ANALYSE DE SITUATION CAS
TD : ANALYSE DE SITUATION CAS. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mamans • 24 Avril 2016 • TD • 920 Mots (4 Pages) • 868 Vues
ANALYSE DE SITUATION
En entrant dans la chambre les soignants ne prennent pas la peine de frapper et allument la lumière sans en avertir Madame A. La relation à l’autre entend pourtant un respect de principes éthiques encore plus dans notre profession comme le respect de l’intimité et de l’unicité qui dans ce cas ne semblent pas respectés.
Par la suite un début de communication verbale s’engage, cependant l’infirmière emploie une interjection « oula » faisant penser à un langage familier ce qui peut heurter ou choquer Madame A, tout comme le fait de faire ressentir à la patiente qu’il est grand temps d’ouvrir les volets pourrait être interprété comme un jugement de valeur, un fait à connotation négative.
Ce sentiment de manque d’intérêt va se poursuivre avec l’ouverture des volets dans leur intégralité sans respecter un temps d’adaptation à la luminosité ou, tout simplement, en questionnant Madame A qui ne va pas tarder à verbaliser son mécontentement par un langage non verbal : son expression facial (haussement des sourcils, mouvement de tête )et également par un soupir de désapprobation.
L’Etudiant essais alors d’entamer un dialogue avec la patiente mais sa gène évidente est perceptible par sa gestuelle traduisant son état intérieur, son embarras .Sa tête est basse, son regard porté vers le sol il communique avec la patiente sans la regarder rendant l’interaction difficile.
La communication non verbale perdure avec l’attitude de l’infirmière et son expression faciale traduisant sa nervosité, son agacement (lèvres pincées, lève les yeux au ciel) elle utilise également un langage familier « Mamie » peut être ressenti comme péjoratif, avilissant, infantilisant.
Puis, l’infirmière prend la décision de retirer le plateau non entamé par la patiente oubliant les principes de bienfaisance et bienveillance sans prendre en compte les souhaits ou les causes a ce plateau plein traduisant à nouveau un manque d’intérêt, de considération.
Madame A traduit alors verbalement par une explication de la situation ses craintes quant à l’état de santé de sa petite-fille, l’infirmière banalise ses propos en minimisant la situation avec des préjugés, elle ne prend pas le temps pour un dialogue, une écoute n’attend pas un feed back de Madame A, utilise à nouveau un surnom pouvant avoir une connotation péjorative.
Ultérieurement, le questionnement de l’infirmière à l’étudiant sur les soins apportés à un autre patient devant Madame A constitue outre une violation du secret professionnel un manque d’égard envers la détresse et la tristesse de cette patiente se traduisant par le silence de cette dernière ,des pleurs discrets , une gestuelle particulière (regarde les dessins, embrasse la photo de sa petite fille )et sa respiration( en reniflant) révélateur de l’expression de son affect ( sa tristesse) .Mais aussi pour le patient dont il est question et à nouveau un langage non professionnel (couche) péjoratif et infantilisant .
Par la suite, dans le choix de la tenue vestimentaire, le questionnement porté par l’étudiant a l’infirmière et non à la patiente, le choix directif de l’infirmière sans préserver ni l’autonomie ni l’avis, font preuve d’un manque d’égard d’un besoin de contrôle et d’un manque de conscience professionnelle.
L’infirmière une nouvelle fois dans le désir d’aller vite coupe la discussion entamée par l’étudiant et Madame A en montrant quelque signe d’agacement renvoyant ainsi une interaction négative, ainsi qu’ un non-respect de la pudeur de la patiente qu’elle laissera en culotte jusqu’à la salle de bain malgré les signes non verbaux envoyés par Madame A en essayant de s’arranger !!.
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