Mondialisation et Gouvernance

Exposé Introduction à la Théorie Générale de la Politique Étrangère

Thème :

Mondialisation et gouvernance

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PLAN

Introduction

1. Mondialisation

1. Approche et Concept
2. Enjeux

1. Gouvernance

1. Politique
2. Economique

1. Mondialisation et Gouvernance

Conclusion

Introduction

Dés le milieu du XXème siècle, on fait face à l’avènement de nouveaux concepts dans les relations internationales qui prennent une grande envergure. Telle est le cas de la mondialisation (I) et de la gouvernance (II).  Ce sont des concepts très controversés sur la scène internationale. Ce qui a créé certains rapports entre elles (III).

1. Mondialisation

D’un point de vue étymologique, le mot « monde » est tiré du latin « mundus » signifiant « univers ». Ainsi, le mot « mondialisation » est utilisé pour la première fois par pierre Coubertin dans un article du Figaro daté du 13 Décembre 1904. Ce qui amène à définir la mondialisation. La mondialisation correspond à la circulation des marchandises, des capitaux, des services, des personnes, des techniques et de l’information. Elle désigne aussi un processus d’intégration des marchés et de rapprochement des hommes résultant notamment de la libération des échanges.

1. Approche et Concept

• La genèse du terme démontre que ce processus soit le plus souvent envisagé sous le seul aspect de la mondialisation économique, développement des échanges de biens et de services, accentuée depuis la fin des années 1980 par la création de marchés financiers au niveau mondial. Toutefois s’y ajoutent l’aspect culturel, l’aspect politique représentant le développement des organisations internationales et d’ONG, l’aspect sociologique, l’aspect géographique. En toute logique, il conviendrait ainsi de parler « des » mondialisation « s », afin de distinguer le domaine considéré (économie, culture, politique) et la période historique envisagée.

• Dés que la notion de mondialisation s’est imposée comme phénomène universel, deux conceptions s’affrontent autour de l’explication de ce phénomène. Il s’agit de la conception unitaire : selon elle, la mondialisation suppose la notion d’un monde uni sans frontières. Ceci dans une approche géographique, idéologique ou économique. Ce qui est approuvée par les organisations internationales ou institutions internationales. Cependant, elle resterait restrictive dans la mesure où elle négligerait les autres signes de la mondialisation. Et de l’autre coté, il y’a la conception conflictuelle et pluraliste : elle considère la forme actuelle de la mondialisation comme la source de nos problèmes. Elle met en valeur une approche de coopération plutôt que de mise en concurrence, qui est le principe de base de l’actuelle mondialisation. Ces partisans sont surtout les courants altermondialistes et antimondialistes.

1. Enjeux

Le terme « enjeu » désigne ce que l’on peut gagner ou perdre dans une compétition ou un défi. Alors quels sont les enjeux majeurs de la mondialisation en ce début du XXIème siècle ? La mondialisation est un processus dont les enjeux sont la libéralisation accrue des flux d’idée, de personnes, de biens, de services, de capitaux menés à l’intégration des économies et des sociétés. Quand on parle des enjeux, on peut énoncer l’intensification et de l’interdépendance entre les nations du monde, les activités et les systèmes politiques. C’est le processus d’ouverture de toutes les économies nationales sur un marché devenu planétaire. Ce qui est privilégiée par l’interdépendance entre les hommes, la déréglementation, la libéralisation des échanges, la délocalisation de l’activité, la fluidité des mouvements financiers, le développement des moyens de transports, de télécommunications…

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