Don d'organes
Cours : Don d'organes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar laural94 • 4 Avril 2019 • Cours • 881 Mots (4 Pages) • 716 Vues
Introduction
Don = ce qu’on abandonne à quelqu’un sans rien recevoir de lui en retour
Les avancées technoscientifiques ont permis l’utilisation thérapeutique d’éléments issus du corps humains
- Tissus
- Gamètes
- Cellules souches
Ces éléments sont désormais indispensables pour faire face à certains besoins de santé. Ils sont utilisés dans le cadre d’une vérité médecine de solidarité interhumaine. Il y a donc forcément des risques de dérives.
Les principes de la transplantation sont distincts de ceux de la médecine classique conservatrice ou réparatrice.
- Médecine substitutive complexe
- Chirurgie initiale
- Traitement immunosuppresseur à vie
- Conditionnée par la disponibilité d’un organe viable, provenant d’un autre être humain, vivant ou mort
- Des rapports entre le corps et la personne différents selon le contexte juridique et culturel
- Exemple droit romain et droit anglo-saxon
Les sources d’organes :
- Personnes vivantes
- Rein, foie, poumon
- Personnes décédées
- Tous les organes
- Tissus
L’accessibilité aux organes : un premier enjeu éthique pour la société
Article 16 du code civil (1994)
La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie :
- Chacun a droit au respect de son corps
- Le corps humain est inviolable
- Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peuvent faire l’objet d’un droit patrimonial
- Le respect dû au corps humain ne cesse avec la mort. Les restes doivent être traités avec respect, dignité et décence.
- Aucune rémunération ne peut être allouée à celui qui se prête à une expérimentation sur sa personne, au prélèvement d’éléments de son corps ou à la collecte des produits de celui-ci
La loi s’adapte au principe de réalité par le choix du principe d’exceptions
- Double transgression
- principe d’inviolabilité
- principe d’indisponibilité
- conditionnée par la finalité (visée utilitaire)
- finalité thérapeutique pour autrui
- finalité de recherche
- sous respect du respect du principe d’extra-patrimonialité (gratuité) et du respect de la volonté de la personne source (principe d’autonomie)
Dons entre vivants | Dons post-mortem |
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- LES ENJEUX ÉTHIQUES DU PRÉLÈVEMENT POST MORTEM : UNE TRIPLE PROBLÉMATIQUE
- le constat préalable du décès
- pas de définition universelle de la mort
absence de critères internationaux consensuels de constat de décès
- respect de la dignité humaine
- respect du corps mort
- respect de la volonté du défunt
. recueil d’un consentement éclairé impossible après le décès
. recherche de l’avis que le défunt avait avant le décès
- respect des proches
Il existe un registre national des refus de prélèvement d’organes de l’agence de biomédecine sur lequel il faut s’inscrire si l’on refuse le don d’organes à sa mort. En France, si on ne s’oppose pas, on est donneur. On peut s’inscrire sur le registre à partir de 13 ans.
Dons post mortem : anonymes et gratuit
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