Synthèse des dysfonctionnements
Mémoire : Synthèse des dysfonctionnements. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 12 Novembre 2014 • 650 Mots (3 Pages) • 774 Vues
Synthèse des dysfonctionnements
Un capitalisme défaillant (Aléa moral, efficience) : Aléa moral n’existe plus, les banques sont encouragées à faire n’importe quoi car il n’y a pas de sanction. La discipline de marché n’existe pas. Pour être efficient je dois savoir mesurer la rentabilité et reconnaître les risques. Or ce n’est pas le cas dans l’économie actuelle. On est dans une économie de marché sans que celle ci fonctionne correctement..
Contrôles nombreux mais inefficaces (internes, banque centrale, BRI, FMI, Spécialistes, analystes financiers, régulateurs) : Dans une banque il y a au moins 4 services de contrôle. Il y a également des tas de contrôles externes. Cependant ils n’ont pas été capables de prévenir les crises. Ce n’est donc pas un déficit de contrôle mais il y a bien un problème de la qualité du contrôle
Gouvernance problématique (AG, CA) : Deux niveaux de contrôle, l’assemblée générale des actionnaires laisse généralement tout passer… Mais la gouvernance générale est censée voir ce qui n’est pas normal. Or, ce n’est pas le cas, soit ils sont détenteurs d’actions, soit ils sont amis mais à chaque fois il y a des conflits d’intérêt qui font que la gouvernance n’agit pas…
Perversité des systèmes de rémunération : s’il y a un bonus il faudrait qu’il y ait un mauls mais ce n’est pas le cas. La perversité est établie lorsque pour avoir le bonus je dois gagner plus et donc prendre plus de risques jusqu’à ce que cela mène à la catastrophe. Si on doit donner un bonus il faut le donner quand la position est close. Les actionnaires veulent gagner beaucoup d’argent donc ils exigent que les banques aient un taux de rentabilité très élevé. Les marchés financiers en veulent toujours plus mais des lors que les banques sont cotées en bourse elles ne veulent pas perturber les marchés financiers.
Pression des marchés financiers : Les actionnaires veulent gagner beaucoup d’argent donc ils exigent que les banques aient un taux de rentabilité très élevé. Les marchés financiers en veulent toujours plus mais des lors que les banques sont cotées en bourse elles ne veulent pas perturber les marchés financiers.
Non récurrence des performances : Ce n’est pas parce que j’ai gagné de l’argent sur les marchés que je vais encore en gagner. En Bourse il faut savoir acheter et vendre sauf qu’en général ceux qui savent bien sentir le moment ou il faut vendre ne savent pas vraiment quand il faut acheter et vice versa.
Importance des risques opérationnels : qui relève du risque humain et technologique. Rien a voir avec les marchés financiers ni avec le mécanisme de crédit. « kervielite », risque de faillite, risque d’OPA, risque de réputation très élevé.
Importance des risques systématiques : C’est le fait qu’un problème qui se passe à un endroit du monde se propage au monde entier et passe d’une classe d’actifs à d’autres. Le risque systémique dans une économie globalisée est partout à présent.
Limite des garanties bancaires : il ne faut pas se contenter des garanties car il y a des personnes privilégiées qui risque de passer avant nous dans l’exécution de la garantie. Une garantie est faite
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