Approche endogenes des cycles économiques
Commentaire de texte : Approche endogenes des cycles économiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar iddqd • 20 Novembre 2017 • Commentaire de texte • 4 643 Mots (19 Pages) • 652 Vues
Yassine El Fouladi
Ecn 847
Croissance et fluctuations
Travail de session :
Approche endogène des cycles économique
Travail présenté à
Département d’économie Université de Sherbrooke
27 avril 2009
Table des matières
I Introduction 3
II Présentation du sujet 4
III Croissance et fluctuations : une quête passant de l’exogène à l’endogène 5
3.1 Les pionniers 6
3.2 Solow : croissance exogène 6
3.3 Romer : vers une croissance endogène 7
3.4 Cycles Réels : Solow crée des fluctuations! 7
3.5 Cycles endogènes 8
IV Revue de littérature 10
4.1 Business Cycles With Endogenous Growth 11
4.2 Endogenous Growth and Stochastic Trend 12
4.4 Endogenous Cycles and Growth with Indivisible Technological Developments 15
4.5 Endogenous Business Cycles and Growth 16
4.6 Business-Cycle Models: Closing the Gap Between the Different Approaches 17
V Conclusion 18
VI Bibliographie 19
VII Références 20
I Introduction
Les sujets de l’étude économique sont souvent source de controverse. Par exemple, un débat historique auquel on se heurte dès le début de l’étude de cette science est celui confrontant les «keynésiens» aux dits «classiques». Pour le profane, les subtilités qui distinguent ces deux opposants peuvent être très confuses. Au moment où il croit dissiper sa confusion, on lui révèle que les deux théories rivales sont en fait des manifestations d’une même «réalité» dont on considère des phases différentes. Ainsi le keynésien serait le classique de court terme alors qu’un classique, quant à lui, serait un keynésien de long terme.
C’est le propre de tout scientifique de vouloir réduire les théories qu’il étudie en un minimum d’éléments. L’économiste moderne n’échappe pas à cette logique et il tente plus souvent qu’autrement d’unifier ses idées plutôt que de les confronter. Suivant cette logique, le titre de ce travail pourrait être : «Croissance et fluctuations : vers une unification».
En tentant de comprendre pourquoi les économies passent nécessairement par des cycles, certains économistes en sont venus à une réponse simple : les économies fluctuent parce qu’elles croissent. Fait intéressant, on pourrait tout autant dire que les économies fluctuent pour qu’elles puissent croître. La relation de causalité entre croissance et fluctuations est ambigüe.
Le reste de ce travail se divisera en trois parties. Dans un premier temps, le sujet est présenté. Dans un second temps, un court résumé des théories de croissance sera fait. On montrera, là, comment la relation qu’a le modèle de Solow avec celui de Romer (ou de tout autre modèle de croissance endogène) est équivalente à la relation existant entre les théories des cycles réels (RBC) et celles des cycles endogènes (EBC). Suivra, ensuite, une revue de littérature où seront rapidement présentés 6 articles jugés pertinents, décrivant chacun une approche à la modélisation des cycles économiques. Le dernier article est en quelque sorte celui qui unifie le travail car on y présente un modèle capable de générer soit une économie de type RBC ou EBC en fonction des paramètres de l’économie. Cette section est suivie d’une dernière partie qui conclut par un résumé et un aperçu de la forme que prendra mon mémoire de maîtrise en m’inspirant de la présente recherche.
II Présentation du sujet
Il est possible de distinguer au moins deux grandes branches de la macroéconomie. Une traite de l’allocation de la richesse, l’autre analyse sa dynamique. L’objet de ce travail et de faire un survol des études actuelles traitant de la dynamique économique et plus particulièrement des cycles économiques.
La compréhension de la nature cyclique est d’importance. Il est bien sûr primordial de comprendre la source des cycles économiques dans une situation ou des politiques stabilisatrices de l’économie sont envisagées. Plus loin, on verra comment cycles et croissance économiques sont liés. Chercher la croissance sans comprendre les cycles est donc vain. Dans un contexte où croissance et fluctuations vont de pair, comment espérer une croissance soutenue et une économie stable? Il est donc bien important de comprendre les déterminants des cycles pour parvenir à mettre en place des politiques efficaces.
L’analyse économique se fait souvent en considérant les horizons de court ou de long terme de façons distinctes. Comme dans l’exemple du keynésien affrontant le classique cité en introduction, un même modèle économique peut avoir des conséquences d’apparences inconciliables selon l’horizon considéré. Les modèles de croissance et de cycles développés dans les papiers qui seront résumés plus loin tentent de rendre compte du court et du long terme en utilisant une seule formulation. Aussi certains faits stylisés devront être reproduits. Par exemple, il y a consensus chez les économistes sur la persistance des fluctuations du revenu. La persistance dont il est question fait référence à la définition d’Antonio Fatas[1], pour qui, il y a persistance si un choc au PIB a un effet qui ne se dissipe dans un futur proche et où il ne semble pas y avoir de convergence forte vers la tendance de long terme.
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