Les hippies
Dissertation : Les hippies. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar tiitiima24 • 24 Janvier 2016 • Dissertation • 659 Mots (3 Pages) • 994 Vues
Le corpus qui nous est proposé se compose de trois textes : le texte littéraire, extrait de la pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce Derniers remords avant l’oubli est plus ancien, il date de 1987 tandis que les deux autres textes non fictionnels sont contemporains, le premier est l’article « Hippie » du Dictionnaire étymologique des anglicismes et américanismes de Jean-Paul Kurtz, publié en 2013 et le deuxième est un article de l’hebdomadaire Le Point du 11 Décembre 2013 écrit par Leila Macor. Les trois documents abordent un sujet de société en définissant chacun à leur manière le mouvement hippie qui a vu le jour à la fin des années 1960.
On peut se demander ce qui définit la culture hippie.
Nous verrons tout d’abord le mode de vie propre aux hippies puis leurs idées.
Tout d’abord, les hippies se reconnaissent à des choix concrets et matériels, dans la définition de Jean-Paul Kurtz et l’article de l’hebdomadaire Le Point de Leila Macor ,il est dit que les hippies ont une éthique basée sur le refus de la société de consommation. Il préfère acheter des vans rondouillards peu chers, faciles à réparer et austères qu’il associe à leur liberté.
Selon Jean Paul Kurtz leurs choix vestimentaire sont négligés, ils mettent des vêtements bariolés, ils ont une chevelure fournie et hirsute. En effet, dans l’extrait de la pièce de théâtre de Jean-Luc Lagarce leurs vêtements sont caractérisés d’un mauve et d’un rose tyrien.
Dans ce corpus, on retrouve le goût pour l’artisanat des hippies. Leila Macor nous parle de nattes de pailles qui recouvraient les plafonds et les murs. Puis, d’après Jean-Paul Kurtz et Jean-Luc Lagarce nous évoque les petits métiers marginaux de style artisanal que les hippies effectuaient ainsi que leurs alternatives artisanales mauve et rose tyrien.
Il ne faut pas oublier, que les hippies défendent également des idées. En effet, ils avaient une forte volonté de changement. Comme par exemple, dans la pièce de théâtre où Lise rappelle l’histoire de sa mère et leurs revendications multiples postadolescentes et préadultes. Et l’article de Leila Macor, où elle évoque la contre-culture des années 60 qui caractérise leurs volontés.
Jean-Paul Kurtz nous dit qu’ils vouent un culte de la nature. C’est pour cela qu’il utilisait une voiture qui ne consommait pas beaucoup selon Leila Macor. Et qu’ils aimaient l’air pur qui signifiait le bonheur ainsi que la vraie vie d’après Jean-Luc Lagarce. Ainsi, les trois auteurs montrent la place importante de la nature pour les hippies.
Puis, L’article extrait de Le Point nous explique que leur ouverture d’esprit se caractérise par leurs voitures qu’ils associent à la liberté de penser et de voyager. Alors que Jean-Luc Lagarce voit cette ouverture d’esprit de la mère de Lise exprimé par les littératures allemandes et le cinéma quart-monde.
Enfin, les hippies proposent un mode de vie libéré, des contraintes accepté par les générations précédentes. Dans l’article de Leila Macor, la jeunesse s’opposait à « l’ordre établi », et préférait comme dans le dictionnaire étymologique, l’oisiveté qui fait partie de leur mode de vie. De même que dans les Derniers remords avant l’oubli,
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