« La violence commence là où la parole s’arrête » Marek Halter.
Dissertation : « La violence commence là où la parole s’arrête » Marek Halter.. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Thebg978 • 19 Juillet 2020 • Dissertation • 1 011 Mots (5 Pages) • 1 562 Vues
Dissertation :
« La violence commence là où la parole s’arrête » Marek Halter.
Aujourd’hui nous vivons dans une société où le stress, la tension et la haine sont pratiquement partout et véhiculés par chacun. Un peu comme une voiture avec une fuite, nous laissons derrière nous une essence dont les gaz qui en émanent révèlent la présence d’un seul et même ressenti : la violence. La communication a alors un rôle des plus importants, pour ne pas dire indispensable. Car pour empêcher l’explosion et calmer la situation, il est primordial de ne pas endiguer le dialogue et encore moins d’ignorer la problème. L’étincelle qui mettra feu à la mèche n’est autre que le silence. Selon Marek Halter, humaniste et écrivain français, « La violence commence là où la parole s’arrête ». Mais dans quelle mesure cette incommunication mène-t-elle à la violence et quelles sortes de violence ? Sans plus attendre, je vais vous présenter les différents points que nous allons traiter. Pour commencer, je vais me pencher sur ce qu’est la violence à l’école, harcèlement et rapports de force. Ensuite, je vais aborder le thème du racisme, la violence des préjugés engendrés par le rejet du dialogue. Et enfin, je terminerai sur le témoignage d’une personne ayant subi la violence conjugale par maltraitance physique.
Pour commencer, la violence ne se limite pas qu’aux injures, racket et moqueries. Il comprend également les violences psychologiques tels que le harcèlement scolaire. Le harcèlement est peu visible car le plus souvent c’est la « loi du silence » qui prime. Bien souvent, les jeunes qui se font harcelés à l’école n’ose pas en parler. Ils gardent tout pour eux généralement par peur de représailles. Ils se renferment ainsi sur eux-mêmes et se font violence, dans l’espoir que leur(s) harceleur(s) finira par se lasser ou par trouver une autre cible. Il n’est pas rare cependant d’entendre qu’un adolescent s’est suicidé ou a tenté de le faire pour mettre fin a sa souffrance, laissant ses parents dans l’incompréhension la plus totale. « Nous ne nous étions jamais rendu compte qu’il allait mal, tout semblait aller pour le mieux » entendons-nous souvent. Ne pas oser en parler mène à l’isolement et empêche d’être aidé. Beaucoup de slogans et de campagnes de sensibilisation au harcèlement circulent sur les réseaux sociaux et toutes tentent d’inciter les victimes à sortir du « silence ». Lorsque la jeune victime de harcèlement ne parle pas elle se fait également du mal car elle convaincue que personne ne pourra mettre fin à cette situation et que parler ne fera qu’empirer les choses. Parfois, la seule issue semble alors de mettre fin à ses jours.
Aujourd’hui, la Belgique est un pays où se rencontrent de multiples cultures. Mais l’acceptation de l’autre n’est pas évidente pour tout le monde. Nous entendons souvent dire « ils prennent notre travail », « ils vivent sur le dos de la société » ou encore « de toute façon, c’est toujours les mêmes ! ». Il peut être difficile d’accepter que ce qui est différent de soi n’est pas nécessairement mauvais. Mais l’Homme a tendance à rejeter ce qu’il ne connaît pas, car l’inconnu fait peur. La crainte que l’on viennent s’opposer à ses valeurs, perturber son mode de vie peut prendre place. Face à ces craintes, il est plus facile de se convaincre que l’on est le bon et que l’autre est le mauvais. Il est plus simple de croire que tous les problèmes de la société sont causé par ces « étrangers », de les tenir pour responsables sans même se remettre en question. Comme l’a dit Averroès : « L'ignorance mène à la peur, la peur mène à la haine, la haine conduit à la violence… », et dans le cas présent, au racisme. Rejeter l’autre, ne pas vouloir entrer en contact avec lui, nous amène à maintenir les préjugés que nous avons développer à son égard alors que ceux-ci pourraient se déconstruire si nous apprenions à connaître et à comprendre l’autre avant de le juger.
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