Cours: le seuillage et la quantification.

3.3 Le seuillage et la quantification

Seuillage : droite imaginaire au sein de la matrice où toute les valeurs en dessous de celle-ci sont nulles (on choisit arbitrairement telles qu’elles)

4. Balayage en Zig Zag

Balayage en Zig Zag voir figure 3 faite à partir de la figure 1.

On ne peut pas transmettre toute les valeurs de la matrice à la fois. Il faut les transmettre en série, les uns après les autres. Après quantification, la matrice à transmettre et surtout composé de 0 en bas à droite. Pour exploiter cette propriété, la matrice est lue en Zig Zag

5. Code RLC (Run Lenght Coding)

Variante 1 : Les 0 ne sont pas transmis mais chaque valeur est associée au nombre de 0 qu’il fallut parcourir pour l’atteindre. EX : par rapport à la figure 3.

129/0/2/0/0/0/2/0/1/0/0/0/3/0/1/0/5/6/18/7 -> Nombre de « 0 » qu’il a fallu parcourir

Prochaine valeur

non nulle -> 1/1/1/1/1/-1/-1/-1/2/1/1/-1/1/1/-1/1/1

Pour cette exemple on a réduis le nombre de valeur à transmettre de 64 à 40. Cette technique est rentable si il y’a au moins 32 « O » ce qui est toujours le cas.

Variante 2 : on note la valeur et le nombre de fois qu’elle se répète avec un code d’échappement

6. Codage d’Huffman

Codage à longueur variable ou anthropique (VLC : Variable Lenght Coding)

L’image est ainsi codée dans une matrice contenant beaucoup de 0 ;1 ; -1 et quelques valeurs différentes. Toute les valeurs contenues dans cette matrice sont codées sur un nombre de bit.

Ex : sur 6 bits

0 000000

1 000001

1 000010

Or puisque certaines valeurs sont utilisées plus souvent que d’autres, il est préférable de coder ces valeurs sur un nombre réduit de bit, quitte à coder les valeurs extrêmement rares sur un nombre important de bits. On utilise pour cela le code d’Huffman.

IV- Compression des images animées

1.Norme MPEG (Moving Pictures Expert Group)

a) présentation

La Norme MPEG-1 concerne plus particulièrement les applications multimédias. Les principes qu’elle utilise sont cependant repris par les Normes MPEG-2 et MPEG-4 destiné aux applications audiovisuelles. A l’origine, le but du MPEG-1 était de stocké des séquences animées sur un CD ; à l’origine un CD avec une capacité de 650 Mo et pouvait être lu avec un lecteur simple vitesse (1,5 Mbits/S). Pour limiter les difficultés, le format d’image choisis, le format SIF (SOURCE INTERMEDIATE FORMAT) permet de donner une qualité d’image particulièrement dégradé par rapport au format 4 :2 :2. Mais cela autorise un débit plus faible.

Nbre pts/ligne Nbre L/Image Nbre pts/Image

Y Dr,Db Y Dr,Db Y Dr,Db

SIF 360 180 288 144 103680 25920

4 :2 :2 720 360 576 576 414720 207360

On constate en particulier que la précision de la luminance est divisée par 4 et que la précision sur la chrominance est divisée par 8. La qualité de la norme SIF est comparable à la qualité VHS.

2) Séquence MPEG-1

Une séquence animée est composée de plusieurs images très peu différente, les unes des autres. La NORME MPEG utilise cette propriété. A partir d’image compressé JPEG, elle compresse des groupes d’images. GOP (group of picture)

La séquence MPEG-1 est composé de trois type d’image :

-les images intra (symbole I) ces images sont indépendantes des autres images. Elles ne sont compressées que par la norme JPEG.

-les images prédictive (symbole P) prédiction de mouvement. Elles sont codées en tenant compte des images I et P précédente sur lesquelles on effectue une prédiction de mouvement.

-les images bidirectionnel (symbole B) estimation de mouvement. Elles sont obtenues par interpolation bidirectionnel, à partir des images I et P qui les entoures Une séquence MPEG-1 est borné par deux images intra (I) elle est définie par la distance N entre deux image intra (I) et la distance M entre deux images prédictive (P). Pour les applications courantes, ces paramètres sont normalisés : ex : DVD (M=3 et N=12) soit un GOP de 12 images. Voir figure 4

Remarque : *GOP 12 : groupe d’image que l’on ne peut pas casser, on doit monter à 12 images prêt

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