Dossier Sur Fernand Oury: la pédagogie institutionnelle

DOSSIER SUR :

FERNAND OURY

LA PEDAGOGIE INSTITUTIONNELLE

ES 2013-2016

Sommaire

Notre choix de Fernand Oury

Un constat, des rencontres

I/De la pédagogie traditionnelle à la pédagogie nouvelle p 1

A. Du rejet de l'école caserne... p 1

B. ... à la classe coopérative... p 2

C. ... vers la pédagogie institutionnelle p 3

II/La pédagogie Institutionnelle (P.I.) p 4

A. Les fondements : La métaphore du trépied p 5

1. Le matérialisme

2. Le groupe

3. L'inconscient

B. Les outils : p 6

1. De la psychanalyse à la psychothérapie institutionnelle p 6

2. Les rituels p 6

3. La monnaie  p 7

4. Les ceintures de couleurs  p 7

5. Le conseil de coopérative  p 7

6. Les monographies  p 7

C. Un exemple de monographie : Miloud p 8

III/De nos jours p 9

A. La CIF

B. La loi 2002-2

C. L'école de la deuxième chance

IV/Réflexions psychopédagogiques  p 10

V/Bibliographie  p 12

VI/Annexes

Notre choix du pédagogue Fernand Oury

Ce qui nous intéresse chez le pédagogue Fernand Oury, c’est sa prise de position contre « l'école-caserne ».

C’est-à-dire contre l’école traditionnelle, qu’il trouve centralisée et autoritaire. Avec un Ministère au sommet, des élèves à la base, et aucun échange ni dialogue possibles. Une relation dominant-dominé, qui ne peut tenir qu’avec une discipline de fer, un règlement dogmatique qu’il n’est pas question de discuter, et une normalisation à outrance. L’école-caserne ne peut supporter les exceptions. On y sélectionne l’enfant « normal ». Ceux qui ne répondent pas à ce critère deviennent encombrants et sont relégués vers d’autres voies.

Une école sélective puisque lorsqu’on privilégie un seul standard de réussite, on élimine ceux qui ne parviennent pas à le respecter ou l’atteindre.

Dans cette école-caserne « L’enfant n’existe pas ». On y néglige la personnalité de chacun, élève comme enseignant. On y rend les personnes anonymes, sans pouvoir sur leurs apprentissages.

On s’y adresse à des classes « homogènes », or celles-ci n’existent pas. Elles ne sont qu’un rêve de politique. Les classes sont hétérogènes.

Chaque individu est unique, avec son bagage identitaire (environnement familial, classe sociale, etc.).

« Chaque élève a un corps et des soucis personnels et si le maître ne leur prête pas attention, ils « ne sont pas là ». Ils n’ont pas besoin d’une machine à enseigner, mais d’un adulte « vigilant, disponible, entier, vivant ». C’est à partir de là que Fernand Oury postulera que l’éducation ne peut qu’être « sur mesure ». (Jacques PAIN, Fernand Oury et la pédagogie institutionnelle)

Nous intéressent aussi l’importance qu’il accorde aux valeurs rencontrées dans la pratique du sport (esprit d’équipe, de groupe, respect de l’autre et des règles, engagement) et son parti pris de s’inspirer de son expérience de judoka en utilisant les « ceintures de couleur » pour symboliser le niveau de compétence atteint par chaque élève (ceintures de calcul, ceintures de conjugaison, etc.)

Ceci pour encourager et susciter le désir d’apprendre. Dont Oury pense que c’est un facteur essentiel de réussite.

Fernand Oury est en quelque sorte un précurseur de la loi de 2002-2, rénovant l'action sociale et médico-sociale et plaçant l'individu au centre des dispositifs.

Un constat, des rencontres… 

Fernand

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