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Rédaction Simplifiée Moby Dick

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Par   •  25 Mars 2020  •  Cours  •  612 Mots (3 Pages)  •  819 Vues

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MOBY DICK – Sujet 1

Par une belle fin d’après-midi radieuse, l’ensemble de l’équipage regardait les embruns dispersés par les vagues de l’immense océan qui nous cernait, puis des remous s’agitaient dans le sens contraire des aiguilles d’une montre tout autour créant presque un tourbillonnement. Quand soudain ! L’un d’eux, peut-être le plus attentif, identifia sans l’ombre d’un doute le monstre, la légendaire baleine blanche, Moby Dick…

Mais ce fut Stubb  le plus nonchalant des marins qui signala aux autres matelots, avec de grands gestes frénétiques des bras, l’immense masse blanche qui émergeait des profondeurs non loin de là. Au début, ils observèrent avec attention son dos bien caractéristique qui dépassait de la surface de l’eau. Tous les hommes reconnurent la bosse unique de Moby Dick qui apparaissait telle une majestueuse colline enneigée et étincelante sous les lueurs très douces du soleil.

Le narrateur poursuivait la description de son ahurissante aventure au côté des matelots incrédules. C’est ainsi que nous nous penchâmes d’un même geste synchronisé sur le bastingage, à l’arrière, au niveau de la poupe du Péquod pour mieux observer l’affreuse créature. Elle offrit un spectacle unique, le jet d’eau qu’elle cracha, se propulsa de l’évent à une vitesse folle. Encore plus rapide, plus puissant et bien plus épais que ceux des autres baleines habituellement rencontrées. Puis lorsque brusquement  la queue de l’énorme mammifère bondit hors de l’eau, cela créa un fort tumulte qui faillit faire chavirer le baleinier. Sa queue ressemblait fortement à une sorte de voile triangulaire déchirée de toute part sans doute les stigmates de combats passés acharnés. Nous eûmes instantanément un frisson qui parcourut notre corps de tout son long, nous fûmes glacés malgré la température suffocante qui régnait dans l’atmosphère. Tous étaient fascinés par l’horreur qu’évoquait la bête monstrueuse, tous demeuraient stupéfaits par cette vision infernale.

À ce moment-là, la baleine se mit à expulser violemment son jet d’eau en direction des hommes tel un taureau en furie prêt à foncer sur son ennemi toutes cornes baissées avec même une fumée sortant des naseaux ! La créature avançait dangereusement, elle s’approcha de plus en plus près du navire comme pour intimider son adversaire.

Moby Dick était la description même de toutes les rumeurs qui coururent sur ce monstre des mers. Quand alors, le cruel capitaine sortit de sa cabine précipitamment, munit d’un rasoir à fine lame bien affûtée, la barbe frisottante a moitié rasée, du savon jaune dégoulinant sur le visage tuméfié. Bien que très surpris, il ordonna aussitôt au courageux Starbuck d’apporter son harpon pour enfin assouvir sa soif de vengeance. Tandis que l’équipage encore sous le choc marmonnait à l’unisson « c’était Moby Dick… C’était bien elle… Je ne pensais pas la voir ici… Pas maintenant, en ce bel après-midi paradisiaque… »

Tous redoutèrent une issue catastrophique, la bête allait tout mettre en pièces et tout le monde allait atrocement périr… Finalement le monstre rebroussa chemin subitement et s’éloigna puis plongea dans les profondeurs pour disparaître. Les matelots restèrent pensifs, le silence fut assourdissant, tous étaient figés sur le pont, ils furent traumatisés pour toujours. Mais aux aguets ils redoutaient une nouvelle attaque violente du monstre marin. L’équipage venait de vivre la plus terrifiante et effrayante de toutes les expériences jamais vécues, ils n’allèrent peut-être plus s’en remettre et perdre la raison pour finir chacun dans un asile pour aliénés.

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