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Introduction à la supervision

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Par   •  16 Décembre 2019  •  Fiche  •  4 928 Mots (20 Pages)  •  732 Vues

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Introduction à la supervision

1. Le rôle de la supervision

L'informatique est au cœur de l'entreprise, quelle que soit son secteur d'activité et doit fonctionner pleinement et en permanence pour garantir l'activité. Les problèmes liés à l'informatique doivent donc être réduits au minimum, car une indisponibilité du système d'information peut être la cause de plusieurs millions d'euros de pertes. Deux phases sont donc importantes pour les directeurs informatiques : garantir la disponibilité du système en cas de panne (par des mécanismes de redondance...) mais aussi tenter de prévenir en cas de problème et, le cas échéant, garantir une remontée d'information rapide et une durée d'intervention minimale : c'est le rôle de la supervision.

2. Superviser quoi ?

La supervision informatique permet de superviser l’ensemble du système d’information, c'est-à-dire tous les équipements réseaux, les serveurs, les périphériques, les applications, le workflow, les imprimantes, les pointeuses, mais aussi les sondes de températures dans les salles serveurs et les seuils de charge des onduleurs.

3. Comment superviser ?

Il existe plusieurs méthodes pour superviser le système d'information :

  • Analyser les fichiers de log
  • Récupérer des résultats de commandes et de scripts locaux ou distants
  • SNMP : Simple Network Management Protocol

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4. Les différentes parties de la supervision

Autour de la supervision, plusieurs modules coexistent :

  • Supervision réseau
  • Supervision système : technique et applicative
  • Lancement de commandes
  • Envoi d'alertes : popup, son, email, téléphone, sms
  • Visualisation du Système d'Information : cartographie, tableaux de bord...
  • Reporting

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5. Les outils de supervision

Il existe une multitude de solutions de supervision comme Nagios, Big Sister, OpenNMS, Zabbix qui sont des produits OpenSource. De ceux cités, Nagios est sans contexte le plus répandu et le plus suivi par la communauté des développeurs. Dans la catégorie des logiciels payants, on peut citer Tivoli Netview (ce dernier est plus orienté pour du monitoring réseau) ou alors HP OpenView Operations. Microsoft dispose aussi d’une solution plus axée sur la plate-forme Windows, appelée Microsoft System Center Operations Manager (SCOM).

Nagios

1. Historique

La première version du logiciel a été créée en Mars 1999 par Ethan Galstad sous le nom de Net Saint avec comme objectif « d’assurer la surveillance des hôtes et des services en vous prévenant lorsque les choses vont mal ». Basé sur linux, cet outil a principalement été développé pour fonctionner sous des systèmes Unix. Afin de le faire fonctionner, il est nécessaire de posséder : un système Unix et un compilateur C. Le système Nagios se distingue de tous ses concurrents par sa politique de licence ouverte (licence GNU General Public Licence). Celle-ci a permis une distribution massive de ce produit et son utilisation par un public de novice ou d’expert qui à largement contribué à son amélioration rapide au cours des différentes versions qui se sont succédées depuis neuf ans.

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          Mars 1999                  Mai 2002               Février 2004           Février 2006                     Mars 2008                       Mai 2008

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                Mars 2002            Novembre 2002          Mai 2006           Novembre 2006          Avril 2008                Mai 2008

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2. Fonctionnalités

Les principales fonctionnalités de nagios sont les suivantes :

  • La supervision réseau
  • La supervision des ressources systèmes
  • La supervision applicative
  • La notification par différents moyens de communication
  • L'exécution de commandes manuelles ou automatiques
  • La représentation des états des ressources supervisées, par coloration
  • La cartographie du système d'informations supervisé
  • Le reporting

3. Architecture

Nagios repose sur un serveur web et des CGI. Il peut intégrer une base de données de type MySQL pour y stocker des informations de supervision. Bien que conseillée, la base de donnée n'est pas essentielle dans le fonctionnement de Nagios et peut être remplacée par de simples fichiers plats, mais cette architecture doit être limitée à de petites installations avec un nombre de machines supervisées restreint. L'architecture standard de Nagios peut donc être représentée de la manière suivante :

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a. Navigateur

Le navigateur permet de consulter l’interface web de nagios à l’adresse suivante :    http://@ip/nagios

Il est entre autre possible de consulter les différents statuts des hôtes et des services supervisés, de consulter les logs, d’afficher la cartographie des hôtes, exécuter des commandes de vérifications, etc.

b. Le serveur WEB

L'accès à Nagios doit être restreint car il peut montrer des informations sensibles voire confidentielles concernant le système d'information, des actions peuvent être entreprises via l'interface web, allant de l'acquiescement des alarmes jusqu'au redémarrage de machines. Pour cette raison, il faut protéger l'accès aux CGI de Nagios, au travers le mécanisme d'authentification de votre serveur web (ex : mécanisme htpasswd pour Apache).

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