Quelques conseils Méthode de thèse
Commentaire de texte : Quelques conseils Méthode de thèse. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pseudo99 • 19 Mars 2015 • Commentaire de texte • 547 Mots (3 Pages) • 767 Vues
Quelques conseils :
- Référez-vous bien à la méthode de la dissertation donnée.
- N’en restez pas à la seule partie du cours où nous avons donné cette phrase, l’ensemble de ce qu’on a dit en cours peut permettre de répondre à cette question, et vous donnera du « grain à moudre ». Tout dépend de votre problématique.
- Veillez donc à bien problématiser le sujet.
- Portez une attention toute particulière au plan que vous adopterez : permet-il de répondre à ma problématique ? Est-il cohérant ? Permet-il de faire le tour du sujet ?
- Pas de plagiat, notamment internet. Si votre copie présente trop de paragraphes « librement inspirés » d’un site, revue, livre, sans guillemets et sans sources = 0
- Bon courage !!!
Document 1 :
A cent étudiants, montrez le film d'un bébé qui crie à la vue d'un pantin sortant de sa boîte, en leur disant qu'il s'agit d'un garçon ; à cent autres, passez le même film, en désignant le même bébé comme une fille. Demandez aux spectateurs d'interpréter les cris du nourrisson. "Il est en colère" sera la réponse majoritaire dans le premier cas ; "elle a peur", dans le second. Plusieurs études récentes soulignent en effet combien les relations entre la mère et son nouveau-né, dès les premiers jours de sa vie, varient selon son sexe. La réponse maternelle serait mieux adaptée au rythme alimentaire du garçon qu'à celui de la fille ; il recevrait plus de caresses d'apaisement, elle, plus de paroles et de sourires... "Au-delà des différences des sexes liées à la biologie ou au tempérament, on assiste à une mise en place très précoce de modulations interactives de la mère et de son bébé en fonction du genre", confirme la pédopsychiatre Gisèle Danon. Partenaires permanents de la relation qui s'instaure, tous deux vont ainsi construire ensemble, et à leur insu, la future identité sexuée du nouveau-né. Ensuite viendront le père, la famille, l'entourage proche. Autant de femmes et d'hommes qui, tous, imprimeront à l'enfant le stéréotype de leur propre genre - ou de l'autre. Un "effet différenciateur" qui se reflétera dans leurs propos ("Un garçon ne pleure pas", "Une fille ne se bat pas"), dans leurs exigences (elle reçoit plus de pressions pour être obéissante et responsable, lui pour réussir et être autonome), dans les activités qu'ils lui proposeront. "Les parents habillent l'enfant, l'entourent de jouets et d'accessoires convenant à son sexe et s'assurent donc de mettre à sa disposition un environnement différencié très tôt dans sa vie. Et l'entourage social au sens large (crèche, école, médias) y participe aussi de façon non allusive", renchérissent Chantal Zaouche-Gaudron et Jean Le Camus. Psychologues à l'université de Toulouse-Le Mirail, tous deux ont beaucoup travaillé sur les processus de sexuation et de socialisation du jeune enfant et sur le rôle que joue le père dans leur mise en place. Un rôle non négligeable, puisqu'il apparaît que "les pères, plus que les mères, participent de façon active à la différenciation
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