Comment Mérimée rend-il cette scène tragique ?
Commentaire de texte : Comment Mérimée rend-il cette scène tragique ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mathis Drouet • 3 Janvier 2021 • Commentaire de texte • 751 Mots (4 Pages) • 465 Vues
Drouet Commentaire composé de
Mathis l’extrait 3 de Mateo Falcone
Seconde 5
Au XIXème siècle se développe le réalisme avec Zola, Flobert Maupassant et Prosper Mérimée.
Mérimée qui a écrit des œuvres comme Carmen ou Mateo Falcone: la nouvelle dont nous allons parler. Dans cet extrait, les voltigeurs ont embarqué Gianetto et Mateo a découvert la trahison de son fils envers le brigand. Nous allons commencer par aborder le caractère des personnages en parlant du dilemme de Mateo, de la peur de Fortunato et du pathétisme de Giuseppa. Puis nous verrons : Comment Mérimée rend-il cette scène tragique ?
Pour commencer, abordons le caractère des personnages avec celui de Mateo Falcone. Dans l’extrait concerné on peut observer le dilemme de Mateo entre son amour paternel et son sens de l’honneur. On peut voir qu’il tue son fils non par plaisir mais par besoin de laver l’honneur de sa famille « Eh bien cet enfant est le seul de sa race qui ait fait une trahison. » On peut voir aussi que Mateo est déterminé car il ne répond pas aux supplications de son fils « « Dis tes prières . -mon père, mon père ne me tuez pas. -Dis tes prières ! » répéta Mateo d’une voix terrible ». Mateo est aussi très violent et sec « Mateo avait armé son fusil et le couchait en joue en lui disant : Que Dieu te pardonne ! L’enfant fit un effort désespéré pour se relever et embrasser les genoux de son père ; mais il n’en eut pas le temps. Mateo fit feu, et Fortunato tomba roide mort. » Nous avons vu les points les plus importants sur le caractère de Mateo. Maintenant, passons au caractère de Fortunato.
Fortunato est montré comme un enfant qui a peur de son père « mon père, mon père ne me tuez pas. » dans cette citation nous pouvons voir la crainte de Fortunato avec la répétition de « mon père » Fortunato est aussi très obéissant envers son père et il suit toute ses instructions « Fortunato, va auprès de cette grosse pierre. L’enfant fit ce qu’il lui commandait, puis il s’agenouilla. » Pour finir avec cette partie nous allons voir le caractère de Giuseppa. Giuseppa dans cette scène, est montrée comme une femme soumise à son mari « Giuseppa courut après Mateo et lui saisit le bras. — C’est ton fils, lui dit-elle d’une voix tremblante en attachant ses yeux noirs sur ceux de son mari, comme pour lire ce qui se passait dans son âme.— Laisse-moi, répondit Mateo : je suis son père. Giuseppa embrassa son fils et entra en pleurant dans sa cabane. »le fait qu’elle soit soumise à son mari et aussi qu’elle soit la seule femme de la nouvelle fait qu’elle a une image très pathétique.
Nous allons maintenant voir ce qui rend cette scène tragique en parlant des effets de réel et du rythme de l’extrait. Il y a des effets de réel montrant les particularités de la Corse au XIXème siècle comme les prières « L’enfant, tout en balbutiant et en sanglotant, récita le Pater et le Credo » les autres effets de réel sont le fait que Giuseppa ait si peu d’importance et qu’elle n’a aucune incidence sur le choix de son mari. Le tragique de la scène est accentué par le rythme rapide du texte. La rapidité du texte s’explique par l’omniprésence de phrases simples voir non verbales « — Qu’as-tu fait ? s’écria-t-elle.— Justice.— Où est-il ? ». Passons maintenant à la conclusion.
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