Formaliser des connaissances du domaine avec un outil de cartographie

Formaliser des connaissances du domaine avec un outil de cartographie

Partie B

Introduction

Pour mieux présenter la formalisation des connaissances, nous avons présenté dans ce document d’une part les avantages et limites des outils de modélisation graphique comme MOT pour l’extraction des connaissances dans le contexte d’une organisation. D’autre part, nous avons expliqué la démarche utilisée pour construire le modèle de la partie A et nous l’avons comparé la avec les autres méthodes proposées dans les documents du module 3. Enfin, nous avons abordé comment les modèles pourront être exploités pour qu’ils s’intègrent efficacement dans le cycle de la gestion des connaissances.

1. Quelle sont les avantages et limites des outils de modélisation graphique comme MOT pour l’extraction des connaissances dans le contexte d’une organisation?

• Les avantages :

Les avantages de l’utilisation des outils de modélisation graphique comme MOT pour l’extraction des connaissances dans le contexte d’une organisation sont nombreux. D’abord, si une personne cherche une information peut la trouver plus rapidement sans avoir besoin de lire plusieurs pages d’un document rédigé par un des experts du domaine pour enfin arriver à trouver la bonne information dans tel chapitre, page ou ligne. De plus, afin transmettre efficacement une connaissance, il est recommandé d’utiliser différentes façons pour donner plus de chance à la personnes réceptrice de comprendre et saisir l’information . Cet outil sollicite notre capacité visuelle pour apprendre car il permet de présenter l’information d’une façon synthétisée et il peut être associé facilement à un texte ou un récit.

• Les limites :

Certaines connaissances tacites ne pourront pas être explicité par des outils graphiques comme MOT « Par exemple, la capture d’une partie des savoirs d’un expert en intervention sociale, qui s’apprête à prendre sa retraite, pourra être soutenue par un texte de type narratif construit à partir d’entrevues avec l’expert. des connaissances sur les modes d’assemblage de pièces usinées seront mieux soutenues par des graphiques. des normes de traitement des brevets pourront être consignées dans des documents textuels intégrés à une base de connaissances structurées. la surveillance des performances d’un réseau téléphonique pourra être soutenue par des bases de données contenant le registre des connexions, de l’achalandage du réseau, etc.» , Texte 3.1 Introduction à la formalisation et la récupération des connaissances.

Aussi, utiliser un outil graphique peut être contraignant car il faut prévoir des ressources qui maîtrisent l’outil informatique en général et les outils graphiques comme MOT en particulier alors que le mieux est que l’explicitation des connaissances se fassent par les experts eux même dans le cadre de leur travail quotidien. Si les membres d’une organisation ne sont pas familiarisés avec les outils informatiques, leur demander d’expliciter leur savoir tacite peut être un vrai défi. « En effet, l’expérience en entreprise montre que l’on a deux «publics» qui communiquent parfois difficilement : d’un côté les DSI qui mettent en place des outils dont ils ont une connaissance technique et fonctionnelle assez pointu; de l’autre des utilisateurs, dans des directions métier, qui connaissent bien leur domaine, leur contenu, leur processus … et sont parfois livrés à eux-mêmes pour «bricoler» les outils et les adapter à leur mode de fonctionnement.» (Manuel de Knowledge Management, 4e édition, 2019, P 240).

1. La démarche utilisée pour construire le modèle et une comparaison avec les méthodes proposées dans les documents du module.

Pour représenter les différentes méthodes de formalisation des connaissances, j’ai d’abord déterminé la fonction principale de chaque méthode de formalisation, par exemple : « Recueillir des connaissances d'une façon ponctuelle» , «Analyser les causes des échecs et tirer des leçons ». Ensuite, j’ai vérifié s’il y a un principe ou une règle en particulier à prendre en considération lors de l’explicitation d’une connaissance par exemple : «Les besoins de l'équipe des récepteurs». Puis, j’ai présenté le résultat obtenu ou bien les étapes à suivre lors de l’exécution d’une fonction par exemple «Créer», «Partager», «Exploiter».

 « Les techniques de cartographie cognitive, dérivées des travaux sur les réseaux sémantiques en sciences cognitives et en intelligence artificielle, servent à synthétiser et à représenter par l’image divers types d’éléments, les liens qui les unissent et les structures dans lesquels ils s’insèrent. on parle de cartographie des connaissances, de cartes ou de graphes conceptuels, d’information mapping. Ces représentations cartographiques peuvent servir à représenter synthétiquement de grands ensembles textuels, à mettre au point collectivement une représentation consensuelle d’un processus ou des connaissances d’une entreprise, à représenter et organiser l’information pertinente aux processus organisationnels, …» en partant de cette présentation des techniques de cartographie cognitive du Texte 3.1, le l’outil MOT peut être considéré l’une de ces méthodes car il permet de représenter une connaissance par une image dans laquelle on peut voir clairement les liens qui relient des différents éléments du graphe. Par conséquent, on peut synthétiser plusieurs pages d’un récit ou d’un texte par un simple graphe sur une seule page.

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