Hautot père et fils de Guy de Maupassant
Analyse sectorielle : Hautot père et fils de Guy de Maupassant. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hdvzuheHJzekfhv • 1 Novembre 2019 • Analyse sectorielle • 708 Mots (3 Pages) • 4 273 Vues
BARRA 02D
Matthieu
Devoir maison de Français
Hautot père et fils de Guy de Maupassant
Le naturalisme est un mouvement du XIXème siècle, son objectif est de montrer la réalité sans chercher à l'embellir. Les auteurs naturalistes prennent appui sur les basses classes sociales, la science afin de composer leurs œuvres. Maupassant fait partie de ce mouvement, il est connu pour avoir rédigé un grand nombre de nouvelles.
La nouvelle Hautot père et fils raconte l'histoire d'un riche paysan Normand qui décède tragiquement lors d'un accident de chasse. Lors de son agonie, il charge son fils unique de s'occuper financièrement, après sa mort, de sa maîtresse. Hautot César découvre que ce père lui avait aussi caché l’existence d'un demi frère. Même après la mort de son père, il subira l'influence de cet homme de fort caractère et accomplira sa mission.
La nouvelle Hautot père et fils appartient-elle au mouvement littéraire du naturalisme ? Dans un premier temps Maupassant décrit l'accident de chasse de Hautot père puis son agonie et sa confession à son fils César.
Dans cette nouvelle Maupassant décrit l'accident de chasse de Hautot père. « Lâchant son fusil pour saisir la perdrix morte a porté de sa main, il avait laissé tomber l'arme dont le second coup, partant au choc, lui avait crevé les entrailles. ». Afin de rendre son récit imagé et de plonger son lecteur au plus proche de l'action, il utilise un description détaillée « saisir la perdrix morte a porté de sa main » et aussi un vocabulaire cru et parfois brutal pour imager la violence de la scène « lui avait crevé les entrailles. ». Il utilise le même procédé pour la description de l'agonie de Hautot père. « Il mourut vers minuit, après quatre heures de tressaillements indiquant d'atroces souffrances. » Le lecteur vit la lenteur « après quatre heures » et la violence de sa mort « tressaillements indiquant d'atroces souffrances. » comme s'il était à son chevet. Ce genre de procédé est utilisé par les naturalistes pour montrer la réalité sans chercher à l'embellir.
Maupassant livre à son lecteur la confession de Hautot père à son fils César sur son lit de mort. « Donc, j'ai pris une petite à Rouen, rue de l'Eperlan, 18 au troisième, la seconde porte- je te dis tout ça, n'oublie pas-, mais une petite qui a été gentille tout plein pour moi, aimante, dévouée, une vraie femme, quoi ? Tu saisis, mon gars ? ». La vérité sur la liaison du père est livrée crue à César sans ménagement avec une description bienveillante d'une femme qui n'est pas sa mère et un détail des sentiments du père à l'égard de cette femme, « Gentille tout plein pour moi, aimante, dévouée, une vraie femme, quoi ? ». Mais cette confession doit rester secrète « Ces choses-là on ne les conte pas au public, ni au notaire, ni au curé. Ça se fait, tout le monde le sait mais ça ne se dit pas, sauf nécessité. » A travers ce passage, Maupassant montre la réalité des mœurs à l'époque qui oblige Hautot père à avouer à son fils l’existence de sa maîtresse car il sait qu'il va mourir. Ainsi à travers ce passage on comprend que Hautot père veut que ce soit son fils et personne d'autre qui annonce la nouvelle de sa mort à sa maîtresse et s'occupe d'elle.
...