Quelles sont les causes environnementales qui peuvent avoir mené à l’écart de conduite?
Dissertation : Quelles sont les causes environnementales qui peuvent avoir mené à l’écart de conduite?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar body485136 • 6 Juillet 2016 • Dissertation • 1 535 Mots (7 Pages) • 998 Vues
Quelles sont les causes environnementales qui peuvent avoir mené à l’écart de conduite?
Le conseil d’administration de La Banque Royale, avec l’aide de son comité de direction, a adopté, depuis déjà plusieurs années, des principes sur lesquels les gestionnaires se basent pour prendre certaines décisions. Pour que tous les employés et gestionnaires à travers le pays puissent suivre les mêmes principes, La Banque Royale a l’obligation de communiquer ses valeurs. Dans cette section, je vais présenter les trois niveaux de la culture organisationnelle, soit les artéfacts, les valeurs ainsi que les principes.
Les artéfacts culturels représentent le niveau le plus concret et le plus visible que tous nouveaux employés sont en mesure de percevoir dès leurs arrivées dans une organisation. Les artéfacts sont relativement faciles à identifier, mais plus difficiles à interpréter. Des manifestations tangibles telles que : le tutoiement ou le vouvoiement, l’habillement, le langage ainsi que les 5 à 7, sont quelques exemples de ce que sont les artéfacts.
Les valeurs culturelles d’une entreprise représentent le niveau explicite de la culture organisationnelle de celle-ci. Ces valeurs peuvent être représentées sous forme de mission, vision, objectif stratégique ou philosophie de gestion. Ces valeurs sont souvent affichées sur le site internet de l’entreprise. Ce sont ce que l’entreprise communique et ce qu’elle s’attend de ses employés. En ce qui concerne La Banque Royale, ses valeurs sont : le client avant tout, la collaboration, la responsabilisation, la diversité ainsi que l’intégrité.
Le troisième niveau de la culture organisationnelle est les principes sous-jacents. Ceux-ci représentent le niveau le plus difficilement accessible. Ils se manifestent par les croyances, les perceptions et les sentiments profondément enracinés et tenus pour acquis concernant la nature de la réalité.
L’analyse de la culture organisationnelle de La Banque Royale du Canada peut permettre d’analyser les causes de l’adoption de l’écart de conduite de la part de M. Thompson. Dans la situation de la banque, on peut facilement identifier une pratique organisationnelle douteuse dans l’embauche de travailleurs étrangers. Il est important de spécifier que les individus d’une entreprise sont sensibles à leur environnement et leurs actes sont en grande majorité guidés par la culture qui y prévaut. Si dans la culture de La Banque Royale, il était fréquent de substituer certains employés mieux rémunérés par certains l’étant moins, M. Thompson n’aurait été seulement été influencé par ces anciennes pratiques courantes.
En plus de la culture organisationnelle, une autre cause environnementale pouvant amener un individu à commettre un écart de conduite est le climat éthique. Le climat éthique se définit comme étant une perception par les employés face aux efforts de l’entreprise en matière éthique. Quels sont les efforts faits par les gestionnaires de La Banque Royale pour démontrer l’importance à l’éthique envers ses employés ? Mettent-ils assez d’efforts?
Choix des solutions
Solutions réactives.
Premièrement, il est primordial de définir que les solutions réactives ont pour but de réagir rapidement à l’écart de conduite en situation de crise. Ces solutions ont pour but aussi de limiter les dégâts sans toutefois s’attaquer aux causes de l’écart. En d’autres mots, les solutions réactives sont rapidement implantées afin de réduire au maximum les conséquences directes ou indirectes le plus efficacement et rapidement possible. Dans le cas que j’analyse présentement, la première solution réactive qu’aurait dû faire le président de La Banque Royale est d’admettre l’écart de conduite commis par M. Thompson, lors d’une conférence de presse. Miser sur la transparence en admettant ses erreurs permet de limiter les conséquences négatives d’un écart de conduite. Cette conférence de presse, dont tous les hauts dirigeants doivent être présents, permet d’admettre les erreurs, ainsi que d’aviser les parties prenantes sur les mesures disciplinaires qu’adopteront les dirigeants envers le fautif. Ensuite, une autre solution réactive que pourrait adopter La Banque Royale serait de réintégrer dans leur fonction, les employés qui ont été licenciés au profit des travailleurs étrangers d’Igate. En agissant ainsi, l’entreprise démontre sa bonne foi envers ses parties prenantes, avec lesquelles elle veut entretenir des relations harmonieuses.
Solutions proactives éthiques.
Tout d’abord, il faut préciser que les solutions proactives implantées dans une approche éthique ont pour but que des situations comme celle analysée ici ne se reproduisent plus. On vise ici à enrayer un problème potentiel sur une vision de long terme. Comme première solution proactive éthique, je proposerais d’embaucher des gestionnaires ayant des valeurs éthiques similaires à celle que prône La Banque Royale. Le recrutement adéquat est à la base du succès de l’entreprise, puisque c’est ce qui détermine qui représenteront l’entreprise. Il est important que les personnes responsables du recrutement des gestionnaires, soit le président ou le conseil d’administration, soient qualifiées et compétentes. De plus, ceux-ci devront sélectionner les candidats potentiels en fonction du système de valeur de l’entreprise et non en fonction de leurs valeurs personnelles. Certains tests pourraient être nécessaires et utiles lors du processus d’embauche de tous futurs employés.
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