Comment a évolué la perception de la fête de Carnaval au fil du temps ?

CORPUS

1- Synthèse :

Le thème principal abordé dans ce corpus est la fête de Carnaval perçu à travers différents points de vue.

Comment a évolué la perception de la fête de Carnaval au fil du temps ?

Dans une première partie, nous verrons le désordre de la fête, puis, dans une deuxième partie, le travestissement libérateur. Enfin, nous verrons que le Carnaval a perdu son sens.

Le jour de Carnaval, tout désordre est accepté. Cette fête rime avec la foule en délire. C’est un jour

où tout le monde rit, où tout le monde est heureux. Dans « Notre Dame de Paris » de Victor Hugo, la foule est euphorique à l’idée de fêter Carnaval : elle se précipite pour voir le mannequin qui sera brûlé à la fin de cette journée. Cette journée est pleine de surprise ce qu’admire cette population.

Sur le tableau de Goya « Enterrement de la sardine », nous pouvons aussi y voir le sourire de la population et en conclure de la joie. Cette fête procure chez tout le monde un sentiment de joie.

Le désordre de cette fête peut aussi être traduit par son esthétique grotesque.

Victor Hugo dans « Notre Dame de Paris » décrit l’élément principal de Carnaval de façon grotesque, la seule indication que nous avons sur le visage est qu’il est déformé. Le personnage est décrit de façon à ce qu’on comprenne qu’il s’agit de Quasimodo : il est décrit comme « trapu » et « carré par la base ». Dans l’extrait de l’article « Carnaval » du « Dictionnaire culturel en langue française » l’auteur nous informe que le jour de Carnaval, les participants sont déguisés, ils portent, pour la plupart, des costumes et des masques.

Lors de la fête de Carnaval, des défilés de foule rythment cette journée. Ces défilés peuvent être

qualifiés de procession parodiques. A Arles, la procession de Caramentran, des doléances sont évoquées. Ces doléances peuvent être contre des Politiques tels Le Pen, Berlusconi, contre le Gouvernement entier ou encore contre la société actuelle. Lors de ces défilés, tout le monde est euphorique à l’idée d’évoquées ces doléances. Dans « Notre Dame de Paris » de Victor Hugo, la foule défile elle aussi avec leur triomphe, tout en dansant et chantant. Nous pouvons aussi voir que sur le tableau de Goya la foule défile gaiement avec leur triomphe.

Toute cette joie lors de ces défilés peut aussi être traduite par un travestissement libérateur.

Lors de ces défilés, le peuple ne se prive de rien. En ce jour toutes dénonciations peuvent être faites. Par exepmle, à Arles, des doléances sont faites contre des Politiques. Le peuple se « lâche ». Victor Hugo use du Bossu de Notre Dame comme élément satirique contre la religion, en le comparant au Pape des Fous en le décrivant comme borgne, bossu, bancal. Dans l’extrait de « Carnaval » du 3dictionnaire culturel en langue française », l’auteur nous fait part que certains mannequins brûlés étaient à l’effigie d’ancien monarque ou encore à l’effigie de juifs. Ces actes sont considérés comme une satire des Institutions si bien religieuse que de la Justice.

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