Chapitre économie bts comptabilité

Cas de synthèse 1
(p. 89)

Corrigé

1. Identifiez et caractérisez les logiques entrepreneuriale et managériale mises en œuvre chez Leboncoin.

On retrouve les caractéristiques de la logique entrepreneuriale, qui est annoncée par Antoine Jouteau lui-même quand il assure avoir quitté PagesJaunes pour être entrepreneur :

– prise de risque : il quitte un groupe de 4 500 personnes pour une « petite » entreprise ;

– saisie des opportunités avec le lancement d’un plan ambitieux de développement sur le marché de l’emploi ;

– innovation, qui s’illustre dans les nouveaux usages des technologies et les services personnalisés, et créativité dans le changement de logo, etc.

Pour ce qui est de la logique managériale, elle s’illustre dans le fait de mettre en place un business model qui permet à l’entreprise de devenir rentable dès 2008… Antoine Jouteau réalise également les tâches habituelles du manager : recrutement, changement de locaux, mais aussi la cotation en Bourse.

1. Quelles sont les qualités d’Antoine Jouteau propres à un entrepreneur ?

Antoine Jouteau se décrit comme « disruptif », c’est-à-dire qui perturbe, qui n’est pas attendu. Il aime « faire bouger les lignes ». On retrouve la logique « schumpétérienne » de l’entrepreneur innovateur. Ainsi, il cherche à repousser les limites, battre les records. On retrouve le goût du risque, l’innovation, la créativité… Il cherche à garder la proximité avec ses salariés pour favoriser l’esprit d’entrepreneur.

1. En quoi ses talents de manager viennent-ils compléter ses qualités d’entrepreneur ?

Ses qualités de manager lui permettent d’assurer le développement et la pérennité de son entreprise. Pour cela, il s’appuie sur sa formation (DESS Marketing à Paris Dauphine) et ses expériences précédentes, dont celle acquise dans le groupe PagesJaunes.

1. D’après vous, quel est le style de direction d’Antoine Jouteau ? Justifiez votre réponse.

Antoine Jouteau précise qu’il recherche le pragmatisme, la proximité, l’exigence et la simplicité. On peut donc supposer qu’il n’est pas dans un management autoritaire ou paternaliste au sens de Likert.

Pour le reste, son mode de management met l’accent sur les résultats à obtenir plutôt que sur les moyens pour les atteindre, mais il n’est pas possible de savoir s’il est véritablement participatif. Même si Antoine Jouteau insiste sur l’aspect « proximité », il ne précise pas le degré de participation des salariés aux décisions.

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