ne travaille plus que 9 à 10h/jours à hauteur de 5 à 6 jours par semaine. On à alors acquis un jour de repos hebdomadaire.
• Les salaires : on considère qu’ils ont étaient multiplié par 2,5.
• Le système assurantiel : Bismarck est l’un des premiers penseurs de l’état providence. Il met en place les premiers systèmes assurantiels contre les maladies, les accidents du travail… Mais ceci se veut uniquement pour les ouvriers/les travailleurs.

4. L’évolution du système capitaliste ( 19e)

4.1 analyse des cycles

- Au début du 19s, c’est-à-dire principalement avec JB SAY et Malthus on a une analyse non pas des cycles mais des crises. Les auteurs du début du 19eme siècle sont uniquement centrés sur les crises du système. C’est-à-dire sur les dérèglements du système capitaliste. La société capitaliste produit de trop et n’arrive plus à écoulé ses productions. JB SAY va donc essayer de créer un système : chaque offre crée sa propre demande. Les biens qui sont produits arrivent à être écoulés c’est-à-dire consommé car les bien produits se sont aussi des revenus qui sont distribués aux ouvriers. J.B Say nous dit qu’il faut trouver un cercle vertueux ou il faut que l’offre arrive à s’écoulé delle même. Malthus : la consommation des capitaliste est trop faible pour écoulé la production du système car la consommation des capitalises épargnent beaucoup et consomme pas beaucoup. Il réfléchit alors a un système ou se sont les propriétés fonciers qui doivent avoir une consommation soutenu pour qu’ils puissent écouler la production du système capitaliste.

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