Des pratiques d'échanges divergentes
Cours : Des pratiques d'échanges divergentes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nina0606 • 10 Septembre 2019 • Cours • 1 043 Mots (5 Pages) • 454 Vues
CHAPITRE 9 - DES PRATIQUES D’ECHANGES DIVERGENTES
A. LE LIBRE-ECHANGE ET SES AVANTAGES ATTENDUS
1. Les avantages attendus pour les consommateurs
Le libre-échange peut se définir comme un principe et un ensemble de mesures mises en place par les différents pays du monde pour faciliter entre eux les échanges de biens et de services (en supprimant notamment les barrières protectionnistes).
Le libre-échange est potentiellement porteur d’avantages pour les consommateurs ;
- Il permet d’accroître dans chaque pays participant au libre-échange la quantité de biens et de services disponibles. En effet, toutes les économies du monde ne produisent pas tous les produits existant, des spécialisations ayant lieu : c’est alors le libre-échange qui permet aux ménages de se procurer les biens non produits par l’économie intérieure du pays, par le biais d’importations.
- Chaque pays participant au libre-échange peut se spécialiser dans un registre plus restreint de biens et services qu’il ne pourrait le faire dans une situation sans libre-échange. En plus de la variété de produits disponibles, les ménages peuvent accéder, grâce au libre-échange, à des produits moins onéreux, fabriqués dans des pays aux coûts de production plus faibles. Pour des ménages peu aisés et des pays aux niveaux de vie faibles, cet accès peut être d’une grande importance.
- Enfin, d’autres avantages peuvent être dégagés pour les consommateurs : une concurrence accrue entre les entreprises pouvant se traduire par des prix plus faibles, une qualité plus élevée, des services associés plus importants, etc., mais également un accès à des produits véhiculant des cultures étrangères et donc générateurs de richesse culturelle.
2. Les avantages attendus pour les entreprises
Pour les entreprises, le libre-échange permet aux entreprises :
- d’accéder à de nouveaux marchés (nouveaux débouchés),
- d’accéder à des matières premières seulement présentes en certaines zones du monde (ex : les terres rares),
- de trouver des relais de croissance aux marchés traditionnels tendant à être saturés (comme c’est actuellement le cas avec les fabricants français d’automobiles qui compensent les faiblesses du marché européen par le développement de véhicules pour les marchés émergents tels que ceux de la Chine et de l’Inde),
- de produire dans des volumes beaucoup plus importants qui permettent de réduire les coûts de production (économies d’échelle).
B. Les pratiques protectionnistes et leurs justifications
Le protectionnisme peut se définir comme un principe et un ensemble de moyens mis en place par un pays pour protéger son économie, notamment en freinant ses importations et en favorisant ses exportations.
1. Les pratiques protectionnistes tarifaires
Les pratiques protectionnistes tarifaires consistent à mettre en place des mesures modifiant les prix d’échange entre les pays. Les prix modifiés peuvent être relatifs aux prix des produits importés ou aux prix des produits exportés. C’est ainsi que les mesures protectionnistes tarifaires regroupent principalement l’instauration de droits de douane (modification du prix des produits importés à la hausse), le dumping et les subventions (modification du prix des produits exportés à la baisse).
2. Les pratiques protectionnistes non tarifaires
Les pratiques protectionnistes non tarifaires visent les mêmes objectifs que les pratiques protectionnistes tarifaires mais utilisent des moyens différents :
- instauration de quotas d’importations (se traduisant à la fois par une hausse du prix des produits importés et le recours aux produits équivalents fabriqués au sein de l’économie),
- instauration d’interdictions d’importations pour certains produits, mise en place de normes et de règles administratives très strictes décourageant les importations,
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