Tristan et Iseut
Résumé : Tristan et Iseut. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Juliette Ryu • 10 Juin 2020 • Résumé • 412 Mots (2 Pages) • 862 Vues
Au Moyen-âge, l’amour courtois est un concept très répandu. Le chevalier jure fidélité à une dame de haut rang, déjà mariée. Beau, distingué, délicat, il va combattre pour cette dernière de manière héroïque. Polyvalent, il écrit, compose et chante pour sa dame. Cet amour que le chevalier éprouve représente l’amour inconditionnel, pur, idéal. Mais nous allons voir qu’il peut également en souffrir.(SA) Car dans le roman de Tristan et Iseut, nous pouvons observer cet amour courtois. Tristan est la définition même du chevalier héroïque prêt à tout pour sa reine. Hors, il apparaît clairement que les deux protagonistes vivent un amour douloureux.(SP) Nous allons voir en quoi consiste la douleur de cette retenue pour chacun des personnages.(SD)
Tristan et Iseut s’aiment. Ils se désirent tellement que cela leur cause de la souffrance.(ip) Au début du chapitre 4, nous pouvons observer la grande souffrance qui les habite alors qu’ils tentent de contrôler leurs sentiments pour garder leur amour platonique. En effet, ce désir naissant est bien trop grand pour être ignoré, mais les deux personnages doivent le contrôler car Iseut est déjà promise au roi Marc.
La douleur de Tristan est presque physique (is1): « Il semblait à Tristan qu’une ronce vivace, aux épines aigües, aux fleurs odorantes, poussait ses racines dans le sang de son cœur et par de forts liens enlaçait au beau corps d’Iseut son corps et toute sa pensée, et tout son désir. » (T et I. p38) Ici nous avons affaire à une métaphore. La rose représente l’amour de Tristan envers Iseut. Les ronces aux épines aigües montrent bien la douleur physique du personnage. Mais Tristan éprouve également une souffrance psychologique : il lui est incapable de penser à autre chose qu’à Iseut.
Quant à Iseut, elle ne supporte plus rien, l’amour qu’elle porte à Tristan est un calvaire pour elle(is2) : « Ah ! tout ce que je sais me tourmente, et tout ce que je vois. Ce ciel me tourmente, et cette mer, et mon corps, et ma vie ! » (T et I. p39) Ici nous avons une hyperbole et une répétition. En plus de sa douleur physique, cette exagération sur le fait que tout la tourmente, en plus de la répétition, nous montre bien sa souffrance. Tristan et Iseut éprouvent tous deux une souffrance physique et psychologique de par leur amour qu’ils essayent de taire. Leur souffrance est trop grande et ils finissent par s’abandonner l’un à l’autre, en dépit du déshonneur qu’ils causeront au roi.
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