Résumé 125 Rue Montmartre

125, rue Montmartre est un film policier de Gilles Grangier, sorti en 1959, d'après le roman d'André Gillois, prix du Quai des Orfèvres. Cette première scène se déroule à PARIS, dans les bureaux de distribution de journaux. C'était l'endroit où s'approvisionnaient les crieurs en journaux. La caméra se porte sur un homme d'une trentaine d'année, assez grand avec un certain embonpoint qui, de prime abord semble dur et sa tenue vestimentaire laisse supposer une certaine pauvreté ! En fait, il est crieur de journaux et se prénomme Pascal. Ce matin là, il discute avec un vieil homme au langage très familier pendant que Germaine, une jeune femme d'une vingtaine d'année prépare les journaux pour lui. De toute évidence, on voit que les deux personnes se connaissent très bien. Germaine l'invite même a diner mais Pascal refuse du fait de leur différence d'âge. Il récupère donc ses journaux et commence sa journée de travail. C'est avec beaucoup d'aisance qu'il vend ses journaux en criant dans la rue. Pour lui, cela semble facile. Après son travail, il va se reposer sous le pont de l'Alma et c'est là qu'il aperçoit un homme qui se jette à l'eau tout habillé. Pascal, vole à son secours, plonge et le ramène à la surface et tente de savoir ce qui a motivé sa tentative de noyade. L'inconnu lui répond que c'est à cause d'une femme, son épouse, plus précisément. Pascal, attendri, le prend sous aile et l'emmène avec lui au quartier des Halles pour diner. Cette cantine, très populaire, attire beaucoup de monde et plus particulièrement des ouvriers. Les deux hommes se mettent à table et l'inconnu se livre à lui, il lui explique qu'il vient de la Creuse où il vivait à la campagne? Il y a rencontré une très belle femme dont il est tombé amoureux et avec laquelle il s'était marié. Mais malheureusement, ses sentiments n'étaient pas réciproques ! Cette femme n'en voulait qu'à son argent et ses biens immobiliers et particulièrement à la ferme qu'il possédait. Pour arriver à ses fins, elle le fit passer pour fou et demanda aux médecins, une mise sous tutelle et son internement en asile. Voilà ce qui avait motivé son geste et qui expliquait son désarroi et cette profonde tristesse qu'il affichait. Il n'avait pas très fin et commanda un simple poireau alors que son bienfaiteur , quant à lui, mourrait de faim et se commanda une copieuse assiette bien garnie. Une fois le repas terminé Pascal emmène l'inconnu chez lui dans un vieil immeuble délabré au 7eme étage. Il y mène une vie très simple et son modeste appartement est équipé d'un seul lit, un évier, un meuble et une table. Il donne sur l'extérieur par une petite fenêtre et un balcon. L'inconnu nous dévoile enfin son prénom, il

...