Module 5 situation de communication
Note de Recherches : Module 5 situation de communication. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jess49380 • 23 Avril 2015 • 1 379 Mots (6 Pages) • 2 596 Vues
Dans le cadre de ma formation d’aide-soignante, je vais vous présenter une situation de communication à laquelle j’ai participé.
Cette situation s’est déroulée lors de mon quatrième stage, aux urgences de Saumur. On y accueil des patients sept jours sur sept, vingt-quatre heure sur vingt-quatre pour différentes urgences (exemple : Urgence vitale : met en cause le pronostic vital du patient ; Urgence fonctionnelle : met en cause le pronostic fonctionnel ; Urgence ressentie : pas de danger véritable pour le patient, se manifeste par de l’angoisse ; Urgence sociale : contexte social difficile). Le service comprend cinq box, une salle de suture, une salle de plâtre, et une salle de déchoquage* qui peut accueillir deux patients (*permet de prendre en charge les patients en détresse vitale ou dont la gravité de l'état nécessite une intervention et une surveillance plus importante qu'en box). On y trouve aussi ce que l’on appelle des lits portes, ce sont des chambres utilisées pour les patients qui devront rester une nuit en surveillance dans le service ou pour les patients dont on attend une place dans un autre service.
La situation a eu lieu un soir de la deuxième semaine de stage. Une patiente est agitée, je prends un temps pour discuter avec elle.
Dans un premier temps, je vais vous faire une présentation de la situation. Dans un second temps j’analyserai celle-ci avec les points forts et les points à retravailler. Puis je terminerai ce dossier par une conclusion sur ma situation de communication.
Il est dix-huit heures, la patiente que je nommerai Madame J pour préserver son anonymat est arrivée aux urgences en fin d’après-midi ce mardi vingt-quatre mars deux mille quinze.
Depuis le couloir j’entends les cris d’une dame qui me semble agitée. Ces cris proviennent du box deux, je m’y rends sans prendre connaissance du dossier de la personne qui occupe ce box. En rentrant dans le box je peux apercevoir une personne plutôt âgée, de sexe féminin, contentionnée dans un lit médicalisé avec barreaux. Elle a les pieds coincés dans ces barreaux et elle est en effet très agitée.
Je me présente alors :
« Bonjour Madame, je suis Jessica élève aide-soignante. Quelle est votre nom ?
- Bonjour, je suis Madame J.
- Vous m’avez l’air dans une mauvaise position, je vais vous aider à remettre vos jambes correctement dans le lit. »
J’aide alors madame J. à se réinstaller confortablement dans le lit, je lui demande dans quelle position elle est le plus à l’aise.
Je trouve que le faciès de madame J. montre une personne inquiète. Cela expliquerai peut être sont agitation, je décide donc de prendre une chaise et de m’installer à côté d’elle, à sa hauteur. Nous allons alors discuter un long moment.
Je commence par demander à madame J. son âge si cela ne lui semble pas indiscret. Madame J. me demande alors de lui faire des propositions. Je lui fais quelques hasardeuses propositions, et elle finit par me dire qu’elle a quatre-vingt-quatorze ans. Je lui demande alors la raison de sa venue aux urgences, elle ne sait plus vraiment elle me dit se souvenir avoir chuté. Elle me dit qu’elle ne voulait pas venir ici. Je suppose alors qu’elle est arrivée par le biais des pompiers. J’apprendrai plus tard qu’elle a été retrouvée au sol dans une rue de sa commune d’habitation.
J’évalue alors sa douleur, qui pourrait expliquer ses cris, pas de douleur selon elle, elle me dit qu’elle va très bien et qu’elle veut rentrer chez elle. Je lui explique alors qu’avant de pouvoir rentrer chez elle, elle allait être vue en consultation par un médecin du service. Et que celui-ci lui prescrirait surement des examens complémentaires. Elle acquiesce et me demande qui est le médecin qu’elle va voir. Je lui réponds qu’aux urgences il y a plusieurs médecins et que je n’avais pas connaissance de celui qui avait en charge son dossier.
Elle m’interpelle ensuite sur ce qui lui entoure le ventre, depuis le début de notre conversation madame J. ne cesse de toucher à sa ceinture de contention. Je l’informe
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