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Introduction: Le dopage dans l’histoire

Depuis l’été 1998 lorsque les coureurs Festina ont avoué « carburer » entre autres à l’EPO les records déchaînent plus de polémiques que de passion. Chaque nouvelle performance pourrait être truquée: dans le sport plane le spectre du dopage. Pourtant le dopage ne datte pas d’hier. Tout au long de l’Histoire, l’Homme fut séduit par la possibilité d’augmenté ses capacités physiques et intellectuelles. Il s’agissait tout d’abord de rester en vie dans un milieu hostile, en étant le plus fort face à l’animal ou à l’ennemi. Dans la Grèce antique, les performances sportives renforçaient, selon les Hommes, le pouvoir des Dieux et la prise de stimulants était déjà d’actualité au jeux olympiques de l’époque. Les anciens Grecs croyaient aux vertus de la viande de bœuf pour améliorer les performances des lutteurs et celle de l’antilope pour les sauteurs. Mais au fil des siècles, les recettes de dopage s’améliorent et les motivations changent. Elles seront utilisées jusqu’à l’apparition des premiers testent antidopage dans les années 1970. A ce moment là s’enchaînent alternativement les victoires des toxicologues coté « tricheurs » ou coté lutte antidopage: stéroïdes, corticoïdes, anabolisants, testostérone, hormone de croissance déterminent les 30 dernière années. Avec l’apparition des hormones, les dopant deviennent vraiment efficaces. ce ne sont plus seulement des stimulants, ils accroissent réellement les performances. Un dopage d’entraînement succède au dopage au coup par coup. Peu à peu, grâce aux biotechnologies, les substances artificielles n’ayant pas d’équivalent endogène vont être remplacées par des substances qui miment parfaitement les substances produites naturellement par notre organisme, ce qui rend leur détection beaucoup plus difficile. C’est le cas de la dernière en date, l’EPO, le dopant phare des années 1990. Comment agit l’EPO sur l’organisme et ses conséquences?

I- Les vertus de l’EPO

EPO pour érythropoïétine (du grec eruthros signifiant rouge et poïesis signifiant produire, créer).

L’Erythropoïétine est une hormone (protéine) naturelle. Elle régit la production érythrocytes (ou globules rouges) par la moelle. L’EPO est une hormone fabriquée par notre corps: par les reins (80%) et par le foie (20%) . Elle stimule la fabrication des globules rouges par l’intermédiaire de la moelle osseuse. Ainsi l’oxygène est transportée plus rapidement vers les organes. C’est en 1983 que le laboratoire Amgen va produire de manière industrielle de l’EPO de synthèse. Ceci permettra un progrès dans la médecine mais aussi dans le dopage. Sa sécrétion est corrélée à la pression partielle en oxygène au niveau des cellules sécrétrices et donc indirectement à l’hématocrite. Toutefois, ce n’est pas le nombre d’hérytocrytes qui régule cet sécrétion mais plutôt la quantité d’oxygène disponible. De ce lieu de sécrétion elle migre dans la moelle des os ou elle stimule la production des érythrocytes. Son ingestion permet à un individu saint d’augmenter le nombre de ses globules rouges dans ses capacités à transporter l’oxygène jusqu’aux muscles. On comprend l’intérêt majeur que cette hormone peut revêtir pour les spécialité de l’endurance. En 1987, l’EPO apparait dans le milieu du sport de haut-niveau. Malheureusement, cette érythropoïétine est détournée de son utilisation normale a des fins de dopages.

II- Les effets de l’EPO



L’EPO qui sert à produire plus de globules rouges rend aussi le sang plus visqueux. Cet épaississement du sang augmente donc les risques de boucher de petites artères. L’usage intensif de ce produit peut avoir des effets nocifs sur l’organisme comme:

- infarctus cérébraux

- hypertension artérielle

- infarctus myocardiques

- embolies pulmonaires

- thrombose

- mort subite

Depuis la mise sur le marché de l’EPO, 17 cas de décédés suspects ont été recensés chez les sportifs pratiquant

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