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Expliquez pourquoi et comment le dispositif issu de bale 2 élargit le champ d'appréciation des risques bancaires et financiers ?

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Par   •  18 Mai 2015  •  1 326 Mots (6 Pages)  •  1 059 Vues

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Expliquez pourquoi et comment le dispositif issu de bale 2 élargit le champ d'appréciation des risques bancaires et financiers.

Introduction

La grande limite du ratio Cooke, et donc des règlementations issues des premiers accords de Bâle, est liée à la définition des engagements de crédit. La principale variable prise en compte était le montant du crédit distribué. A la lumière de la théorie financière moderne, il apparaît qu'est négligée la dimension essentielle de la qualité de l'emprunteur, et donc du risque de crédit qu'il représente réellement.

Le Comité de Bâle va donc proposer en 2004 un nouvel ensemble de recommandations, au terme duquel sera définie une mesure plus pertinente du risque de crédit, avec en particulier la prise en compte de la qualité de l'emprunteur, y compris par l'intermédiaire d'un système de notation interne propre à chaque établissement (dénommé IRB, Internal Rating Based).

Avec l'entrée en vigueur des nouvelles normes comptables( en 2007 et 2008), le ratio Cooke disparait: le ration Mc Donough apparait dorénavant, toujours du nom du comité de Bale à l'époque de son élaboration.

Plus généralement, l'ensemble des nouvelles normes en cours de mise en place est désigné couramment sous le nom de Bale 2.

C'est l'expression des trois pilliers de bale 2 qui permet de comprendre en quoi ce dispositif élargit nettement le champ d'appréciation des risques bancaires et financiers.

I/ Les Piliers

1/Pilier 1

Exigence minimale de fonds propres, il prend dorénavant en compte le risque opérationnel à coté des risques de crédit et des risques de marché

Mesure du risque de crédit

Le risque de crédit est le risque qu'un débiteur fasse défaut ou que sa situation économique se dégrade au point de dévaluer la créance que l'établissement détient sur lui. Pour mesurer le risque de crédit, on va donc pondérer le montant total de la créance, ce qu'on appelle " l'encours ", par la qualité du débiteur.

Le comité de Bâle définit donc plusieurs catégories d'expositions au risque de crédit, avec pour chaque catégorie une pondération à appliquer à l'encours prêté. Cette pondération va de 0% pour les Etats souverains, ce qui revient à dire qu'on considère que les créances sur les Etats souverains sont sans risque, à 150% pour les contreparties les moins bien notées

Mesure du risque de marché

Le risque de marché est le risque de perte ou de dévaluation sur les positions prises suite à des variations des prix (cours, taux) sur le marché. Ce risque s'applique aux instruments suivants : produits de taux (obligations, dérivés de taux), actions, change, matières premières.

Le risque sur produits de taux et actions se mesure sur la base du " portefeuille de trading ", c'est-à-dire des positions détenues par la banque pour son propre compte dans un objectif de gain à court terme, par opposition aux activités " normales " de financement et d'investissement.

Par contre le capital requis pour la couverture des positions en change et matières premières s'applique sur la totalité de ces positions.

Chaque catégorie d'instrument nécessite une méthode de calcul différente, qui consiste toujours à évaluer d'abord une position, puis à calculer le capital requis en appliquant une pondération de 0 à 8% sur cette position.

Mesure du risque opérationnel

Le risque opérationnel est le risque de perte liée à des processus opérationnels, des personnes ou des systèmes inadéquats ou défaillants ou à des événements externes.

Dans l'approche standard, l'activité des banques est répartie entre plusieurs domaines ou " lignes métiers " (business line). A chaque lignes métier les autorités de régulation attribueront un facteur de pondération sur le revenu brut " moyen " censé refléter le risque opérationnel objectif encouru par chaque activité.

2/Pilier 2

-Amélioration du processus de surveillance prudentielle

-Obligation pour les banques de se doter d'un plan de continuité de l'activité

-Identifier, dès que possible, l'existence d'une posiible érosion des fonds propres de nature à affaiblir la position des déposants ou à mettre en danger le système financier par effet de contagion

-inciter les banques à développer des techniques de gestion et de controle de l'ensemble de leurs risques

-inviter les autorités de controle à prescrire

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