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Tartuffe

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Par   •  9 Mai 2015  •  Analyse sectorielle  •  1 945 Mots (8 Pages)  •  865 Vues

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Tartuffe

Acte I, scène 4

Tartuffe est un nom propre qui est devenu un nom commun qui signifie « hypocrite ».

Dans cette pièce, Molière dénonce des faux dévots.

Un dévot est quelqu'un de très croyant qui va régulièrement à la messe.

Un faux-dévot est quelqu'un qui fait croire qu'il est dévot pour être bien vu mais il dupe tout le monde, c'est un hypocrite.

C'est une pièce écrite en vers.

→ Réflexions sur le texte :

C'est un dialogue comique par les caractères, les personnalités et le comportement des personnages.

Tartuffe :

Orgon parle à Cléonte et à Dorine, sa servante en revenant de son voyage et demande des nouvelles. Il ne se préoccupe pas de savoir comment va sa femme qui est malade. Orgon plaint Tartuffe qui va bien contrairement à sa femme qui a subit une saignée. Orgon est entiché (= obnubilé) par Tartuffe et ne préoccupe que lui et non de sa femme qui va mal.

Orgon parle à Cléonte, puis à se servante, en revenant de son voyage et demande des nouvelles de Tartuffe, un faux-dévot, et ne se préoccupe pas de savoir comment se porte sa femme, Elmire, qui va mal. Orgon plaint Tartuffe alors qu'il va très bien d'après ce que lui dit Dorine, il y a un décalage. C'est un dialogue comique car Orgon est tellement entiché par Tartuffe qu'il en oubli sa femme. Les propos sont ironiques. Il y a un comique de répétition cela rend Orgon est ridicule.

→ Exemple de plan :

I – Comportement des personnages

1) Réaction inconsciente d'Orgon

2) Décalage entre son intérêt pour Tartuffe et son intérêt pour sa femme

3) L'entêtement de Dorine

II – Une scène comique

1) Une situation cocasse

2) Des caractères affirmés

→ Plan détaillé :

→ Introduction :

Molière, dramaturge du XVIIe siècle, a écrit de nombreuses comédies pour dénoncer les vices de son époque. Ses pièces amusaient le roi et ont obtenu un grand succès. Il a notamment écrit Les Femmes savantes, Dom Juan, L’École des femmes et Le Tartuffe. Dans cette pièce, Molière dénonce les faux-dévots, personnages qui, à l’époque, pratiquaient la « profession d’hypocrite » comme le dit Don Juan dans la pièce éponyme c’est-à-dire qu’ils faisaient croire qu’ils étaient dévots alors qu’ils ne pensaient qu’à duper autrui. Dans Tartuffe, Orgon, le maître de maison, s’est entiché d’un faux-dévot nommé Tartuffe et sacrifie sa famille, ne se souciant que de ce dernier. Dans la scène 4 de l’acte I, Orgon, de retour de voyage, s’empresse de prendre des nouvelles de Tartuffe et se montre indifférent aux commentaires de Dorine, la servante, qui lui apprend que sa femme a été malade. Un dialogue de sourds s’installe. Dorine parviendra-t-elle à ramener Orgon à la raison et lui fait prendre conscience de son aveuglement ? Nous verrons quelles sont les attitudes des personnages puis nous étudierons le registre de la scène.

I – Comportement surprenant des personnages

1) Orgon obnubilé par Tartuffe

Orgon est indifférent à une autre personne que Tartuffe. Il salue très brièvement son beau-frère et puis s'adresse à Dorine pour avoir des nouvelles de la maison et de Tartuffe. Il est impolis envers son beau-frère : « Attendez mon frère, je vous pris » (v.4) et l'ignore alors que son beau-frère est ravi de la voir. Il ne se préoccupe pas de l'état de sa femme et ne réagis pas aux nouvelles inquiétantes concernant l'état de sa femme. De plus, il est impoli car il emplois le pronom « on » et ne se préoccupe que d'une seule personne, Tartuffe.

2) Dorine, une servante polie et effrontée

Polie, car elle répond aux questions d'Orgon, notamment sur Tartuffe. Effrontée, car elle insiste sur les problèmes de santé d'Elmire sans qu'Orgon la questionne. Elle insiste lourdement en revenant sur Elmire (v.17 + v.34). Elle insiste aussi sur la grande forme de Tartuffe en exagérant sa description, en soulignant sa bonne santé : l'allitération en « gr » accentue l'impression de rondeur du personnage. Elle décrit en détail ce que Tartuffe a mangé, « 2 perdrix et une moitié de gigot ». Ce qui montre son grand appétit. Elle souligne l'indifférence et l'égoïsme de Tartuffe qui « soupe, lui tout seul, devant elle ». Il mange abondamment alors qu'elle ne se sent pas bien. Orgon et Dorine sont donc centrés sur leur préoccupations et leur attitudes provoque le comique de la scène.

II – Une scène comique

1) Une situation cocasse (=amusante)

Orgon s’évertue à demandé des nouvelles de Tartuffe alors que Dorine essaie vainement de l’intéresser à la santé de sa femme : il s'instaure alors un dialogue de sourd qui rend la situation comique. L’enchaînement des répliques est incongrue (=surprenante) et prêtes à rire, chaque fois qu'Orgon demande « Et Tartuffe ? » Dorine clame haut et fort qu'il se porte bien et malgré tout Orgon le plaint « le pauvre homme ».

Dorine enchaîne en décrivant les problèmes de santé d'Elmire. Cette absence de logique dans les questions et réponses provoque le comique de situation, lequel est renforcé par le comique de mot. En effet, l’entêtement d'Orgon à répéter les même questions qui ne correspondent pas à la réalité créé un comique de répétition. D'autre part, les explications de Dorine s'opposent systématiquement et souligne de façon parallèle la maladie de l'un et la forme de l'autre. La souffrance Mireille (v.9 + v.10) fait écho à excellente santé de Tartuffe ; son manque d’appétit correspond à la gloutonnerie de Tartuffe (v.19 à v.20) ; l'insomnie d'Elmire (v.23 à v.26) s'oppose le sommeil bienfaiteur de Tartuffe et le sang perdu par Elmire (v.34) semble avoir été

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